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Des Liaisons heureuses à Sainte-Thérèse

Photo Michel Chartrand

Des Liaisons heureuses à Sainte-Thérèse

Publié le 27/05/2011

C’est le mercredi 25 mai que débutait officiellement le 24e colloque Les Arts et la Ville, sous le thème Liaisons heureuses, en référence à la synergie qui existe forcément entre l’éducation, la culture et les municipalités.

Pour l’occasion, quelque 300 participants venus des quatre coins du Québec ont pris d’assaut le Centre culturel et communautaire Thérèse de Blainville, à Sainte-Thérèse. En ouverture, Angèle Courville et ses musiciens ont offert en prestation la très belle Rue des pianos, écrite expressément pour l’occasion et présentée pour la première fois lors du dernier colloque, en 2010, à Victoriaville. Avec eux, sur scène, des danseurs de la troupe Virons-Là ont donné vie à la chanson et du coup, les rues de Sainte-Thérèse ont semblé s’animer.

L’ouverture du colloque, animée par la journaliste Ariane Émond, aura aussi été l’occasion pour la mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant, de mettre la table aux trois jours que durerait l’évènement. Au programme, visites guidées du village de Sainte-Thérèse, circuit patrimonial, visite des installations de Modus FX et de la bibliothèque de Sainte-Thérèse.

Si les évènements principaux du colloque se dérouleraient au Centre culturel et communautaire, au collège Lionel-Groulx ainsi qu’au Centre multiservice, d’autres se tenaient à la Maison Lachaîne, à la Place du village, au Centre des arts visuels J.-Olindo-Gratton et à l’église Sacré-Cœur. «Autant de lieux qui se retrouvent au cœur de notre programmation», s’est réjouie Mme Surprenant.

Au final, 31 conférences auront été prononcées, dont celle très attendue de Georges Képénékian, adjoint au maire, délégué à la culture, au patrimoine et aux droits des citoyens, à Lyon, en France, et qui avait pour titre La culture dans l’éducation.

Il était une fois dans l’ouest

Invités à prendre la parole à leur tour, les coprésidents de l’organisme Les Arts et la Ville, Jean Fortin et Jacques Matte, ont tour à tour, et chacun à sa façon, évoqué l’importance de la vie culturelle dans une société. Le premier, en dressant la liste des réalisations des Arts et la Ville, le second en offrant une vibrante envolée lyrique empreinte d’émotions.

Lumière tamisée et musique de circonstance, Jacques Matte, qui est aussi directeur du Théâtre du cuivre et président du Festival du cinéma international d’Abitibi-Témiscamingue, a littéralement transporté l’audience, prenant par surprise ceux et celles qui s’attendaient certes à un plaidoyer en faveur de la culture, mais d’un genre peut-être plus conventionnel.

Puisant dans ses souvenirs, à l’époque où, à 15 ans, il fréquentait l’école Saint-Stanislas, à Montréal, M. Matte a parlé de son professeur, Mme Paquette, une fumeuse à la voie éraillée. «Un jour, Mme Paquette nous a dit: Demain on s’en va aux vues!», a-t-il débuté. À l’affiche, un western spaghetti intitulé: Il était une fois dans l’ouest, de Sergio Leone. «Ma vie venait de changer: je découvrais le cinéma», a-t-il soufflé.

Sur fond de musique d’Ennio Morricone, M. Matte a salué les centaines de Mme Paquette qui, tous les jours au Québec, changent la vie des jeunes en leur faisant découvrir les musées, le cinéma, le théâtre et toutes autres formes d’art. «À la mémoire de Mme Paquette et en hommage à tous ces enseignants qui rendent accessible la culture du Québec à nos jeunes, je vous invite à les applaudir», a-t-il lancé.

Pour connaître les faits saillants de ce 24e colloque, lequel a pris fin hier, le vendredi 27 mai, visitez le [www.arts-ville.org].