Ce dernier portait aussi une toile de cinq pieds par huit pieds pour symboliser la difficulté des artistes à diffuser leur travail.
Ce manifeste proposé par Charlem réclame alors un réseau laurentien de bornes d’affichage qui permettraient de promouvoir l’activité culturelle locale dans des lieux achalandés. «De façon organisée et bien situées, ces colonnes deviendront vite des points de référence pour l’ensemble des citoyens et des touristes qui veulent bénéficier de l’offre culturelle. Sur le plan touristique, les retombées seront bénéfiques à toute l’organisation régionale et présenteront une culture unie et fortifiée», y plaide-t-on.
On fait également valoir qu’un tel outil d’affichage, en plus d’aider les artistes à se faire connaître, permettrait aux citoyens consommateurs d’art d’accéder plus facilement aux activités culturelles. De plus, souligne-t-on, ces bornes universelles seraient facilement repérables, dans toutes les municipalités des Laurentides, par les touristes ou les amateurs d’art venant de l’extérieur.
Pour éviter une utilisation anarchique de la chose, on suggère par ailleurs que ces bornes soient placées sous la responsabilité des services culturels des municipalités, à qui il faudrait s’adresser pour obtenir une autorisation d’affichage. Les affiches seraient aussi protégées par une vitre ou un plexiglas, ce qui les préserverait des intempéries et du vandalisme.
«Les Laurentides regorgent d’artistes de qualité, alors, pourquoi ne pas mettre en évidence cette richesse inestimable? Si la culture est l’âme d’une ville ou d’un village, notre devoir est de lui rendre hommage, en lui offrant toute la place qu’elle mérite», peut-on également lire dans le manifeste.
À noter que Charlem expose actuellement une série de tableaux, sous le titre Les infinis murmures, évènement qui se poursuit jusqu’à demain, dimanche 31 mai, à la salle d’exposition de la bibliothèque de Rosemère.