1915, à la ferme du Paridier, les femmes ont pris la relève des hommes partis au front. Travaillant sans relâche, leur vie est rythmée entre le dur labeur et le retour des hommes en permission. Hortense, la doyenne, engage une jeune fille de l’assistance publique pour les seconder. Francine croit avoir enfin trouvé une famille…
«Une fois de plus magnifié par la photographie de Caroline Champetier, le film est aussi l’écrin d’une découverte: la jeune Iris Bry, qui joue Francine, (…) le genre de personnalité qui suffit à redéfinir complètement la complexe nature d’un film par la seule intensité de leur surgissement», a écrit Didier Péron, Libération.
La saison se poursuivra le mardi 22 mai, avec le film Isla Blanca, de Jeanne Leblanc. Billets et ciné-cartes en vente en tout temps à la billetterie du Cabaret BMO Sainte-Thérèse, et à la Librairie Carcajou. Ciné-Groulx est rendu possible grâce au soutien financier de la SODEC. Renseignements: 450 434-4006.
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Ce dernier travaille dans le milieu de la télévision et du cinéma. Il a joué, entre autres, dans les films Histoire de pen, C’est pas moi c’est l’autre, La Run et dans les séries télévisées Lance et compte, Ruptures, et jusqu’à tout récemment, c’était lui le chef des motards dans la très populaire série District 31.
«Ça fait 55 ans, dit Emmanuel, que mes parents habitent à Bois-des-Filion. J’ai peut-être habité deux ans à Sainte-Thérèse quand j’étais au collège Lionel-Groulx. BDF, c’est ma ville. J’ai encore mes amis que j’ai connus alors que j’avais quatre ans.» 
Dans sa jeunesse, il partait à bicyclette en direction, soit du pit de sable à Charbonneau ou du pit de sable à Demers. «On y passait la journée et on revenait pour souper. Il devait y avoir 3 000 personnes dans notre municipalité. Aujourd’hui, on est rendu à 10 000 habitants et je ne laisserais pas partir mon fils toute une journée» , de dire le père de trois enfants, dont une fille de 20 ans, un garçon de 9 ans et une autre fille de 4 ans.
«On se tenait au bout de la 3e Avenue, on faisait des feux et s’il y a beaucoup moins de poissons dans la rivière des Mille Îles, c’est à cause de nous autres, rigole-t-il. J’ai connu le vieux pont et j’ai vu construire le nouveau pont. J’ai de très beaux souvenirs. Ça va m’en prendre beaucoup pour me faire quitter Bois-des-Filion.» 
<h3>Animation et implication</h3>
En septembre dernier, la Ville lui a demandé d’animer la Journée de la culture. «J’ai été honoré, dit Emmanuel, parce que la culture a changé ma vie. Je suis comédien et animateur. C’est pour moi le plus beau métier au monde. Je suis content que ma ville fasse une place à la culture et permet aux résidants de pouvoir assister à des événements culturels.» 
Emmanuel Auger est aussi, entre autres, le meneur de jeu pour l’émission Hockeyqc.ca sur les ondes de RDS. Il fait des conférences dans les écoles pour motiver les jeunes, et il anime lors du TéléDon de la Fondation Hôpital Saint-Eustache. C’était sa 6e participation cette année. «C’est une cause importante parce que c’est une grosse collecte de fonds pour notre hôpital. Mes trois enfants sont nés à cet hôpital. J’ai de la parenté et plein d’amis qui travaillent là.» 
Emmanuel ajoute: «Pour chacun d’entre nous, il y a la naissance et la mort, et entre ces deux événements de la vie, le risque de maladie est très élevé. Donc, pour avoir des soins adéquats de notre hôpital, il faut aider la Fondation.» 
Deux autres causes lui tiennent particulièrement à cœur, soit l’autisme et la déficience intellectuelle. Il s’occupe en compagnie de sa sœur, mère d’une enfant autiste, d’un organisme qui s’appelle Action autisme, et ce, depuis 2003. L’Autiste Show et un tournoi de poker annuel sont des activités de financement importantes. Aujourd’hui, une quarantaine d’enfants autistes bénéficient de l’organisme.
Emmanuel s’occupe également avec son ami acteur Mathieu Baron, le chef des gardiens de sécurité dans la série Unité 9, d’une équipe de hockeyeurs atteints de déficience intellectuelle qui s’appelle Les différents, et ce, depuis 15 ans.
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Emmanuel Auger est fier de ses origines et de sa ville

Avec plus de 12 300 plongées à son actif, réalisées dans 57 pays, il a plongé dans toutes les conditions et à toutes les profondeurs possibles, allant à la rencontre exceptionnelle des ours polaires, des morses, des requins blancs, pour ne nommer que ces animaux jamais vus en sol laurentien.
«Je suis caméraman sous-marin et photographe. J’ai commencé assez jeune, depuis l’âge de 16 ans. Aujourd’hui j’en ai 58. Ça fait beaucoup de bulles» , précise ce dernier, en riant. Mario Cyr est né et a vécu toute son enfance et son adolescence aux Îles-de-la-Madeleine. Étant entouré d’eau, il a vite développé une passion pour la mer.
Il a commencé avec le masque et le tuba, pour ensuite suivre un cours de plongée dès qu’il a pu. «Mon rêve était de vivre de la plongée. J’ai commencé à travailler en plongée commerciale et, en 1984, j’ai touché à l’image sous-marine et c’est devenu une grande passion! Ma spécialité est la plongée en eau froide, sous la glace.» Il précise avoir travaillé en Alaska et au Groenland. Cette année, il vivra son 40 voyage en Arctique.
<h3>Saint-Eustache pour une deuxième fois</h3>
Surnommé le «Spielberg des profondeurs» , il racontera à ses convives, en images et sous le titre «Les yeux de la mer» , les récits de ses aventures et découvertes sur le monde animal et les beautés des milieux qu’il a explorés.
«J’ai une centaine de photos et des bouts de films sur mon métier. On voit mes débuts avec la faune. On va du côté de la Norvège, par exemple» , raconte-t-il à l’autre bout du fil. «En fin de compte, je vais raconter une partie de ma vie. Je vais aussi répondre à la question, à savoir comment on vit les changements climatiques.»
En ce sens, il précise qu’il existe une quinzaine de plongeurs en eau froide, allant sous la banquise, ce qui est beaucoup moins que le nombre en eau chaude. Il s’agit donc d’une rencontre peu commune pour les intéressés. «J’ai travaillé sur 150 documentaires, dont le film de Walt Disney, Océan. J’ai collaboré avec National Geographic, TF1 et ainsi de suite.»
Ayant fait le tour de la Belle-Province, il est venu nous visiter au mois d’octobre dernier et la salle était bien comble. Notons qu’il reste toujours des places pour le mercredi 16 mai et qu’il est possible d’acheter son billet au [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.lezenithsteustache.ca" target="_blank" rel="noopener">http://www.lezenithsteustache.ca</a>]

Ciné-Groulx présente le drame Les gardiennes