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Christian Parent, piano… et harmonica

(Photo Yves Déry)

Christian Parent, piano… et harmonica

Publié le 22/09/2009

Le pianiste d’origine belge Chistian Parent était l’invité du Comité culturel de Sainte-Thérèse, dimanche dernier, mais il faudra vous rendre à la fin de ce texte et attendre jusqu’au 18 octobre pour avoir droit à l’harmonica.

Parce que c’est comme soliste que Christian Parent se présentait devant un bel auditoire, dimanche dernier, une foule suffisamment nombreuse pour remplir la maison Lachaîne et surtout constituée de mélomanes entichés des compositeurs Scarlatti, Mozart et Chopin, et capables d’apprécier à sa juste valeur un très beau concert de musique classique.

Le diplômé du Conservatoire royal de musique de Liège ouvrait donc ce concert intimiste avec la Sonate no 23 en mi majeur, de Domenico Scarlatti, pour ensuite entamer des mouvements allegro, andante, cantabile et allegro grazioso de Wolfgang Amadeus Mozart, et terminer avec Chopin et une Nocturne, Fantaisie-Impromptu et deux ballades.

Le pianiste concertiste se distingue par cette faculté d’allier à la fois fougue, spontanéité et sensibilité, ce que les mélomanes d’ici comme d’Europe ont applaudi avec ferveur.

Il faut savoir que Christian Parent est aussi un formateur aux niveaux universitaire et collégial et qu’il est associé à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, ainsi qu’à l’École de musique Vincent-d’Indy, et qu’il donne également des classes de maître dans différentes institutions.

Avouez que, malgré l’intérêt pour ce virtuose, vous attendez toujours l’harmonica.

Alors, commençons donc par la date, puisque ce sera le dimanche 18 octobre, toujours au même endroit, soit au coin des rues Blainville et Turgeon, à compter de 11 h (pendant que je vous tiens, je ne vous lâche pas) et je vous parle ici du duo Trudel-Bourbonnais.

Il s’agit donc de la pianiste Marianne Trudel et l’harmoniciste se nomme Lévy Bourbonnais. Ensemble, ils font du jazz et leurs compositions s’avèrent évidemment fort originales, mais surtout très harmonieuses.

Les sonorités sont parfois étonnantes comme dans la pièce Éveil, avec de fortes basses à l’harmonica qui donnent beaucoup d’amplitude à de légères notes pianistiques, alors que la pièce-titre de leur disque, L’Embarquée, fait entendre un harmonica bien reconnaissable, mais dans un registre peu habituel.

C’est donc du jazz inventif, parfois près du ragtime, mais des pièces à chaque fois très singulières et captivantes que le duo vous offrira dans cette formule parfaite pour découvrir leur musique.

Sachez que Marianne Trudel a d’ailleurs été fort remarquée au Festival de jazz de Montréal, là où elle a reçu le prix Étoiles Galaxie de Radio-Canada, pour la meilleure composition.

La pianiste a aussi composé en solo comme avec un quintette et le matériel qu’elle a concocté avec ce rare virtuose de l’harmonica, en dehors du blues en tout cas, mérite vraiment le prix d’entrée au concert dominical du 18 octobre.

Pour davantage de renseignements, il vous suffit de composer le 450-434-4006, poste 2301.