Ça n’est pas nécessairement un slogan, mais c’est de cette manière qu’on résume la chose: dès le 21 juin, en combinant les programmations estivales de spectacles gratuits (pour la quasi-totalité), dans la MRC de Thérèse-De Blainville, on relèvera que l’offre culturelle sera telle, du 20 juin au 26 août.
«Et s’il y a sept jours dans une semaine, c’est parce qu’il y a sept villes dans la MRC», s’est exclamé le maire de Bois-des-Filion et préfet de cette entité administrative, Paul Larocque, lors du dévoilement concerté de cette fameuse programmation, laquelle est contenue dans un dépliant qui sera distribué au cours des prochains jours (du 30 mai au 3 juin), à Sainte-Thérèse, Blainville, Boisbriand, Bois-des-Filion, Lorraine, Rosemère et Sainte-Anne-des-Plaines.
60 spectacles gratuits
La concertation, voilà le terme qu’on accole volontiers à la relation existant entre chacune de ces municipalités qui publient ce calendrier commun pour une cinquième année d’affilée.
Outre les spectacles en salle du Petit Théâtre du Nord et les rendez-vous proposés par le diffuseur Odyscène, le public y retrouvera des séries qui lui sont déjà familières et qui lui sont offertes, gratuitement et en plein air, telles les Beaux lundis d’été (le lundi à Boisbriand), la Place du Village en spectacle (le mardi à Sainte-Thérèse), les Concerts du mercredi (Rosemère), les Jeudis Show (Blainville), les Vendredis musicaux (Sainte-Anne-des-Plaines), Des Airs d’été (le samedi à Lorraine) et les Dimanches en chanson (Bois-des-Filion).
En tout, ce sont plus de 60 spectacles gratuits et six en salle qui vous sont proposés à l’intérieur de ce dépliant Vous pouvez également découvrir la programmation détaillée de cet été musical sur le site Web de chacune des municipalités, qui s’afficheront également sur les réseaux sociaux.
Une grande fête
«La population est conviée à ces rendez-vous estivaux. L’été est court, mais l’intensité des artistes nous fera oublier ce printemps froid et pluvieux en nous berçant de couleurs et de chaleur», a également exprimé le préfet Larocque, tout en remerciant tous les organisateurs de ces rendez-vous culturels qui, dit-il, transforment l’été en une grande fête.

un jour un spectacle, MRC Thérèse-De Blainville

Simon Elliot vient de boucler une grosse année. Finissant de l’École nationale de la chanson, il s’apprête à monter sur scène dans le cadre d’un spectacle qui sera présenté en deux temps, d’abord à Granby, le mercredi 7 juin, puis le lendemain, à la salle montréalaise L’Astral, dans le cadre des FrancoFolies.
Auteur-compositeur-interprète, l’artiste boisbriannais y partagera l’espace avec ses camarades de cohorte (ils sont 15) et Philippe Brach, Révélation de l’année 2015 au Gala de l’ADISQ, dès lors identifié comme la locomotive de cet événement phare pour cette école qui peut se targuer d’avoir décerné ses diplômes à quelques artistes aussi renommés qu’Alex Nevsky, Lisa LeBlanc, Damien Robitaille et Salomé Leclerc, notamment.
Une année à se découvrir
L’École nationale de la chanson de Granby est une institution rattachée au cégep de l’endroit, dont le programme permet aux auteurs-compositeurs-interprètes d’apprendre les différentes facettes du métier (techniques d’écriture, composition, cours de chant, etc.). «C’est une année au cours de laquelle on peut essayer plein de choses. Ça m’a permis de me découvrir en tant qu’artiste, de savoir dans quelle direction je voulais m’en aller», exprime celui qui y a notamment exploré la piste des instrumentations électroniques, un élément qui ajoutera désormais une nouvelle saveur à ses compositions acoustiques écrites à la guitare.
Ces compositions, Simon Elliot les décrit comme des chansons de facture «folk planante et ambiante», dressant même un parallèle avec l’esthétique de la peinture à l’aquarelle. «J’aime créer des ambiances, traduire la sensation du moment», exprime l’artiste qui ne fait guère dans la chanson anecdotique, mais qui aborde plutôt la chose comme un peintre devant sa toile.
Gagnant du prix Félix-Leclerc au concours Ma première Place des arts, en 2016, Simon Elliot avait alors mérité un stage d’une semaine en compagnie de Luc De Larochellière. D’un moment méditatif, un soir, sur les rives du lac des Deux Montagnes, est née la chanson Un trop-plein d’étoiles. C’est comme ça qu’il travaille. Sur le motif. Il se laisse imprégner par les éléments physiques et sensoriels du décor, lesquels font naître une émotion qui servira de canevas à la chanson en devenir. Reste à traduire le tout en musique et en mots.
Une bonne chanson, dira-t-il, devra se suffire à elle-même dans sa version épurée, c’est-à-dire avec la voix seule et la guitare. «Tout ce qu’on y ajoute, les arrangements, viendront l’embellir, mais à la base, il faut se demander si on a un bon texte, une bonne mélodie et une bonne progression d’accords», dit-il.
En ce sens, son passage à l’École nationale lui aura permis de se découvrir en tant que compositeur. À s’assumer également comme auteur. À tel point que, sans prendre nécessairement ses distances avec la scène, il se verrait très bien dans l’ombre, à écrire pour les autres. «Je veux être auteur-compositeur-interprète avant tout. J’aime la scène, j’aime monter des spectacles», dit-il.
Un EP dans la mire
C’est donc ce qu’il fera, les 7 et 8 juin, avec les finissants de l’École nationale de Granby (avis aux férus de découverte musicale) alors que Simon Elliot interprétera Marée noire, une chanson écrite dans le cadre d’un cours qu’on y dispensait.
Après coup, il poursuivra la réalisation d’un EP qui contiendra cinq chansons (un concept sur les phases de l’évolution de l’amour), lesquelles portent la signature sonore qu’il a développée au cours de la dernière année. Il les a d’ailleurs présentées au public de la Salle Claude-Léveillée de la Place des Arts, le 19 mai, et la réception fut chaleureuse, dit-il.

Simon Elliot: des chansons à peindre

Grâce à une subvention du ministère de la Culture et des Communications via une entente de développement culturel, la Bibliothèque présentera trois spectacles de poésie dans le Sentier de poésie, parc adjacent à la bibliothèque située au 150 boulevard du Séminaire, au centre culturel et communautaire, au centre des nouvelles technologies et au centre multiservice.
En cas de pluie, l’activité aura lieu à l’intérieur de la bibliothèque.
Le mardi 8 août à 19h
Thomas Hellman chante Roland Giguère, accompagné du contrebassiste Sage Reynolds
Auteur-compositeur, chanteur, chroniqueur radio et écrivain québécois, en novembre 2012 Thomas Hellman lance son livre-disque Thomas Hellman chante Roland Giguère. Il y chante 13 poèmes qu&#8217;il a mis en musique, tirés des recueils L&#8217;âge de la parole et Temps et lieux de ce regretté poète et illustrateur. Ce livre-disque lui a valu un prix Coup de cœur de l’Académie Charles Cros en France.
Le mardi 15 août à 19h
Le poète José Acquelin et ses invités
En 2014, José Acquelin a été le récipiendaire du Prix du Gouverneur général de poésie pour Anarchie de la lumière. Il a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages. Deux de ces poèmes figurent dans le Sentier de poésie.
Le mardi 22 août à 19h
Frédéric Lapierre rencontre le chanteur Martin Léon
Martin Léon est compositeur, mélodiste et arrangeur de musique. Il a participé au projet Douze hommes rapaillés, projet qui fait résonner les mots du poète Gaston Miron. Les textes de Martin Léon font la place belle à la poésie.

Cet été dans la MRC: un jour, un spectacle