Chemin faisant, les deux nouveaux compagnons vont apprendre à se connaître, à se lier d’amitié jusqu’à leur arrivée à Edo, où le peintre Nishimura prendra la jeune fille sous son aile. Rassuré de voir Atsuko réaliser des progrès, Môhitsu décide de s’en retourner dans son village. Les années passent et la jeune fille devenue femme donne de moins en moins de nouvelles jusqu’à ce jour où son maître, malade, lui demande d’aller chercher son vieil ami pour qu’il boive une dernière fois avec lui. Ces retrouvailles permettront à Môhitsu de prodiguer de nouveaux conseils à sa jeune protégée.
Le trio Bauza, Mael et Kriger, tous des Occidentaux, nous fait découvrir ici un Japon tout en nuances qui n’a rien des fameuses mangas qui font la fierté et la renommée des Japonais. Pas de combats épiques ici, pas de Goldorak, seulement et tout simplement une belle histoire d’amitié et de transmission. Tout cela offert avec un scénario et des dessins qui nous permettent de constater que la bande dessinée nous offre parfois de forts beaux moments de lecture.