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Astérix: Astérix et la Transitalique (Éditions Albert René)

Bulles à lire: Astérix et la Transitalique

Publié le 25/10/2017

Un nouvel Astérix, c’est toujours un moment fort dans le monde de la BD. Et la sortie, ces derniers jours, du 37e album des aventures d’Astérix le Gaulois et de son inséparable compagnon qu’est Obélix divisera sans aucun doute ceux et celles qui ne jurent encore que par René Goscinny, pourtant décé

Le nouvel album en question a pour titre Astérix et la Transitalique (Éditions Albert René). Il s’agit de la troisième aventure signée par le scénariste Jean-Yves Ferri et le dessinateur Didier Conrad, depuis qu’Uderzo a décidé, en 2013, après une forte douleur à la main qui l’empêchait de dessiner ses personnages chéris, de leur passer le relais. Uderzo, on le sait, a essuyé bien des critiques en poursuivant les aventures d’Astérix. L’arrivée des deux nouveaux bédéistes était donc attendue avec grande attention.

Une folle course de chars

Après Astérix chez les Pictes (2013) et Le papyrus de César (2015), deux albums qui ont somme toute été bien accueillis, voilà donc que le duo Ferri-Conrad entraîne Astérix et Obélix dans une folle course de chars sur les routes de l’Italie, parsemées de nids-de-poule (comme par hasard), une course appelée la Transitalique. Plusieurs équipages d’auriges (conducteurs de char de course) provenant de divers pays et contrées sont de la partie, mais César souhaite bien évidemment qu’un Romain remporte la victoire pour ajouter au prestige de Rome. Et ce gagnant souhaité, c’est celui surnommé «l’aurige masqué» , le grand Coronavirus.

C’est donc le début d’une folle course à travers l’Italie, constituée de différentes étapes que remportent sans peine Coronavirus et son équipier. Le doute s’installe, si bien qu’Obélix (car c’est lui le conducteur attitré du char gaulois) et Astérix y mettront leur grain de sel…

Voilà pour l’histoire qui, au final, constitue un bon divertissement. On y retrouve plusieurs clins d’œil au passé et au présent, le récit est bien mené par Ferri et les personnages sont bien rendus par Conrad. Un nouvel album donc amusant et rigolo, que l’on prend plaisir à découvrir au fil des pages. Que demander de mieux?

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