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Brel, Oddera et les autres

Danielle Oddera était au coeur de la troupe du spectacle Hommage à Brel

Brel, Oddera et les autres

Publié le 16/01/2014

Ç’aurait pu être un spectacle quelque peu inégal, s’il n’avait rencontré deux conditions essentielles. L’une consistait en un excellent pianiste et l’autre tenait à la complicité de la part de la troupe d’artistes venus chanter Brel, autour de Danielle Oddera.

Parce que c’est la soeur de Clairette qui, le mieux, savait chanter ces textes en crescendo qui se terminent souvent sur le bord du gouffre. Il y avait l’accent certes, mais aussi la théâtralité assumée des interprètes de l’époque.

Quoique avec Catherine Major qui chante Dans le port d’Amsterdam et Marie-Hélène Thibert qui joue Madame promène son chien, ainsi que Isabelle Boulay qui entonne Quand on n’a que l’amour, le prix du spectacle était largement justifié.

Mais il y avait encore Paul Piché, Marc Hervieux et Luc De Larochellière (qui assumait aussi la réalisation), Diane Tell et Pierre Flynn pour compléter une carte qui avait d’abord été élaborée pour le festival Montréal en lumière.

Et c’était tout à l’avantage de notre diffuseur régional puisqu’il s’agissait de sa soirée bénéfice et le directeur d’Odyscène, Gilles Dessureault, récoltait un chèque de 45 000$ au terme d’un rare spectacle.

Serge Dion occupe la présidence du conseil d’administration et le recrutement de commanditaires lui permettait de présenter de nouveaux partenaires venus s’ajouter aux indéfectibles, afin d’assurer la poursuite du mandat d’Odyscène qui consiste aussi à diffuser la relève artistique.

Martin Thibault, de la firme Absolunet, agissait comme président d’honneur du comité de financement qui a su convaincre une vingtaine de professionnels, de municipalités et d’entreprises à trouver visibilité auprès de notre diffuseur.

Tous s’entendaient pour maintenir une scène où défilaient mercredi dernier des artistes tous plus expérimentés les uns que les autres pour faire un succès de cette soirée bénéfice avec plus de 700 spectateurs, puisque le Théâtre Lionel-Groulx était plein jusqu’au balcon.

Une caméra fixe nous permettait de bien voir les artistes sur scène malgré la distance. Sur le même écran étaient projetées quelques bribes d’entrevues très explicites quant à la pensée de Jacques Brel, notamment sur l’accent québécois, mais surtout relativement au talent qui n’existe pas, tout étant pour lui affaire d’investissement dans le travail et dans la poursuite d’un rêve.

Un bon mot en terminant pour le pianiste Benoît Sarrasin dont l’accompagnement était d’une finesse que les artistes ont été les premiers à goûter, sinon à savourer.

Marie-Mai, les 25 et 26 janvier

On ne se surprend pas que la reine de la pop rock au Québec se produise sur deux soirs à Sainte-Thérèse, soit les 25 et 26 janvier, parce que sa dernière tournée intitulée Miroir marche aussi fort que l’avait fait sa Version 3.0.

Marie-Mai n’est plus à présenter et sachez qu’il reste des billets pour la supplémentaire, au coût de 49.75 $. Vous n’avez qu’à composer le 450-434-4006 pour réserver vos places.