C’est grâce à la subvention remise en marge de La Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics que l’œuvre d’art dévoilé a pu être intégrée à la bibliothèque Paul-Mercier.
«Les fonds qui ont servi à concevoir cette oeuvre proviennent directement de la subvention, a expliqué le maire Richard Perreault. Depuis 1961, ce sont plus de 2 700 oeuvres qui ont été réalisées dans des lieux publics grâce à la Politique. La valeur de cette imposante collection est estimée à quelque 80 millions de dollars. Nous sommes fiers que cette oeuvre en fasse maintenant partie.»
Paryse Martin
Concrètement, cette mesure gouvernementale consiste à allouer environ 1 % du budget de construction d’un bâtiment à la réalisation d’oeuvres d’art. Le comité a opté pour une oeuvre de l’artiste québécoise Paryse Martin, qui s’harmonise parfaitement à l’architecture de la bibliothèque et à la vocation des lieux.
Cheval patinant sur l’eau, dont les sabots sont munis de patins, Porte-plume est une sculpture de bronze à caractère surréaliste.
«J’ai choisi, dans Il était une fois Porte-plume, de faire figurer cet animal en ce qu’il est symboliquement, et même allégoriquement, porteur des idées de mouvement, de force, d’élégance, de dynamiste, de merveilleux et de célébration. Des oiseaux sculptés sont posés sur lui et semblent ainsi se laisser conduire vers l’entrée de la bibliothèque […] Mise en scène théâtrale, polysémique et ouverte, Il était une fois Porte-plume associe nature et fiction. À la manière d’un conte, cette sculpture met en place des éléments féériques, fantaisistes et imagés… », a souligné l’artiste.
Les visiteurs sont invités à venir admirer l’impressionnante sculpture devant la bibliothèque, au 1003, rue de la Mairie.