« Mon album s’en vient. J’ai travaillé très fort pendant la pandémie. Ça sort en octobre et je suis déjà stressé. J’ai surtout hâte d’aller jouer ses chansons-là devant le public », explique Ludovick. Celui-ci fera honneur à plusieurs collaborations.



La Voix



Lorsqu’il est sorti gagnant de La Voix en 2017, il ne voyait pas nécessairement plus loin qu’un an. « J’avais peut-être une année de prestation, je désirais en faire le plus possible. Maintenant ça en fait plus que cinq et ça ne s’est toujours pas arrêté. Je suis vraiment content et j’en profite. Par contre, je ne veux pas le prendre pour acquis. Si c’était juste de moi, je ferais des spectacles tous les jours », nous dit-il le sourire aux lèvres.



Avant de se lancer dans cette passion, Ludovick envisageait plutôt une carrière en administration. Il précise qu’il aime avoir un équilibre. Dans son quotidien, il se dit assez timide. « C’était autour de 17 ans qu’est arrivée l’idée d’un futur en musique, c’était donc assez tard dans ma vie. Je n’étais pas prédestiné à faire ça », indique l&#8217;artiste.



Finalement, il nous mentionne que l’un de ses plus gros rêves serait de collaborer avec Céline Dion. Qui sait?



Pour écouter le balado mettant en vedette Ludovick Bourgeois, il suffit de visitez la page Facebook du journal.

Les 5, 7 et 10 juillet derniers avait lieu le Festival Opéra de Saint-Eustache et des Grandes Laurentides (FOSE). Ce sont trois grands concerts qui ont été présentés lors de cette 13ème édition, marquant finalement le retour du festival dans sa formule en présentiel.



« C’était un succès sur toute la ligne. On a tout réussi, c’était même au-delà de mes espérances. J’étais vraiment heureuse, surtout en sortant de la pandémie, on sentait que les gens étaient contents d’être là », lance Leila Marie Chalfoun, fondatrice du FOSE.



Satisfaite, Mme Chalfoun soutient que chacun des spectacles se mériterait une note parfaite&nbsp;: « Tous les artistes se sont surpassés. Dans chaque œuvre, on pouvait dire que tous étaient excellents. C’était vraiment incroyable! »



Trois concerts



« Chaque concert avait sa saveur », poursuit la fondatrice du festival qui cette année, était sur le thème de l’amour passionné. D’ailleurs, c’est le 5 juillet, au Centre d’art La petite église qu’a eu lieu le grand concert d’ouverture&nbsp;: Sharon Azrieli à Vienne avec la relève Lyrique de Québec. « C’était magnifique. On se croyait vraiment dans les cafés de Vienne à l’époque », décrit Mme Chalfoun.



Ensuite, c’est La Bohème de Puccini qui a été présenté le 7 juillet dans le majestueux décor de l’Église Mère de Saint-Eustache. Ce drame de l’amour et grand classique de l’opéra a fait vivre toutes les gammes d’émotions aux spectateurs. « C’était un immense succès. Le public était tellement content et tous les artistes étaient dans leur personnage à la perfection », confirme Mme Chalfoun.



« Le dernier, le concert en plein air, c’était incroyable. Il y avait du monde! », affirme Mme Chalfoun. Le FOSE s’est en effet conclu dans les Jardins du manoir Globensky avec le Grand concert des jeunes ambassadeurs lyriques du Canada.



L’auteure Annie Des Groseilliers y a présenté en parallèle son livre « Poésies charnelles et autres émois », recueil qui dévoile quelques lettres d’amour confidentielles et impudiques. Cette dernière était sur place, tout près de la scène pour dédicacer son ouvrage qui allait de pair avec la thématique du festival.



Offert gratuitement, ce spectacle soutenait la mission du festival qui est de démocratiser et de rendre accessible les arts lyriques et classiques dans la région. « Il y avait des familles, des jeunes, des personnes plus âgés, il y avait de toutes les catégories! Il y a même des gens qui nous ont remerciés de les avoir fait découvrir l’opéra », se réjouit Mme Chalfoun.

FOSE : Une 13ème édition qui surpasse les attentes￼

<a href="https://odyscene.com/programmation/sam-breton-3/">Sam Breton</a> présentera les supplémentaires de son one man show, Au pic pis à pelle, au Théâtre Lionel-Groulx les 14, 15 et 16 juillet. L’humoriste s’ouvre sur la reconnaissance qu’il a d’avoir sa place dans le milieu.



« Chaque fois que je joue dans les Laurentides, j’ai ben du fun! », s’exclame Sam Breton à l’approche de ses deux spectacles prévus à Sainte-Thérèse cette semaine. « Le matin quand je me lève et que j’ai un spectacle, je suis comme un enfant à Noël », poursuit-il quant à son plaisir constant de monter sur scène.



<h2>Ne rien prendre pour acquis</h2>



Depuis les premières représentations de son one man show, <a href="https://odyscene.com/programmation/sam-breton-3/">Sam Breton</a> constate avec émotions les salles combles et les supplémentaires qui s’accumulent : « Ça engendre un grand sentiment d’euphorie, mais les mots me manquent parce que c’est comme plus grand que moi. À chaque spectacle, je suis extrêmement reconnaissant ».



« Il y en a plein d’excellents humoristes qui, pour toutes sortes de raisons, vont vivre de leur métier, mais ne vont pas avoir la même portée que j’ai la chance d’avoir, poursuit Sam Breton. Je ne perds jamais de vue que j’ai un privilège. Alors c’est important pour moi de prendre la place, mais de bien la prendre. »



<h2>Au pic pis à pelle</h2>



Le spectacle qu’il jouera jeudi et vendredi, qui, en plus d’être son tout premier one man show, est celui qui lui a mérité le prestigieux prix Spectacle de l’année lors du Gala des Oliviers en 2020.



Même s’il a écrit son spectacle avant l’arrivée de la pandémie, <a href="https://odyscene.com/programmation/sam-breton-3/">Sam Breton</a> n’a pas eu à l’ajuster. C’est notamment parce que sa manière de faire de l’humour est principalement dédiée à l’anecdote: « C’est l’avantage d’être un raconteur. Raconter ce qui s’est passé hier est autant drôle demain, peu importe ce qui arrive ».



En rodage, Sam Breton constatait que ses billets se vendaient assez rapidement, réalisant la portée qu’il avait. C’était alors important pour lui d’amener son humour à un autre niveau: « J’ai une portée et je serais con de ne pas m’en servir. Alors je vais dans des sujets qui me touchent encore plus ».



Ainsi, il traite de sujets comme celui de ne pas vouloir d’enfants et même encore, du suicide. « Je me suis dit que ça serait le fun qu’entre les rires, il y ait un peu de réflexions de temps en temps, avec le défi de toujours garder ça très drôle », soutient-il.



Bien que la représentation de jeudi soit complète, il reste quelques billets de disponibles pour voir Sam Breton ce vendredi et samedi au Théâtre Lionel-Groulx. Pour s’en procurer, visitez <a href="https://odyscene.tuxedobillet.com/main/sam-breton">le site internet d&#8217;Odyscène. </a>

Balado de l’été avec Ludovick Bourgeois