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Après 1981 et 1987, la trilogie est maintenant complétée

Photo Christian Asselin – Alexandre Nachi (Arturo), le réalisateur Ricardo Trogi, la productrice Nicole Robert, et Jean-Carl Boucher.

Après 1981 et 1987, la trilogie est maintenant complétée

Publié le 27/07/2018

Ricardo Trogi et celui qui l’incarne sur grand écran depuis le lancement du film 1981, en 2009, Jean-Carl Boucher, de même que le comédien Alexandre Nachi (Arturo) et la productrice Nicole Robert, ont sillonné les Laurentides, le 22 juillet, pour présenter 1991, le dernier tome d’une trilogie autobiographique qui raconte les aventures rocambolesques du jeune réalisateur, de son enfance jusqu’à l’âge adulte.

D’abord présents en avant-midi à Sainte-Adèle, au Cinéma Pine et au restaurant Le Spago, pour y rencontrer les membres des médias, les artistes ont ensuite pris la direction du cinéma Saint-Eustache pour poursuivre la promotion de ce long-métrage dans lequel Ricardo, âgé de 21 ans, part pour l’Italie rejoindre sa Marie-Ève (Juliette Gosselin) qu’il considère comme «la femme de sa vie» .

Évidemment, rien ne se déroulera comme prévu. Dès son arrivée en sol italien, Ricardo perd la valise qui contenait notamment son passeport, son argent… et un produit destiné à masquer sa calvitie précoce. S’en suit un branle-bas de combats qui l’obligeront, entre autres péripéties, à dormir à la gare de train et à se rendre à l’ambassade canadienne.

«Bien sûr, j’ai changé les noms des personnages que j’ai rencontrés tout comme celui de celle que je courtisais à l’époque, mais tout s’est passé comme on le voit dans le film» , assure Ricardo Trogi qui, au gré de cette aventure, fera la connaissance d’Arturo, «un citoyen du monde» , d’une jeune demoiselle originaire de la Grèce qui s’entichera de lui, de Mamadou qui deviendra son colocataire… et du nouveau copain de Marie-Ève qu’il croyait pourtant être «la bonne» !

Jouer Ricardo

Jean-Carl Boucher campe le rôle de Ricardo depuis la sortie de 1981, en 2009. Rencontré au cinéma Saint-Eustache, il a affirmé n’avoir jamais ressenti de pression à emprunter les traits de celui qui le dirige sur le plateau.

«Dès le premier film, insiste Jean-Carl, Ricardo m’a mentionné qu’il ne souhaitait pas me voir faire une imitation de lui-même. Il me laisse donc jouer et je l’apprécie!»

«Quand est venu le moment de trouver mon alter ego, renchérit Ricardo Trogi, tout ce que je voulais, c’était un jeune homme aux cheveux et aux yeux bruns qui était calme. Jean-Carl répondait à ses critères» .

Depuis dix ans, il arrive régulièrement que Jean-Carl se fasse aborder dans la rue et qu’on l’appelle «Ricardo» , comme quoi ce rôle en est un qui a marqué et conquis le public québécois.

Des personnages connus

Récompensée lors du gala des du cinéma québécois pour le meilleur rôle de soutien féminin pour son rôle de Claudette, la mère de Ricardo, dans 1981, Sandrine Bisson, dont on a aussi apprécié le talent dans 1987, est de retour pour compléter la trilogie. On la voit d’abord inquiète de voir partir son unique fils en Europe, puis en panique lorsque celui-ci l’appelle de l’Italie pour lui annoncer qu’il a perdu argent et passeport.

Benito, le père de Ricardo, joué par Claudio Colangelo, est également de retour. Comme il l’a fait lors des deux premiers films, il agit une fois de plus comme un tampon auprès de son épouse, douée pour péter les plombs.

1991 est à l’affiche dès le 25 juillet un peu partout au Québec. Pour connaître les journées et heures de diffusion au cinéma de Saint-Eustache, il suffit de visiter le [http://cinemasteustache.ca].