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Amylie sous la gloriette

(Photo Yves Déry)

Amylie sous la gloriette

Publié le 10/07/2009

Ses textes procèdent d’une belle poésie naïve et les musiques sont très pop sucrée, la nouveauté sur disque prénommée Amylie inaugurait la gloriette du parc de l’église Notre-Dame-de-Fatima, lundi dernier, au plus grand plaisir d’une petite foule enthousiaste.

Cette gloriette, une jolie structure boisée offrant un espace scénique recouvert (merci monsieur le curé d’en avoir permis l’installation, c’est la mairesse Sylvie St-Jean qui le disait), cet équipement permettra donc de faire face aux soirées nuageuses sans devoir à chaque fois se réfugier à la Maison du citoyen, laquelle a aussi bénéficié de nouveaux aménagements qui améliorent la présentation de spectacles.

Mais revenons à cette jeune chanteuse qui écrit fort bien et compose avec style. La voix n’est pas puissante, mais le timbre s’avère très juste et la jeune femme a surtout une bonne diction, ce qui permet d’apprécier son écriture qui enrobe les sujets pour les rendre mélodieux. Les textes sont chargés et le débit souvent rapide, ce que l’on entend plus souvent chez les artistes européens.

La chanteuse nous a donc servi les chansons de son tout premier disque intitulé Jusqu’aux oreilles, avec cette fraîcheur et une spontanéité intrinsèques à son écriture. Il faut souligner la qualité de la musicienne puisque, de la guitare au piano et jusque dans la voix, Amylie a de toute évidence un sens musical intéressant.

Elle était accompagnée de Jean-François Lemieux, à la basse, qui a, semble-t-il, beaucoup contribué à ce premier disque, alors que Carl Bastien et Steve Caron complétaient l’orchestre.

Il s’agissait d’un choix tout à fait judicieux de la Ville de Boisbriand qui proposait ainsi une jeune artiste émergente à travers une offre multiculturelle.

Le Guinéen Alpha Thiam

Lundi prochain, 13 juillet, les Beaux lundis présenteront le musicien Alpha Thiam, qui fera vivre les musiques d’Afrique de l’Ouest, en compagnie de Nathalie Cora, qui joue effectivement de la kora, un instrument à cordes pincées, et le guitariste chanteur sera aussi flanqué sur scène par Moïse Yawo Matey, aux percussions, ainsi que Cédric Dind-Lavoie à la basse.

Alpha Thiam est auteur, compositeur et interprète, quoiqu’il nous sera difficile de commenter les textes qui sont en langues peule, mandingue et soussou. Sachez toutefois que le musicien fut gagnant du Sili de bronze des Nuits d’Afrique 2008 et que les mélodies, à défaut de comprendre les paroles, sont très belles.

Le spectacle d’une heure est donné au 305, chemin de la Grande-Côte. Sachez que la Maison des jeunes Sodarrid y tient désormais un petit kiosque avec du très bon café et des biscuits et que le tout se déplace au 955, boulevard de la Grande-Allée, en cas de pluie. La prestation débute dès 19 h 30 et vous devez apporter votre chaise.