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<em>Aladdin: </em>le vœu de Guillaume Turcotte

Guillaume Turcotte signe la mise en scène d’Aladdin

Aladdin: le vœu de Guillaume Turcotte

Publié le 30/12/2015

À défaut de refaire le monde, on peut parfois prendre congé de celui-ci pour un moment, le temps de s’aérer l’esprit, de s’amuser, de se dire que oui, la vie est belle. En tout cas, ce serait sans doute l’un des trois vœux que formulerait le metteur en scène Guillaume Turcotte s’il lui était donné de frotter la fameuse lampe, celle que l’on dit merveilleuse.

(Lire aussi: Qui est Guillaume Turcotte?)

Ce cadeau vif, joyeux et coloré qu’il souhaite vous offrir, c’est Aladdin, hommage à la comédie musicale, un spectacle qui prendra l’affiche du Théâtre Lionel-Groulx, dans quelques jours, et qui mobilisera une fois de plus le talent et les efforts d’un groupe d’étudiants passionnés de l’institution thérésienne, dans une production parascolaire parrainée par le service Socioculturel.

Avec des yeux d’enfant

«Ce sera une sorte d’hybride entre le film que tout le monde connait et la version qu’on en a fait à Broadway», résume le metteur en scène qui parle aussi d’un univers fantaisiste qui conserverait l’aspect et la dynamique du dessin animé. Un objet scénique qu’on pourrait regarder avec des yeux d’enfant, précise-t-il.

Une vingtaine d’interprètes endosseront les personnages de ce conte tiré des Mille et une nuits, dans lequel Aladdin, un jeune homme de condition modeste, amoureux de la fille du sultan, trouve une lampe dans laquelle était enfermé un puissant et amical génie qui, pour le remercier de l’avoir libéré, lui offre de réaliser trois vœux.

À noter que, dans cette nouvelle version, le génie de la lampe aura des traits féminins et que l’espiègle petit singe d’Aladdin se déclinera en trois personnages humains fortement typés. De même, le tigre de Jasmine deviendra la servante de celle-ci. Ils évolueront principalement dans deux lieux, le palais et le marché public de la cité d’Agrabah, avec quelques incursions dans le désert.

Le spectacle fait environ deux heures, incluant l’entracte, et contient vingt chansons : les huit qu’on retrouve dans le film, auxquelles s’ajoutent celles de la comédie musicale, toutes en français, dans des versions traduites par Guillaume Turcotte lui-même. «Ç’a été un beau défi. Il fallait en conserver le sens, faire entrer tout ça dans les temps, en respectant la rime et le punch», de dire celui qui aura sans doute bénéficié des talents d’auteur-compositeur-interprète qu’il a déjà exploités dans une autre vie.

Une équipe imposante

Outre les interprètes (qui chanteront, joueront et danseront), une bonne dizaine de musiciens feront entendre leur instrument, sous la direction de Marcus Savard-Lowry. C’est sans compter l’imposante équipe technique qui aura la responsabilité de mener à terme les conceptions d’Aurélie Marcoux (scénographie), Jonathan Beaudoin (costumes) et Étienne Fournier (éclairages). La production a pu également profiter des connaissances de Valérie Sauvageau (direction vocale), Nicolas Patry (chorégraphies) et Philippe Charbonneau (interprétation).

Tout ce beau monde, qui a été recruté au printemps, est à peaufiner les détails d’un spectacle qu’on a commencé à façonner en septembre et qui permet à des artistes amateurs, pourvus de quelques talents, mais qui ont choisi une autre orientation, de participer à une production toujours étoffée et relevée, qui bénéficie des installations professionnelles du Théâtre Lionel-Groulx.

«Ceux qui montent sur la scène le font par passion, pour vivre un moment qui changera peut-être leur vie. Ce spectacle-là, on le fait pour les bonnes raisons», résume Guillaume Turcotte qui vous invite à passer une bon moment, à entrer dans un autre univers, ailleurs, dans une autre époque. «Une bonne bouffée d’air frais», dit-il.

Le spectacle sera présenté les 8 et 9 janvier à 20 h, de même que le dimanche 10 janvier à 14 h. Billets : Odyscène, 450-434-4006, ainsi que sur le réseau Admission.