Sans doute l’église Sacré-Coeur recevra-t-elle un plus vaste auditoire, jeudi prochain, pour Martha Wainwright.
Et pourtant, David Myles arrivait à parler un français tout à fait suffisant pour faire le lien entre de très bonnes chansons et le public.
Le guitariste et chanteur s’avère un excellent compositeur qui fait rencontrer un son pop avec le folk, avec quelques balades romantiques, ce qui constitue finalement un très bon corpus musical.
La soirée de jeudi prochain sera donc elle aussi très folk, mais à la manière familiale du frangin Rufus, avec des atmosphères profondes et une voix très expressive.
La petite salle de type cabaret sise à l’angle du boulevard Labelle et de la rue Blainville, à Sainte-Thérèse, est faite sur mesure pour Martha Wainwright, qui devrait bien intéresser une personne par chaise disponible.
Billetterie : Théâtre Lionel-Groulx, 100, rue Duquet, Sainte-Thérèse. Information : 450-434-4006.

À l’église Sacré-Coeur: David Myles ou Martha Wainwright

Remarquez qu’il ne s’agit pas d’un divorce artistique, puisque Richard Abel demeure le producteur d’Influences, le tout dernier disque de Corneliu placé sous la direction de Guy St-Onge.
Il y aura beaucoup de monde sur la grande scène du Théâtre Lionel-Groulx, avec une dizaine de musiciens, des danseurs et le pianiste ainsi que le chanteur, qui se relayeront sur les planches pour se rejoindre le moment de quelques chansons.
«Ce sont des chansons qui ont marqué notre parcours, relate Corneliu avec l’assentiment du pianiste qui interprètera assurément Evita au clavier, tout comme La mélodie du bonheur et Chiquitita. L’Ave Maria est par ailleurs un duo incontournable, tout comme Catari qui leur a valu des ovations et qui constitue un moment fort du spectacle.
Sur le nouveau disque de Corneliu, comme dans le spectacle, se retrouvent aussi les titres La Quête, de Brel, Torna a Surriento, que le public redemande, ainsi que Time to say Goodbye aussi connu sous le titre Con te Partiro.
Bien sûr qu’il y aura un clin d’œil à Luis Mariano, dans cette mouture musicale très romantique, qui devrait faire dans les 2 h 15, et vous pouvez réserver vos billets pour ce spectacle présenté en matinée, soit à 15 h, en composant le 450-434-4006.

Au TLG, le 27 octobre: Abel et Corneliu

Des nouveaux titres, pour la plupart, mais aussi des anciens coups de cœur, à commencer par Cruel, issu de son album Quatre saisons dans le désordre. «Pour vous montrer que Chic de ville n’arrive pas de nulle part», a‑t‑il glissé.
Accompagné sur scène par trois musiciens à l’allure vintage (batterie, guitare électrique et contrebasse), Bélanger détonnait un peu avec son look de toujours (pantalon et chemise noirs, guitare acoustique en bandoulière) et sa crinière toujours aussi abondante, quoique davantage poivre et sel qu’à ses débuts.
Reste qu’au‑delà de l’évidente complicité qu’il entretient avec ses musiciens, particulièrement avec l’excellent contrebassiste Richard Gélineau et le très habile guitariste Michel Dagenais, c’est la voix de Bélanger qui impressionne, toujours aussi belle, riche et juste, comme si le temps n’avait eu aucune emprise sur elle. Cette voix dont on a aussi pu en apprécier toutes les nuances dans son interprétation rockabilly, la nouvelle signature de Bélanger, de Te quitter, complètement revisitée pour les circonstances et qui lui a valu sa première ovation de la soirée.
Vous êtes restés
Nettement plus détendu (et très drôle) en deuxième partie («Vous êtes restés», a‑t‑il soupiré d’aise à son retour de la pause), Bélanger a poursuivi son voyage dans le temps et le son du rockabilly, avec ses nouvelles chansons aux accents de folk, blues et country, toutes enrobées du rythme mélodieux de la contrebasse, particulièrement les Chacun pour soi (Chacun veut s’en sortir aimé, moi le premier), Pour être heureux (Je n’ai pas besoin du bonheur pour être heureux) et Avec mes amis (Avec mes amis, je ne suis jamais seul).
Si la nouvelle signature musicale de Bélanger semble plaire à son public, reste que les très belles Sèche tes pleurs, Rêver mieux et La folie en 4, cette dernière offerte en rappel par un Daniel Bélanger sans musiciens, avec pour seule compagne sa guitare, ont naturellement trouvé leur place dans ce nouveau répertoire.
Le nouvel album de Bélanger, Chic de ville, a reçu six nominations dans le cadre du prochain gala de l&#8217;ADISQ, dont celles du Choix de la critique et du Meilleur album rock.

Une soirée Chic de ville signée Daniel Bélanger