L’artiste peintre Diane Larose convie le public à l’événement Féérie de Noël qui se tiendra les 1er et 2 décembre à la maison Hamilton.
Tout au long de ce week-end, les arts visuels et la musique seront à l’honneur. D’abord, les murs seront ornés des tableaux réalisés par les élèves, enfants et adultes, de Mme Larose, laquelle enseigne la peinture depuis 18 ans, pour le compte de la Ville de Rosemère de même qu’au Centre d’art Diane Larose, consacré aux jeunes de 6 à 18 ans.
Les œuvres seront exposées durant tout le week-end, de 13 h à 16 h 30. À souligner, dès l’ouverture de l’exposition, le samedi 1er décembre, le public aura droit à un concert de 45 minutes offert par les musiciens de l’Orchestre symphonique des jeunes de Rosemère.
La maison Hamilton est située au 106, chemin de la Grande-Côte à Rosemère.
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La culture était à l’honneur le 7 novembre à Saint-Jérôme lors de la remise des prix mettant en valeur le travail des artistes des Laurentides dans les milieux des arts visuels, des métiers d’art et des arts médiatiques. 
Organisé par le Conseil de la culture des Laurentides (CCL), ce 29e gala a fait de nombreux heureux. Au total, plus de 10 000 $ en prix et en bourses ont été remis à cette occasion. Voici un portrait des dignes gagnants de la soirée.
Le prix Jeune relève a été attribué à la jeune et très talentueuse Sonia Paço Rocchia (Saint-Joseph-du-Lac) pour souligner la qualité de sa démarche artistique, l’aspect inventif et actuel de son travail et pour reconnaître son rayonnement international.
Poursuivons avec le prix Art-Affaires accordé à la Caisse Desjardins de la Rivière-du-Nord (Saint-Jérôme). Ce prix vient récompenser la généreuse implication de l’institution qui, depuis plus de 20 ans, a permis la consolidation du programme de médiation culturelle du Musée d’art contemporain des Laurentides grâce auquel plus de 100 000 enfants ont pu bénéficier d’un contact à l’art contemporain. 
Les villes s’investissent aussi dans la culture et le prix Municipalité a été remis à la MRC des Pays-d’en-Haut pour l’exercice novateur de médiation culturelle incarné dans le projet des Stations éphémères et pour son engagement dans une pratique émergente d’exposition hors les murs. Lors de la remise de ce prix, le jury a attribué une Mention spéciale à la Ville de Boisbriand pour souligner le choix des élus de développer un espace culturel dans le quartier du Faubourg Boisbriand. Grâce à cette prise de position, le parc des Francs-Bourgeois est ainsi devenu un lieu de création et d’exposition au bénéfice de la qualité de vie des citoyens. 
Le prix Ambassadeur a été remis à l’Atelier de l’île (Val-David) pour reconnaître le dynamisme de son approche associative depuis plus de 40 ans. 
Enchaînons avec le prix Art-Éducation octroyé cette année au Collège Lionel-Groulx (Sainte-Thérèse), pour la qualité des expositions présentées dans un cadre scolaire, pour avoir créé une occasion exceptionnelle d’apprentissage et tissé un lien ouvert à la communauté au bénéfice des élèves. «Ce qu’on aime, c’est voir allumer des étoiles dans les yeux de nos étudiants» , ont déclaré les lauréats du cégep. 
Le prix Passion a été attribué à Hélène Brunet Neumann (Val-David) pour souligner la qualité de ses projets et la diversification de ses implications dans le milieu culturel. 
Continuons avec le prix Excellence remis à Suzanne FerlandL (Sainte-Agathe-des-Monts) pour mettre en valeur la qualité de ses œuvres et leur intégration poétique dans l’environnement, ainsi que pour souligner son courage d’aborder les œuvres éphémères dans son projet d’envergure Sentier Art3, exposé au Parc régional Bois de Belle-Rivière à Mirabel. 
Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) a décerné le prix Créatrice de l’année dans les Laurentides à Barbara Claus (Wentworth-Nord). Le jury a salué la sensibilité et la richesse du travail de cette artiste en arts visuels qui allie divers matériaux et techniques avec un grand savoir-faire. 
Enfin, une fois tous les quatre ans, le CCL rend un hommage exceptionnel à un créateur laurentien de premier plan pour l’ensemble de sa carrière. Cette année, le prix Les Grands Soleils a été remis à l’artiste en arts visuels Bonnie Baxter (Val-David), dont le travail reconnu au niveau national et international représente toute la richesse, les talents et la créativité que renferment le Québec et les Laurentides.

Les artistes à l’honneur à Saint-Jérôme

Les Filionois ont un rendez-vous tout particulier à inscrire à leur agenda du 1er décembre: celui de l’ouverture officielle de la bibliothèque municipale qui sera désormais située sur la 36e Rue, sur le site même de l’ancienne caserne de pompiers de Bois-des-Filion. 
Évidemment, c’est un tout nouveau bâtiment qui accueillera les milliers de bouquins et documents audiovisuels entre ses murs puis les usagers que l’on souhaite nombreux à se porter détenteur d’une carte de membre. Des coûts de construction de 4 M$. 
Cette nouvelle bibliothèque remplacera celle ayant été construite à l’époque où Bois-des-Filion ne comptait encore que 5 000 habitants. Les choses ont bien changé depuis que les registres de la Ville notent quelque 10 000 citoyens. 
Or, la sophistication des technologies a non seulement transformé les modes de vie, mais elle en a radicalement modifié les habitudes de lecture. À l’instar des autres établissements de même vocation, la nouvelle bibliothèque de Bois-des-Filion se devait donc d’ajuster son offre de documents et d’adapter ses espaces aux besoins des visiteurs en vue de les fidéliser. 
<h3>Mission éducative, rendez-vous social</h3>
En se proposant comme troisième lieu de rencontre social, la bibliothèque municipale devient dorénavant un endroit où prendre un bon café et discuter, où s’adonner à des jeux vidéo, où écouter des histoires pour jeune public, où participer à des ateliers formateurs, où découvrir des conférenciers. 
Avec sa panoplie de nouveaux services dans cet espace agrandi, l’administration municipale a dû aménager une double surface, multiplier les effectifs et hausser son budget d’achat de livres, qui passera de quelque 30 000 bouquins à 50 000 éventuellement. Sans parler du reste, des sections ajoutées et de l’offre multimédia. 
L’endroit dispose en effet d’une section pour enfants avec son coin confortable pour l’heure du conte, d’un espace fermé pour les adolescents avec un téléviseur pour jeux vidéo et consoles disponibles à cette fin, un espace réservé aux ordinateurs publics et celui à Surface Studio pour le graphisme. 
<h3>Multimédia, dites-vous? </h3>
Au rang des nouveautés multimédias, notons les casques de réalité virtuelle qui deviennent des articles incontournables dans les bibliothèques. Celle de BDF en disposera de dix à utiliser sur place pour vivre en 360 degrés des expériences exploratoires. Des imprimantes en 3D également. 
Les petits ne seront pas en reste puisqu’ils auront droit à l’utilisation de livres à réalité augmentée. À partir d’une application spécifique sur la tablette, ils pourront en effet observer des images en mouvement en la plaçant au-dessus du livre papier. 
«C’est une bibliothèque multimédia du 21e siècle, souligne Marie-Hélène Lamy, la bibliothécaire. Dans cet espace à aires ouvertes, on invite les gens à communiquer ensemble. C’est un endroit où l’on va réunir la communauté.» 
Si vous êtes d’humeur sociable, que vous avez envie de prendre un p’tit café tout en discutant avec vos concitoyens, la nouvelle bibliothèque est peut-être un endroit à ajouter à votre carnet d’adresses.

Féérie de Noël à la maison Hamilton