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Une éclosion qui a fait neuf décès jusqu’ici

Depuis le 25 octobre dernier, on déplore neuf décès liés à la COVID-19, au CHSLD Drapeau-Deschambault. (Photo Claude Desjardins)

Une éclosion qui a fait neuf décès jusqu’ici

Publié le 25/11/2020

Au sortir du week-end, le CHLSD Drapeau-Deschambault apparaîssait tout en haut de la liste rouge des établissements québécois en situation critique, dans le contexte de la pandémie de COVID-19. La situation s’est toutefois améliorée, de telle sorte que l’institution thérésienne figure désormais sur la liste orange.

Ainsi, depuis le 25 octobre jusqu’au dimanche 22 novembre, on y a vu se multiplier les cas. Selon les données recensées jusqu’à cette date, on dénombrait 52 personnes infectées par le virus parmi les 127 résidents. Il en était de même pour 53 des 510 employés. Selon la direction de la Santé publique des Laurentides, un employé asymptomatique serait à l’origine de cette deuxième éclosion qui sévit depuis un mois dans l’établissement thérésien.

À ces données, la Santé publique ajoutait que depuis lors, 28 résidants et 40 employés en étaient rétablis et que d’autres étaient sur le point de l’être. Malheureusement, on déplorait neuf décès, tous liés à l’éclosion en cours.

Or, dans sa mise à jour du 23 novembre (données publiés le 24), la Santé publique des Laurentides rapportait 26 cas actifs de COVID-19 au CHSLD Drapeau-Deschambault, c’est à dire 20 % des résidants.

Quoi qu’il en soit, le CHSLD Drapeau-Deschambault demeure sous haute-surveillance (liste orange) et toutes les mesures requises ont été mises en place pour endiguer cette éclosion, assure-t-on à la direction de la Santé publique. Depuis que la MRC de Thérèse-De Blainville a été placée en zone rouge, d’ailleurs, les visiteurs y sont interdits, à l’exception des proches aidants significatifs.

Dépistage massif

Depuis le 25 octobre par ailleurs, on a identifié des zones chaudes (avec équipes dédiées) à l’intérieur de l’établissement, on a isolé les résidents, confiné des unités, procédé au dépistage massif de tous les employés et résidants, tout comme on a mis en place un comité de gestion de l’éclosion.

À ces mesures, s’ajoutent une surveillance des signes vitaux de tous les résidents deux fois par jour, une présence médicale plusieurs fois par semaine, la présence d’une infirmière dédiée à la zone chaude en tout temps, de même que l’enseignement et la réalisation d’audits sur l’utilisation appropriée des mesures de protection individuelle et sur le lavage des mains.

À titre comparatif, notons que, lors de la première éclosion survenue au printemps, on avait recensé 23 cas parmi les résidents et 12 chez les employés. On avait aussi déploré six décès.