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Will Smith interprète deux versions de lui-même, dont une créée de façon numérique.

Une expérience cinématographique qui en met plein les yeux

Publié le 19/10/2019

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: L’homme gémeau.

Au fil des décennies, les cinéphiles ont vécu plusieurs révolutions cinématographiques. On en a fait du chemin depuis les projections muettes en noir et blanc. Sommes-nous à l’aube d’un bouleversement avec cette réalisation de Ang Lee (Tigre et dragon, Souvenirs de Brokeback Mountain)? Tournée en 4K, en 3D et à 120 images par seconde (la norme internationale est de 24), ce format a de quoi nous en mettre plein les yeux.

L’intrigue débute alors que Henry Brogan, un tireur d’élite capable d’atteindre sa cible sur un train à grande vitesse, en est à sa dernière mission avant sa retraite. À la suite d’une discussion en compagnie d’un ami, ses supérieurs le suspectent d’être en possession d’informations confidentielles et placent un contrat sur sa tête en vue de l’éliminer. C’est un jeune tireur agile et énergique qui est en charge d’effectuer cette tâche. Les deux hommes se mesurent au cœur des combats et des poursuites jusqu’au moment où Henry découvre que son adversaire est son clone.

Divertissant et rythmé, mais pas novateur

Bien qu’il soit divertissant et rythmé, le scénario n’offre rien de novateur. C’est l’éternel duel entre un duo d’experts, où les retournements de situation peuvent être prédits prématurément.

Le cinéaste mise plutôt sur le côté technique de sa production, un aspect qui m’a grandement impressionné. Les images ahurissantes d’une pureté et d’une clarté nous renversent. Les mouvements sont fluides, on détecte une profondeur au sein de l’arrière-plan et la puissance des couleurs nous donne le sentiment d’être auprès des personnages. De multiples agencements de caméra en profitent (la séquence en continu en moto à travers les ruelles et l’affrontement au fond des catacombes), rendant l’expérience plus concrète.

Will Smith (Mauvais Garçons, Aladdin) interprète deux versions de lui-même. Son homologue a été rajeuni numériquement et la prouesse est remarquable. Le segment où ils sont joue contre joue atteste de la qualité des effets spéciaux. L’acteur démontre encore une fois son talent durant les scènes d’action et de cascades. Mary Elizabeth Winstead (10 Cloverfield Lane, La Chose), qui l’accompagne lors de son périple, ne s’en laisse pas imposer tandis que Clive Owen (Les Fils de l’homme, L’Homme de l’intérieur) en antagoniste ne propose pas une performance mémorable.

J’espère réellement que cette nouvelle technologie sera utilisée davantage dans les années à venir, puisqu’elle optimise tellement le plaisir d’être assis face à un écran géant.

La semaine prochaine, il sera question du film Maléfique: Maîtresse du mal.

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com], afin de consulter les critiques cinéma, jeux vidéo et technologiques.

Ma note: 8/10