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Onze ans ont passé depuis que Sylvester Stallone a personnifié Rambo. Il le reprend dans le cinquième volet de cette saga cinématographique.

Rambo – La dernière mission: Un héros qui ne veut pas mourir

Publié le 25/09/2019

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Rambo – La dernière mission.

On ne peut pas nier que Rambo est une icône d’Hollywood. Depuis son apparition au grand écran en 1982, ce soldat américain perturbé par les horreurs qu’il a vécues, utilise l’agressivité pour trouver un certain équilibre en combattant le mal par le mal.

Cela fait maintenant dix ans que John Rambo tente de vivre paisiblement sur les terres d’une famille au Texas. Il y gère un vieux ranch en élevant, veillant et protégeant Gabrielle, une jeune femme se préparant à aller à l’université. Hélas, elle ignore les conseils qui lui sont dictés et s’aventure au Mexique à la rencontre de son père, qui l’a quittée il y a longtemps. Quand elle ne rentre pas à la maison, John traverse la frontière et s’aperçoit rapidement qu’elle a été enlevée par le cartel local faisant du trafic sexuel.

Le sang gicle

Contrairement aux précédents opus, les traumatismes de Rambo sont peu explorés. Le scénario est mince, exposant une histoire de pure vengeance. On soumet le portrait des personnages, un terrible événement survient et fera sortir le héros de sa quiétude, les criminels (de méchants Mexicains stéréotypés) vont le confronter et un massacre colossal vient clore le récit.

Il n’y a pas de zone grise au sein des antagonistes, ils sont barbares, ne pensent qu’à eux et n’ont aucun remords. Semblable à ceux qu’on retrouvait dans les années 1980.

En vue de contrebalancer, la réalisation de Adrian Grunberg (Prison tout inclus) est rythmée avec beaucoup de violence. Ce dernier point était une lacune lors du quatrième volet paru en 2008. Cette fois-ci, le sang gicle et les corps sont déchiquetés ou décapités. L’acte final est une boucherie alors que la vedette piège la racaille sur son propre terrain de jeu.

Sylvester Stallone (Rocky, Les Sacrifiés) réussit légèrement à développer le chemin parcouru par ce vétéran du Vietnam. J’aurais aimé en découvrir davantage, puisque la promotion du long métrage mise sur la conclusion de la franchise (mais est-ce vraiment le cas? ). Malgré une présence plus importante d’Yvette Monreal (à l’affiche de la future série Stargirl) que les autres dans les rôles secondaires, le reste de la distribution n’arrive pas à se démarquer face au septuagénaire.

La semaine prochaine, il sera question du film Vers les étoiles.

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Ma note: 7,5 / 10