Pour y arriver, ont été transformées ou plutôt adaptées les boîtes de perception des autobus en boîtes de dons pour Moisson Laurentides.
«Comme chaque année, le service est gratuit pour les usagers les 24, 25, 31 décembre et 1er janvier, d’expliquer le nouveau président du CIT Laurentides, Pierre Charron. Durant ces quatre jours, les clients étaient invités à faire un don sur une base volontaire.»
Cette première collecte mobile a regroupé une centaine de véhicules au sein des 14 municipalités desservies par l’organisme régional. Notons que le taux de fréquentation maximal a été observé les 24 décembre et 31 décembre.
À savoir
Le CIT Laurentides offre un service de transport en commun régulier et adapté, par autobus, et taxi collectif à une population de 368 000 personnes. De plus, en août dernier, le conseil intermunicipal de transport des Laurentides adoptait ses grilles tarifaires pour l’année 2014. Aussi, depuis le 1er janvier 2014, la tarification unique permet de se déplacer sur tout le territoire, et ce, de façon illimitée. Elle est valable tant pour le transport régulier qu’adapté. Du point de vue de la tarification, les laissez-passer mensuels ou les livrets coûtent également moins cher qu’il y a 10 ans. Un laissez-passer mensuel payé 120,75 $ il y a 10 ans coûte aujourd’hui 105 $. Un billet acheté au prix de 5,25 $ il y a 10 ans revient aujourd’hui à 4 $ depuis le 1er janvier 2014.

Une première édition réussie: 4 432 $ pour Moisson Laurentides

Il est important de préciser qu’il ne s’agit pas d’un forum, mais bel et bien d’une consultation directe où les citoyens sont appelés à prendre part à trois tables de réflexions thématiques animées par des personnes-ressources.
Ainsi donc, environnement et aménagement urbain animeront une table, tandis que les loisirs et les saines habitudes de vie constitueront la préoccupation d’un autre groupe de citoyens. La sécurité et les transports regrouperont un ensemble de préoccupations dont on traitera à une troisième table. On peut bien évidemment collaborer à plus d’une table de discussion, selon ses intérêts et préoccupations.
L’exercice complet ne durera que deux heures, soit de 13 h à 15 h, et vous pouvez également y prendre part via Internet, en remplissant le formulaire de sondage d’opinion, qu’il faudra ensuite déposer à la bibliothèque ou à l’hôtel de ville. Le sondage sera mis en ligne à compter du 5 février et devra être retourné au plus tard le 15 mars.
Tous y sont invités et, au premier chef, les personnes âgées, puisque la politique municipale Amie des aînés est présentement en pleine élaboration.
«Soulignons que le plan d’action de la Politique familiale comprendra aussi un volet spécifique aux aînés, puisque leur contribution est essentielle au dynamisme de notre communauté», précisait la conseillère Lynn Dionne, qui est déléguée à l’environnement et au développement durable, ainsi qu’à la famille, à la jeunesse et à la politique familiale des aînés. Conseillère la plus expérimentée de l’équipe Ayoub, Mme Dionne est aussi présidente du comité consultatif d’urbanisme.
Retenez que le centre Louis-Saint-Laurent est sis au 4, boulevard de Montbéliard, et sachez qu’un goûter léger sera servi et qu’un espace est réservé aux enfants pour qu’ils puissent s’amuser.
«La consultation publique et le sondage nous permettront de mieux cerner les nouvelles réalités et les besoins des familles d’aujourd’hui», de résumer le maire Ramez Ayoub. Pour davantage de renseignements, vous pouvez communiquer au 450‑621‑0611, poste 266.
Deux stationnements sont accessibles gratuitement, et l’on peut aussi laisser la voiture à la Place Lorraine s’il y avait débordement. C’est tout juste de l’autre côté du boulevard De Gaulle.
Une mise à jour de la Politique familiale découlera de cet exercice ainsi que de la compilation du sondage.

Consultation familiale à Lorraine

Au centre de prévention suicide le Faubourg, on a géré, l’an passé, pas moins de 9 752 appels téléphoniques, dont 5 841 concernaient des personnes en situation de détresse ou de crises (donc suicidaires). 810 appelants étaient des proches d’une personne suicidaire, 719, des personnes endeuillées à la suite d’un suicide, 727, des intervenants ou organismes, alors que 1 655 appels concernaient des demandes d’informations. «Oui, c’est énorme, confirme la directrice générale du centre, Amélie Gauthier. C’est environ 20 à 30 appels par jour.»
On constate par ailleurs que la majorité des appels reçus sont enregistrés entre midi et 23 h 30. «Nous ne recevons presque pas d’appels téléphoniques le matin et la nuit», constate la jeune femme.
Comme un grand nombre d’organismes en lutte perpétuelle pour la recherche de financement, le centre de prévention suicide le Faubourg doit composer avec une équipe restreinte, alors qu’elle aurait cruellement besoin de deux intervenants de plus pour gérer la ligne de crise. «L’intervenante passe, en moyenne, entre 30 minutes et une heure avec une personne. Elle doit ainsi gérer deux lignes téléphoniques à la fois», ajoute Mme Gauthier.
Les hommes
Alors que l’organisme vit actuellement sa plus grosse période de l’année (celle-ci débute en décembre et se termine en avril), on indique que plusieurs facteurs prédisposent à la crise suicidaire. Les problèmes de santé mentale, la dépression, la toxicomanie, l’impulsivité et le fait… d’être un homme.
«Vous savez, les hommes aussi demandent de l’aide, mais pas comme une femme. Contrairement à la femme qui pleure, l’homme qui a besoin d’aide sera frustré, choqué, voire agressif. C’est une façon pour lui de dire: au secours!», explique Amélie Gauthier.
Si les facteurs de risque sont multiples, on peut cependant voir en tête de liste la séparation, la perte d’emploi avilissante ainsi que la masculinité traditionnelle (rude) dont les mythes restent bien ancrés (un homme ne pleure pas, etc.).
«Effectivement, il y a plus de femmes qui appellent sur la ligne d’aide, poursuit la directrice. On note cependant que ce sont les proches qui appellent pour un homme. Et lorsque nous entrons en contact avec eux, 95 % des hommes sont soulagés, contents qu’une personne près de lui ait su flairer qu’il y avait un problème, quelque chose qui clochait.»
L’âge médian des personnes qui téléphoneront à la ligne d’aide se situe entre 30 et 45 ans. Les hommes, pour leur part, représenteront les 25 à 47 ans. «Il faut savoir qu’une fois l’appel terminé, un suivi très pointu pour les gens en détresse sera mis en place, assure Mme Gauthier. Soyez assuré que lorsque l’on raccroche avec une personne, cette dernière n’est plus en danger.»
Souper spectacle
Il est à noter qu’un souper spectacle-bénéfice au profit du Centre de prévention suicide le Faubourg sera présenté le 26 mars prochain, au 16, rue de la Gare, à Saint-Sauveur (Carol à Gogo). Au coût de 100 $, la soirée prévoit un souper de 7 services et musique (Stephen Mc Nicoll et Meredith Marshall). On se renseigne au [www.croquelavie.org].
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Semaine nationale de prévention du suicide: 1 866 APPELLE