La Ville de Rosemère annonce la mise en oeuvre d’un projet pilote pour la modernisation de l’éclairage public et la tenue d’un sondage en ligne sur ce projet. L’objectif du projet de modernisation est de réduire la consommation d’électricité, la pollution lumineuse et d’augmenter la sécurité dans les rues de Rosemère.
«Ce virage écoénergétique dans l’éclairage des rues consiste à convertir l’éclairage actuel au sodium haute pression (SHP) en éclairage aux diodes électroluminescentes (DEL) afin de profiter des avantages économiques et écologiques offerts par cette technologie. Cette décision témoigne de notre désir de préserver l’environnement, de maintenir la santé financière de la Ville et de demeurer à l’écoute des citoyens», soutient Madeleine Leduc, mairesse de la Ville de Rosemère.
Après avoir consulté l’avis de santé publique de la direction régionale de santé publique du CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, la Ville de Rosemère a choisi d’opter pour de l’éclairage DEL à 3000 K puisqu’il ne représente pas de risque pour la santé de la population. L’avis de santé publique est disponible à l&#8217;adresse [www.dsp.santemontreal.qc.ca]. L’éclairage DEL 3000 K permettra une meilleure visibilité et sécurité dans les rues, tout en procurant un éclairage plus chaleureux.
Le projet pilote se déploiera sur les rues Bertrand et Blanchard. Les travaux de conversion dans ce secteur ont débuté le 4 avril dernier. Des luminaires DEL de 3 000 K, d’une intensité lumineuse de 67 watts, ont été installés sur la rue Bertrand. Par ailleurs, la rue Blanchard recevra un éclairage DEL de 3000 K, mais d&#8217;une intensité de 41 watts.
Ainsi, la Ville souhaite connaître l’opinion de l’ensemble de la population de Rosemère sur le niveau d’intensité lumineuse (67 watts ou 41 watts) qui répond le mieux aux attentes. Pour faire connaître leur point de vue, les citoyens sont invités à se rendre sur le site Web de la Ville [www.ville.rosemere.qc.ca] du 10 au 30 avril 2017. L’opinion des citoyens est importante dans le choix que la Ville fera.
À la suite de cette consultation, la Ville procédera, par étapes, à la conversion de l’ensemble de ses luminaires de rues en fonction des résultats obtenus lors de ce projet pilote. Pour toute question, les citoyens sont invités à communiquer avec la direction des Services techniques et des travaux publics au 450 621-3500, poste 3300.
&nbsp;

Les fortes pluies qui sont tombées sur les Basses-Laurentides au cours des 72 dernières heures ont provoqué d’importantes inondations, à Sainte-Thérèse, Rosemère, Blainville et Bois-des-Filion, notamment, où des résidences ont dû être évacuées.
À Sainte-Thérèse, c’est la rivière aux Chiens qui est sortie de son lit, inondant les rues de Roussy, de Rouen et du Parc; la rue Blainville Ouest, entre les rues Coursol et de Rouen; la rue de la Rivière, entre les rues Blainville et Ouimet; et la rue le Bouleteau. Ces artères du centre-ville thérésien ont été fermées à la circulation puisqu’il est devenu impossible d’y circuler en raison des importantes quantités d’eau qui s’y sont accumulées.
Ce sont les citoyens qui ont prévenu les services d’urgences de la situation à compter de 21 h 45, jeudi soir, voyant que l’eau commençait à pénétrer au sous-sol. Quelque trente résidences ont finalement été évacuées. Une dizaine de personnes, ayant nulle part où aller, ont par ailleurs été accueillies dans un centre d’hébergement de Sainte-Thérèse.
Vendredi matin, les techniciens d’Hydro-Québec étaient sur place. L’électricité avait été coupée pour éviter que des courts-circuits provoquent des incendies.
Ailleurs dans la région
La rivière aux Chiens n’est pas le seul cours d’eau à être sorti de son lit. À Bois-des-Filion, la rivière des Mille-Îles à jouer le même tour aux citoyens. À Pointe-Calumet, le lac des Deux-Montagnes, a aussi fait des siennes.
Au moment d’écrire ces lignes, le ministère de la Sécurité publique considérait les inondations comme mineures et continuait de surveiller la situation de près, en Montérégie, entre autres, où la rivière Yamaska débordait.
&nbsp;

Des rues de Sainte-Thérèse inondées

Ayant remporté les quatre circonscriptions des Basses-Laurentides, à savoir Mirabel, Deux-Montagnes, Groulx et Blainville lors du dernier scrutin provincial, les députés actuels ne peuvent que se réjouir de l’ajout d’une nouvelle circonscription, appelée Les Plaines, sur leur territoire en vue des élections de 2018.
Rappelons que la Commission de la représentation électorale du Québec (CRE) a, dans sa décision finale, ajouté deux nouvelles circonscriptions sur le territoire de la région des Laurentides-Lanaudière, une dans les Basses-Laurentides et une dans les Hautes-Laurentides. Elle apporte aussi des modifications aux circonscriptions de Mirabel, Blainville et Groulx, et maintient celle de Deux-Montagnes dans ses délimitations actuelles.
Maintenant au nombre de trois, à la suite de l’exclusion du député de Groulx, Claude Surprenant, du caucus de la Coalition Avenir Québec (CAQ), les députés caquistes des Basses-Laurentides ont accueilli fort favorablement la décision de la CRE, eux qui étaient en faveur des scénarios que celle-ci avait avancés dans ses deux premiers rapports.
À leurs yeux, la décision de la CRE de créer de nouvelles circonscriptions dans les Laurentides «illustre de manière positive l’important développement économique et l’attrait de la région pour les jeunes familles qui sont nombreuses à venir s’y installer».
Commentaires positifs des députés caquistes
Pour le député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, ce redécoupage s’avérait plus que nécessaire afin d’assurer une représentation adéquate de la population. «À ce jour, le nombre de circonscriptions incluses dans les Laurentides est inférieur au poids que cette région devrait avoir dans la province, en raison de l’importante croissance qu’elle a connue depuis les dernières années», a commenté celui qui est responsable du caucus caquiste dans la région des Laurentides.
«Depuis trop longtemps, les électeurs de nos circonscriptions étaient nettement sous-représentés à l’Assemblée nationale. Je tiens donc à offrir mes sincères félicitations à la CRE pour le travail effectué, ainsi que pour la décision prise de scinder le territoire de Mirabel dans le but de mieux refléter la représentation démographique de notre région», a déclaré, de son côté, la députée de Mirabel, Sylvie D’Amours.
Pour ce qui est du député de Blainville, Mario Laframboise, celui-ci se réjouit de constater que l’ensemble des électeurs blainvillois, plutôt que 80 % comme c’est le cas actuellement, seront dorénavant regroupés dans une seule et même circonscription.
«Les changements qui seront apportés à la carte électorale permettront de récupérer l’ensemble du territoire. Je suis fier de pouvoir éventuellement porter la voix de tous les citoyens de Blainville à l’Assemblée nationale, tout en poursuivant mon travail avec les Filionois et les Lorrains», de mentionner celui-ci.
… et du député indépendant
Enfin, le député indépendant de Groulx, Claude Surprenant, qualifie de «juste et équitable» la décision finale rendue par la CRE d’ajouter deux nouvelles circonscriptions dans la région des Laurentides-Lanaudière.
«La forte croissance démographique de la couronne nord y rendait nécessaire l&#8217;ajout de deux circonscriptions, au bénéfice d&#8217;une représentativité accrue et correspondant à son poids démographique. Cela, souhaitons-nous, va contribuer au rééquilibre des forces et engendrer une meilleure écoute des intérêts et besoins de la population de notre région», a fait savoir celui-ci.
Lire aussi: <a href="http://bn.nordinfo.com/actualites/une-nouvelle-circonscription-voit-le-jour-dans-les-basses-laurentides/">Une nouvelle circonscription voit le jour dans les Basses-Laurentides</a>

Redécoupage électoral: les députés des Basses-Laurentides se disent satisfaits

Un projet pilote pour l’éclairage public est débuté à Rosemère