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Un organisme qui joue le rôle de cupidon entre parrains et filleuls

Photo Christian Asselin – David Lavallée, directeur général de Parrainage civique Basses-Laurentides, et Chloé Campeau, technicienne en travail social.

Un organisme qui joue le rôle de cupidon entre parrains et filleuls

Publié le 19/03/2018

Depuis plus de 30 ans, l’organisme Parrainage civique Basses-Laurentides jumèle des personnes vivant avec une déficience intellectuelle avec un parrain ou une marraine. Le jumelage est loin d’être fait au hasard, alors qu’autant les accompagnateurs que les accompagnés sont triés sur le volet.

Une soixantaine de personnes sont actuellement jumelées à un parrain ou une marraine dans les Basses-Laurentides, grâce aux efforts de David Lavallée, directeur général de l’organisme, et de Chloé Campeau, technicienne en travail social. Toutefois, la liste d’attente est bien remplie, alors que plus de 70 autres attendent patiemment qu’on leur trouve le compagnon ou la compagne idéale.

«Notre processus de sélection est assez strict, explique M. Lavallée. Nous prenons au moins un mois avant d’accepter un bénévole. Celui-ci doit passer à travers quelques étapes. Nous vérifions les antécédents judiciaires, mais nous voulons surtout bien connaître la personne. Quelles sont ses motivations, ses hobbys, ses attentes, ses craintes? Qu’est-ce qu’elle fait dans la vie?»

Avant que l’organisme n’appelle enfin un filleul pour lui annoncer qu’on lui a trouvé un parrain ou une marraine, celui-ci a aussi été rencontré.

«Les activités de petits groupes que nous organisons nous permettent de bien connaître nos filleuls, de connaître leur réseau, leurs intérêts. Quand nous arrivons à la fin du processus, nous avons déjà une bonne idée du parrain qui pourrait lui convenir. Ce ne sera donc pas nécessairement le premier filleul sur la liste que nous appellerons, mais bien celui qui lui sied davantage. Il faut que ça fit», de dire David Lavallée.

Plus qu’une gardienne

Le rôle que joue le parrain ou la marraine dans la vie de son filleul est d’une extrême importance. C’est pourquoi, lorsqu’on recherche un parrain ou une marraine, on s’assure que ce dernier est là pour les bonnes raisons et surtout, qu’il est là pour rester.

«Le parrain ou la marraine n’est pas une gardienne, c’est une valeur ajoutée dans la vie de nos filleuls. Il y a quelqu’un, autre que leurs parents ou leurs frères et sœurs qui s’intéressent à eux, avec qui ils peuvent partager leur quotidien, leurs inquiétudes», insiste David Lavallée, qui a vu sa vie transformée au contact de filleuls au cours des 17 années qu’il a passées à Parrainage civique.

«Ce sont des gens de cœur, sans filtre, qui te parlent, qui te prennent dans leurs bras. Ils apprécient tout. Ce sont des gens travaillants et performants. Et de voir des relations d’amitié, telles que celles que l’on crée entre parrains et filleuls de tout âge, qui durent, c’est merveilleux!»

Pour devenir parrain ou marraine, il suffit de contacter l’organisme par courriel à

info@parrainagecivique.ca, ou par téléphone au 450 430-8177. Pour en apprendre davantage:

[parrainagecivique.ca].