Mis en place par le ministère de la Santé et des Services sociaux, le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) a pour objectif de diminuer la mortalité par cancer du sein en invitant les femmes à passer une mammographie de dépistage à chaque deux ans.
Il s’avère particulièrement avantageux pour les femmes de participer à ce programme essentiel pour le maintien de leur santé. Au Québec, toutes les femmes âgées de 50 à 69 ans reçoivent une lettre leur offrant la possibilité de participer au PQDCS. Les citoyennes du territoire de Thérèse-De Blainville n’ayant jamais été atteintes d’un cancer du sein antérieurement peuvent ainsi bénéficier du programme de dépistage en prenant rendez-vous à la clinique de radiologie Imagix Sainte-Thérèse en composant le 514 866-6622.
Depuis le déploiement du Programme québécois de dépistage du cancer du sein dans la région des Laurentides, plus de 62 % des femmes y ont participé. «Nous souhaitons qu’au minimum 70 % des citoyennes de notre région puissent obtenir un dépistage du cancer du sein, de manière à ce que nos équipes puissent rapidement intervenir en cas de besoin et ainsi contribuer à la qualité de vie des femmes d’ici», précise M. Jean-François Foisy, président-directeur général du CISSS des Laurentides.
Pour connaître l’ensemble des centres de dépistage désignés du cancer du sein de la région des Laurentides, il est possible de consulter la section «soins et services / Programme québécois de dépistage du cancer du sein» du site Internet du CISSS des Laurentides à l’adresse: [www.santelaurentides.gouv.qc.ca].

«Cette année, on a eu la chance de pouvoir faire plusieurs activités en marge de cette journée. C’est la première fois que cela prend autant d’ampleur» , se réjouit la coordonnatrice de la Maison des mots, Ilham Gaudreau.
Le lundi 28 janvier, les enfants fréquentant la maternelle de l’école Saint-Pierre, à Sainte-Thérèse, ont pris part à une chasse aux mots, un atelier ludique qui leur a permis d’explorer la bibliothèque scolaire.
Le lendemain, des élèves d’âge préscolaire de l’école Alpha, à Rosemère, ont pu à leur tour se familiariser avec l’univers des livres, en participant à une chasse au trésor à la bibliothèque municipale.
Dans les deux cas, ces rencontres ont été l’occasion de raconter des contes et des fables, des moments qui ont également été fort appréciés par les petits.
«Nous avons vécu deux très belles expériences» , souligne l’agent de mobilisation, de recrutement et de visibilité à la Maison des mots, Éric Grignon. Bien que son mandat soit maintenant terminé, celui-ci est convaincu que ces collaborations vont perdurer et peut-être même donner lieu à d’autres rencontres entre le groupe d’alphabétisation populaire et les écoliers.
C’est d’ailleurs ce que souhaite Mme Gaudreau, qui voit en ces activités de belles occasions de promouvoir la lecture, mais également de donner de la visibilité à l’alphabétisation populaire.
<h3>Et les adultes?</h3>
La lecture est certes bénéfique pour les enfants, mais elle l’est tout autant pour les parents et les grands-parents. Au Canada, 48 % des adultes ont de faibles compétences en littératie. Dans 17 % des cas, on parle d’un niveau qui se situe au seuil minimal, c’est-à-dire que les gens sont incapables, par exemple, de lire la posologie figurant sur une bouteille de médicaments.
La Maison des mots accompagne ces personnes. Certaines d’entre elles ont d’ailleurs présenté, le vendredi 1er février, de brillantes improvisations inspirées de contes populaires, une activité s’inscrivant dans le cadre de la Journée d’alphabétisation familiale.
<h3>Un problème de société</h3>
Ilham Gaudreau explique que l’analphabétisme est un problème de société qui est étroitement lié au cercle de la pauvreté. «Nous avons de plus en plus de jeunes dans la vingtaine qui ont recours à nos services» , souligne-t-elle, ce qui n’est pas sans rappeler le manque de ressources pour les élèves en difficulté, qui a été maintes fois décrié au cours des dernières années.
«Ce n’est pas parce que tu es analphabète que tu ne sais rien. Tu as des acquis, des expériences de vie, renchérit Mme Gaudreau. C’est important que le gouvernement prenne cela au sérieux, qu’il y ait une stratégie. Les gens, ils veulent travailler. Il faut juste qu’on leur fasse confiance comme société.»

Encourager la lecture en famille... et contrer l’analphabétisme

Encourager la lecture en famille… et contrer l’analphabétisme

Dans son dernier rapport annuel, Amnistie internationale souligne une situation où le fossé n’a jamais été aussi profond entre, d’un côté, les engagements de pays, les traités et les textes de lois et, de l’autre la réalité sur le terrain. «Les femmes sont encore considérées comme des citoyennes de seconde zone… Harcèlement, répression, droits bafoués, violence physique et verbale… la situation mondiale des femmes est jugée inquiétante, malgré quelques lueurs d’espoir…».
Soulignons que 2020, sera l’année du 40e anniversaire de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. En raison de l’ampleur et de l’impact de la vague #MeToo, de la montée des populismes, des intolérances raciales et religieuses, des inégalités, les femmes s’unissent pour exiger le respect.
Ce respect doit se réaliser par des gestes concrets de l’État en santé, en éducation et dans l’ensemble des services publics et des programmes sociaux; au travail, dans nos familles, dans la rue et dans les endroits publics, sur les réseaux sociaux, dans nos relations, notamment, intimes et amoureuses. Par le respect de nos droits les plus fondamentaux, le respect ça se manifeste dans toutes les sphères de notre vie.
Pièce de théâtre
À Sainte-Thérèse, la Journée internationale des femmes sera aussi festive avec l’artiste invitée Denise Guénette et sa pièce de théâtre intitulée: «J’ai pas vu l’temps passer… ».
«C’est un spectacle d’humour, parsemé de moments d’émotions et de réflexion. Présenté sous forme de monologues théâtralisés et de sketches, il est entrecoupé de chansons connues et inédites que le public peut fredonner. Le spectacle vous offre en dents de scie, un survol de la vie… à partir du baptême jusque dans le milieu amusant et bouleversant du centre d’accueil. C’est un voyage dans l’univers des personnes qui ont gardé la joie de vivre, un cœur jeune, un esprit alerte…et un brin de folie. Venez chanter, rire et danser avec Denise!».
Denise Guénette est une artiste qui a dirigé pendant 25 ans son théâtre La Pente Douce, à Saint-Damase de Matapédia, en Gaspésie. En 1971, elle remportait le 1er prix au festival de la chanson de Granby. Elle a présenté plus d’une vingtaine de spectacles inédits, dont elle a composé tous les sketches, les monologues et les chansons, au Québec et en France. Elle joue, elle chante, fait la mise en scène, confectionne les costumes, conçoit la publicité et accueille le public à l’entrée!
Avant la pièce de théâtre, il y a le mot d’accueil, le mot de la présidente d’honneur, un hommage et un brunch. Cette Journée internationale des femmes s’adresse à toutes et à tous. C’est un événement public, gratuit et mixte. Contribution volontaire. Pour réservations: 450 437-0890.

Un nouveau centre de dépistage du cancer du sein à Sainte-Thérèse