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La mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, a présidé une brève cérémonie, en présence des conseillers municipaux Christine Beaudette, Lori Doucet, Érick Rémy, Jonathan Thibault et Jean-Fançois Hecq, André Lapointe, directeur général par intérim, Katy Bonenfant, infirmière au CHSLD Drapeau-Deschambault, Édith Groulx, infirmière auxiliaire au même endroit, Karine Desaulniers, sergente à la RIPTB, Éric Huard, agent à la RIPTB, Simon-Pierre Brazeau, lieutenant au Service de sécurité incendie de Boisbriand, et Jeannot Bussières, pompier.

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Les drapeaux étaient en berne dans toutes les municipalités des Basses-Laurentides et du Québec, le jeudi 11 mars, jour anniversaire de la pandémie de COVID-19. (Photo Claude Desjardins)

Un moment de recueillement et de commémoration

Publié le 16/03/2021

La Québec tout entier a fait une pause, jeudi dernier, alors qu’on avait ciblé la journée du 11 mars pour marquer le premier anniversaire de la pandémie de COVID-19. Bilan affiché ce jour-là : 295 390 personnes infectées et 10 518 décès, au Québec seulement.

Quand on se souvient dans quelle sorte d’insouciance nous abordions collectivement la chose, à pareille date, l’an dernier, nous étions loin de nous douter que nous serions plongés presque aussitôt dans une crise sanitaire majeure. En l’espace de quelques jours, la population a dû accepter, avec un certain ahurissement, de changer radicalement ses habitudes.

Fermeture des commerces, des écoles, pertes d’emplois, appels à limiter les contacts physiques, imposition du port du masque, le virus s’est répandu comme une traînée de poudre, prenant tout le monde à contre-pied, y compris le milieu médical, qui voyait apparaître un ennemi pour le moins difficile à cerner. Le temps de se ressaisir et de réagir, la COVID-19 s’était déjà frayé un chemin vers les plus vulnérables d’entre nous : les personnes âgées, en particuliers celles qui résident dans les CHSLD, les RPA et les RPI. C’est là que le virus a fait le plus de ravages. C’est là que la majorité des décès ont été enregistrés.

Drapeaux en berne, minute de silence, messages de condoléances et de reconnaissance, appels à la solidarité et à l’unité, on a partout reconnu que cette crise sanitaire n’était toujours pas réglée et que la campagne de vaccination en cours représentait tout de même un véritable rayon d’espoir.

Au-delà des chiffres

Dans les Basses-Laurentides, toutes les villes et les municipalités ont souligné respectueusement cet anniversaire. À Boisbriand, par exemple, la mairesse Marlene Cordato a présidé un brève cérémonie, sur le parvis de l’hôtel de ville, entourée de quelques élus, de policiers et de pompiers, de même que deux infirmières du CHSLD Drapeau-Deschambault, tous arborant une rose blanche, symbole de force et de délicatesse.

Celle-ci souhaitait rendre hommage à tous les intervenants de première ligne, comme à tous les travailleurs essentiels, mais aussi saluer la mémoire des victimes et témoigner de sa sympathie à l’égard de leurs proches. Des messages de même nature ont été formulés partout ailleurs.

Dans les sept villes de la MRC de Thérèse-De Blainville, la pandémie a touché 5 421 personnes et fait 165 décès en l’espace d’un an. Dans la MRC de Deux-Montagnes, qui regroupe huit villes ou municipalités, ce furent  2 982 personnes infectées, dont 76 n’ont pas survécu. À Mirabel, on a enregistré 1 677 cas et 50 décès.

Au-delà de ces chiffres, a-t-on répété sur plusieurs tribunes, il faut voir des visages humains, des êtres chers qui ne sont désormais plus visibles, des voix que nous n’entendrons plus et des dizaines de personnes endeuillées.