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Un milieu sans fumée

La Direction de santé publique des Laurentides invite la population à poser un geste concret pour rendre un milieu sans fumée.

Un milieu sans fumée

Publié le 18/01/2013

Alors que se déroulera, du 20 au 26 janvier, la Semaine québécoise pour un avenir sans tabac, la Direction de santé publique des Laurentides invite la population à poser un geste concret pour rendre un milieu sans fumée.

«Le problème du tabagisme nous concerne tous. Fumeurs ou non-fumeurs peuvent poser des gestes pour réduire l’usage du tabac au Québec. Vous pouvez, par exemple, demander de ne pas fumer dans la maison ni dans l’auto en présence d’enfants et refuser d’acheter ou de fournir du tabac aux adolescents», a affirmé par communiqué la Dre Claire Jutras, médecin-conseil à la Direction de santé publique des Laurentides, ajoutant que chaque heure, le tabac tue un fumeur au Québec.

Quelques chiffres

Le Québec compte 1,5 million de fumeurs, ce qui représente une proportion importante de la population.

Il y a environ 45 300 élèves du secondaire qui fument la cigarette au Québec. Il y en aurait beaucoup plus si l’on tenait compte de l’usage du cigarillo, un produit qui gagne en popularité auprès des jeunes.

L’âge moyen d’initiation à la première cigarette se situe généralement à 12,7 ans.

Le tabagisme est responsable d’environ le tiers (32,6 %) des journées complètes d’hospitalisation dans les grands hôpitaux. Cela représente près d’un milliard de dollars annuellement.

(Source: [mondesansfumee.ca])

Les bienfaits de l’arrêt tabagique

Au bout de 24 heures: le monoxyde de carbone issu de la fumée est presque éliminé. La pression sanguine et le rythme cardiaque redeviennent normaux.

Les risques d’infarctus du myocarde commencent à diminuer.

Après une semaine: l’activité physique et respirer deviennent plus facile. Le goût des aliments revient. L’odorat s’affine.

Après un mois: l‘encombrement bronchique et la toux diminuent (le tabac provoque 80 % des cancers bronchiques), la voie s’éclaircit, le souffle s’améliore et le teint n’est plus gris. Le risque d’infection diminue.

Après 1 an: le risque de maladie coronarienne et le risque de crise cardiaque ont diminué de moitié. Le risque de cancer continue aussi à diminuer. Le fonctionnement des poumons a augmenté d’environ 10 %.

Après 5 ans: le risque d’accident vasculaire est réduit de moitié. Le risque de cancer du poumon est réduit de 50 %. Le risque de cancer de la bouche, de l’œsophage et de la vessie est également diminué de 50 %.

Après 10 ans: le risque de crise cardiaque redescend au même niveau que celui d’une personne qui n’a jamais fumé. Le risque de mourir du cancer du poumon est réduit de moitié.

Après 15 ans: le risque de maladies cardiovasculaires est égal à celui des non-fumeurs.