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Un commerçant blainvillois talonné par Québec

Un commerçant blainvillois talonné par Québec

Publié le 07/05/2021

Propriétaire du Groupe Domco qui compte parmi ses filiales l’Agence Tapage de Blainville, Dominic Cayer, un ex conseiller municipal et organisateur politique à Blainville, a fait les manchettes, la semaine dernière, lorsque le Journal de Montréal a révélé que le gouvernement du Québec voulait récupérer les 150 000 $ en argent comptant saisis en marge d’une enquête de l’UPAC.

Il n’en fallait pas moins pour que ne réagisse Florent Gravel, chef de Mouvement Blainville et candidat à la mairie lors des prochaines élections municipales, lui qui attend depuis 2015 de connaître les conclusions d’une enquête qu’a menée l’UPAC à Blainville.

« Malheureusement l’UPAC dort encore au gaz !, s’est insurgé Florent Gravel. On n’a pas de nouvelles d’eux autres, malgré que l’origine de ce dossier-là parte de Blainville. On s’est attaqué à Montréal, Laval, Terrebonne, mais il faut croire qu’on n’est pas encore rendu à Blainville ! »,

Le nom de Dominic Cayer, organisateur pour le parti Vrai Blainville de l’ex-maire François Cantin, en poste entre 2005 et 2013, a circulé en marge de l’enquête policière baptisée « Neptunium ». Cette dernière, rapporte-t-on dans l’article du Journal de Montréal, « porte sur un système frauduleux d’octroi de contrats publics à la Ville de Blainville dans plusieurs sphères d’activités et qui s’est déroulé sur une période approximative de dix ans, à compter de 2005 ».

« Il faut se rappeler que l’ère Cayer n’a pas été uniquement sous l’ère de François Cantin, insiste Florent Gravel. Elle l’a aussi été sous l’ère de Richard Perreault. Quand l’UPAC est entré à l’hôtel de ville en 2015, ce dernier venait d’octroyer à Dominic Cayer un contrat de plus de 200 000 $, lequel, à cause de l’UPAC, a été résilié. Perreault a continué de jouer la même partie ! »

« Nous avons fait le ménage »

Pour le maire de Blainville, Richard Perreault, « c’est la marque de commerce de M. Gravel de salir ses adversaires et de faire des mauvais amalgames ».

L’actuel maire de Blainville insiste : il s’agit d’une « vieille histoire » et que si M. Gravel s’intéresse au passé, « moi je vis au présent », a-t-il indiqué avant de poursuivre.

« Ce que les Blainvillois retiennent, c’est qu’en 2015, quand l’UPAC a fait des perquisitions, nous avons mis fin à nos contrats avec les entreprises de M. Cayer. Nous avons fait le ménage nécessaire et nous n’avons rien à nous reprocher. Point à la ligne. Les citoyens de Blainville veulent avoir des services de qualité et des dirigeants de qualité, pas des Bonhommes Sept heures qui vivent dans le passé. »