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Un Café avec la députée: Lucie Lecours tend l’oreille

Photo Christian Asselin
Lucie Lecours, députée de Les Plaines, à son bureau de Sainte-Anne-des-Plaines.

Un Café avec la députée: Lucie Lecours tend l’oreille

Publié le 28/01/2020

La députée de Les Plaines (CAQ) et adjointe parlementaire de la ministre de la Justice, Lucie Lecours, organise des rencontres avec les citoyens de sa circonscription par le biais de l’activité «Un Café avec la députée». Voilà une belle occasion pour celle qui a été élue il y a de cela un peu plus d’un an, de se rapprocher de ses électeurs.

«C’est primordial pour moi d’être présente et à l’écoute des jeunes de la région», a lancé d’entrée de jeu Lucie Lecours, rencontrée récemment au cœur de son comté, à son local du boulevard Ste-Anne à Sainte-Anne-Plaines. Elle terminait alors à peine son «Café avec la députée» du 12 décembre, tenue au Carrefour jeunesse emploi (CJE) Thérèse-De Blainville. Le 14 janvier, l’événement se transportait au CJE de Mirabel. Mme Lecours a profité de ces deux occasions pour se rapprocher de la jeunesse, l’encourager à persévérer… et la politiser davantage.

«Tout est politique! Il importe donc de savoir ce qu’il en retombe ou du moins de s’y intéresser. Lors de mon plus récent Café, une jeune fille m’a dit qu’elle irait dorénavant voter car je l’avais aidée à comprendre la politique. J’en étais très heureuse!»

L’ère du «changement»

Lucie Lecours a bien l’intention de profiter du mandat que lui a confié la population pour opérer, à l’image de son parti, de réels changements sociétaires, au niveau de la gouvernance, notamment.

«Nous sommes partis (la CAQ) avec un slogan qui appelait au changement et ce n’était pas un slogan pour faire beau. On est réellement en train d’opérer de gros changements, ce qui n’est pas évident», dit-elle, insistant en outre sur l’importance de défendre les intérêts des personnes les plus vulnérables.

«Les préposés aux bénéficiaires, ceux et celles qui s’occupent des personnes âgées, les enseignants. Il faut défendre leurs intérêts. Pour y arriver, nous n’avons autre choix que de changer les paradigmes, les façons de travailler, les façons de faire. Et quelques fois, cela demande de te mettre la tête sur le billot!»

Les dossiers du transport (prolongement de la 19, électrification des transports), de l’éducation (maternelle 4 ans), de la laïcité et de l’immigration en sont qui interpellent particulièrement la députée de Les Plaines.

Au sujet de l’immigration, il importe selon elle de profiter de l’arrivée de nouveaux travailleurs pour contrer la pénurie de main d’œuvre, «mais il faut bien les choisir ces gens-là», insiste Lucie Lecours, confiante d’être en mesure de dire «mission accomplie» lorsque viendra pour elle le moment de dresser son bilan.

«Il y a encore beaucoup de travail à faire, mais nous sommes rendus plus loin d’où l’on était il y a 2-3 ans. Le transport demeure une priorité. Nous savons que c’est un besoin! Mais nous devons respecter la capacité de payer des gens».