La Ville de Bois-des-Filion a présenté, le 10 décembre, un budget équilibré de 17,4 M$ pour l’année 2019. Ce 2e budget de l’administration formée par l’Équipe Blanchette – Projet Filionois et son chef, le maire de Bois-des-Filion, Gilles Blanchette, aura des impacts sur le compte de taxes des citoyens qui sera majoré en moyenne, de 1,9 %, «un taux conforme à l’inflation» . 
En décortiquant le budget 2019 de la Ville de Bois-des-Filion, on réalise que celui-ci s’établit à 17 377 724 $, en hausse de 2,8 % par rapport au budget 2018. 
Tandis que les dépenses pour l’administration générale sont en baisse (moins 2,9 %), tous les autres postes de dépenses connaissent des variations à la hausse, dont la plus importante concerne les loisirs et la culture, ce qui s’explique par l’ouverture de la salle de quilles et de la nouvelle bibliothèque. Dans l’ensemble, les charges, incluant la conciliation à des fins fiscales, affichent une hausse de 2,8 %. 
En 2019, la Ville prévoit par ailleurs rembourser une somme d’un peu plus de 2 M$ sur sa dette à long terme alors que le fonds d’infrastructure a pour sa part atteint aussi les 2 M$, une somme, de dire le maire Blanchette, qui est réservée comme levier pour profiter au maximum des programmes de subvention qui s’annoncent. 
<h3>Une situation financière enviable</h3>
Pour le maire Blanchette, la situation financière de la Ville est excellente et s’inscrit dans une longue tradition de rigueur administrative, de gestion prudente des fonds publics et de respect de la capacité de payer des contribuables. 
«Nous sommes constamment à l’affût des programmes d’aide financière qui nous auront permis, par exemple, de construire la nouvelle caserne incendie, de réaménager la berge Perron et de réparer de nombreuses conduites d’égout et d’aqueduc» , a-t-il indiqué avant d’ajouter avoir maintenu ses engagements depuis son élection en novembre 2017, «soit de maintenir un niveau de taxation concurrentiel, respectueux de la capacité de payer des contribuables, et qui s’inscrit dans les paramètres de l’économie régionale en termes d’évolution de l’indice des prix à la consommation» , de préciser Gilles Blanchette. 
Soulignons que la hausse moyenne de 1,9 % du compte de taxes représente, pour une propriété unifamiliale moyenne évaluée à 265 000 $, un montant supplémentaire de 51 $ à défrayer, pour son propriétaire.

D’entrée de jeu, le maire Westram a indiqué que son administration avait dû faire face à des défis budgétaires importants en raison d’investissements records autorisés par ses prédécesseurs et qui ont eu pour effet d’ajouter un montant de 13,7 millions de dollars à la dette, qui s’élève désormais à 27,3 millions.
Ces investissements, qui se poursuivent en 2019, touchent la réhabilitation d’infrastructures, notamment sur le boulevard Roland-Durand, la réfection du terrain de soccer synthétique, l’aménagement de la Place des jeunes, l’installation de jeux d’eau et le renforcement de la structure du poste de police.
«Sans remettre en question la pertinence de ces investissements, l’augmentation de l’endettement représente un fardeau fiscal supplémentaire de 900 000 $ pour nous tous, dès 2019» , de préciser le maire.
<h3>Hausse du compte de taxes</h3>
Ceci expliquant cela, il aura fallu augmenter de 3,4 % le taux de la taxe foncière, qui passe de 0,5188 $ à 0,5363 $ du 100 $ d’évaluation. Les tarifications combinées pour l’eau et les ordures qui s’élevaient à 475 $, l’année dernière, passeront à 491 $. En bout de ligne, 55 % des propriétaires rosemèrois devront composer avec une hausse du compte de taxes inférieure ou égale à 4,1 %. Pour une maison moyenne (431 000 $), la facture sera donc majorée de 110 $, passant de 2 673 $ à 2 783 $. Pour les entreprises et les commerces, le taux de taxation a été fixé à 1,6844 $ du 100 $ d’évaluation. À noter que la richesse foncière s’élève à 2,7 milliards de dollars à Rosemère.
Le maire Westram annonçait par ailleurs des investissements de 9,4 millions de dollars, en 2019, sans impact sur l’endettement à long terme, a-t-il pris la peine de préciser. On consacrera notamment 4,6 millions à la réhabilitation des infrastructures (égout et aqueduc), 2,1 millions aux parcs et terrains de jeux et 1,4 million au réseau routier. «À la suite de consultations citoyennes prévues en 2019, plusieurs autres investissements pourraient être réalisés en 2019, 2020 et 2021, selon les choix de nos concitoyens» , de poursuivre M. Westram.
<h3>Une position enviable</h3>
Ce dernier n’a pas manqué de signaler que les propriétaires rosemèrois jouissent d’une position enviable par rapport à ceux des autres villes de la région, alors qu’en 2018, Rosemère se détachait de municipalités comme Blainville, Boisbriand, Lorraine et Sainte-Thérèse pour ce qui est du taux de taxation et du compte de taxes. Ainsi, on a pu établir qu’en 2018, le propriétaire d’une maison moyenne, à Rosemère (431 000 $), a payé en moyenne 378 $ (14 %) de moins en taxes foncières que la maison moyenne des autres villes limitrophes. Et la maison moyenne à Rosemère a une valeur plus élevée de 95 272 $ (+28 %), se plaît-on à ajouter.
Notez qu’on a fait pareil exercice en impliquant des villes comparables de la couronne sud, comme Saint-Bruno-de-Montarville et Mont-Saint-Hilaire, avec des résultats tout aussi probants. Les mêmes comparatifs s’appliquent également aux commerces.
«Nous poursuivrons nos efforts pour que les Rosemèrois continuent à payer moins de taxes et à obtenir plus de valeur pour leur résidence qu’ailleurs» , a ajouté le maire.
Vous trouverez tous les détails sur le budget 2019 en vous rendant sur le site Web de la Ville, au [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.ville.rosemère.qc.ca" target="_blank" rel="noopener">http://www.ville.rosemère.qc.ca</a>].

Le compte de taxes des Rosemèrois en hausse de 4,1 %

Diplômée du Collège Lionel-Groulx en théâtre musical, en 2010, cette dernière mène une carrière professionnelle bien remplie et signe également la mise en scène de ce spectacle qui sera présenté les 11, 12 et 13 janvier. Elle reprend en cela le flambeau tendu par Guillaume Turcotte, qui pilotait jusque-là ces productions de début d’année parrainées par le service Socioculturel de l’institution thérésienne et impliquant des étudiants provenant des différents programmes qu’on y dispense, certains expérimentant la chose pour la première fois de leur vie.
Le public qui a suivi ces productions, depuis 1999, sait qu’elles sont toujours très relevées et c’est avec une émotion bien palpable que la metteure en scène présentait son projet, en entrevue.
<h3>L’essence du film</h3>
«C’est un rêve que je chouchoutais depuis longtemps» , dit-elle, d’autant plus que les chansons contenues dans Across the Universe demeurent un exercice particulièrement intéressant pour les étudiants du département de musique qui prennent part au spectacle (c’est inscrit au cursus, d’ailleurs).
En amont, Carolyne Mailhot s’est d’abord appliquée à l’adaptation du scénario produit par le tandem Dick Clement et Ian La Frenais, qui campe l’action dans les années 1960 et 1970, d’abord à Liverpool puis à New York, dans le contexte tumultueux des mouvements pacifiques, des révolutions culturelles et des émeutes raciales.
«Tout a été fait avec le souci de respecter l’essence du film» , de dire cette dernière, signalant au passage qu’il aura fallu suppléer les effets spectaculaires du cinéma par une quête de vérité. «C’était le véritable défi. Particulièrement dans les scènes de guerre qui seront amenées par la suggestion et la poésie» , dit-elle, ajoutant que, par sa nature, elle a insufflé un peu d’humour à l’ensemble, question d’offrir au public quelques occasions de ventiler.
Le texte posait également le défi des accents, de la différence entre l’anglais britannique et celui qu’on parle aux États-Unis. N’ayez crainte, l’adaptation de Carolyne Mailhot est bel et bien en français, une langue qui aura une résonance toute québécoise chez nos voisins du Sud, alors qu’on a opté pour un français normatif en ce qui concerne les personnages issus du Royaume-Uni. Bien entendu, on n’a pas touché aux chansons.
<h3>Travail d’équipe</h3>
À cet effet, Carolyne Mailhot a dû également plonger dans ce vaste univers qu’elle connaissait comme vous et moi, c’est-à-dire sans être une spécialiste de la chose, des recherches qui lui ont permis de situer le répertoire des Fab Four dans leur contexte social et historique. «Leur impact sur le plan social est encore perceptible aujourd’hui. Les textes et la musique des Beatles touchent encore les jeunes. Ceux qui participent au spectacle y sont très sensibles. C’est beau de voir leur implication dans ce projet. Ils y croient tellement» , dit-elle, se rappelant l’expérience qu’elle a elle-même vécue dans le même contexte, il y a dix ans, quand elle a tenu le rôle de Nala dans Le Roi Lion, un exercice, dit-elle, qui l’aura à la fois définie comme femme et comme artiste. «Je veux leur faire vivre la même chose, leur inculquer la valeur du travail d’équipe. Je veux leur faire vivre la même expérience que chez les professionnels. La chimie, c’est ce que le public ressentira le plus» , dit-elle.
Aux 28 interprètes (dont quatre professionnels) et cinq musiciens de Across the Universe, s’ajoute une équipe de conception (décors, costumes, éclairages, chorégraphies) qui travaille sur cette production depuis le mois de mai.
<h3>Le cachet de l’époque</h3>
L’action se déroulera dans une multiplicité de lieux qui seront suggérés par l’utilisation, sur une scène nue, de trois arches modulables qu’on déplacera au besoin, et pas n’importe comment puisque tout sera chorégraphié. Chacune de ces structures sera utilisée au maximum, c’est-à-dire qu’on jouera autour et en dessous, tout comme on se hissera à la surface au moyen d’échelles. Les éclairages préciseront les ambiances et il importe de préciser qu’à ce niveau, et même en ce qui concerne la sonorisation, on travaillera avec des équipements (ou leur équivalent) des années 1960 et 1970, histoire de préserver le cachet de l’époque.
Trois représentations de Across the Universe sont prévues au Théâtre Lionel-Groulx, les 11 et 12 janvier à 20 h, de même que le 13 janvier à 14 h. Dans le hall d’entrée, le public aura préalablement pu admirer les travaux des étudiants en arts plastiques, invités à produire une œuvre en s’inspirant d’une chanson des Beatles et des techniques de l’époque. Billets en vente au Cabaret BMO, 57, rue Turgeon à Sainte-Thérèse. Information: 450 434-4006.

Un budget équilibré à Bois-des-Filion

Une situation financière enviable