Lors de ce rassemblement, on a eu droit à une exposition sur l’histoire du Club, en plus du dévoilement de plaques communes avec le Club Optimistes, soulignant l’importance des gens d’affaires de la région depuis de nombreuses années.
Ces plaques commémorent l’aide soutenue de l’Aubainerie et de la famille Camil-Hubert, de la Caisse Desjardins Thérèse-De-Blainville, de la famille Langlois du Groupe JCL et de la Ville de Sainte-Thérèse, des familles Daigle et Gravel, en plus de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De-Blainville.
«Le Club Lions de Sainte-Thérèse est fier de répondre présent depuis maintenant 50 ans, pour aider les familles et les gens éprouvés de notre région» , de souligner fièrement Lion Danielle Corbeil, présidente du Club de Sainte-Thérèse, invitant du même souffle les convives à visiter l’exposition relatant les cinq premières décennies d’existence de l’organisme bénévole.
On admettait d’ailleurs que cette aide et ce soutien offert aux gens d’ici ne seraient pas possibles sans la présence de tous ces partenaires généreux.
<h3>«Une grande fierté»</h3>
Ces fameuses plaques, au compte de six, veulent souligner l’importance de personnalités locales qui ne sont pas membres du Club, mais qui durant les dernières années, «ont toujours témoigné un soutien et une aide dans la poursuite des objectifs de l’organisation» .
«C’est nos pères qui ont commencé l’œuvre et nous avons eu ce désir de continuer à s’impliquer» , de préciser le président-éditeur de vos hebdomadaires d’ici et membre de la famille propriétaire du Groupe JCL, Serge Langlois.
«Il faut s’impliquer dans notre société et nous le faisons dans la mesure de notre capacité. Ça me fait toujours plaisir de le faire» , ajoute Yves Gravel, représentant de sa famille lors de la soirée. «On ne cherche pas ce genre d’honneur, mais c’est toujours un plaisir d’être reconnus.»
«C’est une grande fierté, d’être associé à de grands bénévoles et de grandes familles. En même temps, pour la famille Daigle, c’est un retour des choses, car nous sommes très impliqués dans la communauté. On travaille avec celle-ci. Pour moi, c’est un bel honneur» , de conclure Luc Daigle, copropriétaire des IGA extra Daigle, de Boisbriand et Sainte-Thérèse.
Enfin, pour plus d’informations concerna nt le Club Lion de Sainte-Thérèse: [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="https://www.facebook.com/ClubLionsSainteTherese" target="_blank" rel="noopener">www.facebook.com/ClubLionsSainteTherese</a>]

Un bel honneur pour des familles et institutions locales

Selon les plus récentes statistiques, celles de l’année 2015-2016, 201 189 adultes, dont 174 514 hommes, ont pris la direction d’un pénitencier ou d’une prison, au Canada. De ce nombre, 14 741 Canadiens ont écopé d’une sentence supérieure à deux ans et un jour, et se sont donc retrouvés dans un établissement fédéral. Plus de 3600 d’entre eux étaient des Québécois. 
Ces chiffres, c’est Nicole Gareau, présidente du Comité régional de direction (CRD) du Québec pour le compte des Services correctionnels du Canada, qui nous les a transmis. Son rôle est de soutenir les bénévoles qui œuvrent au sein des Comités consultatifs de citoyens (CCC) dont le mandat est de veiller à la sécurité du public. 
Ce qu’il faut comprendre, c’est que lorsqu’un détenu écope d’une sentence à vie pour un crime qu’il a commis, bien qu’il soit suivi toute sa vie par les services correctionnels, il arrive régulièrement qu’il soit libéré après 10, 15 ou 20 ans de pénitencier. Pour obtenir sa libération toutefois, il doit préalablement avoir démontré, par sa participation à différents programmes à l’intérieur des murs, qu’il veut vraiment réintégrer la société et devenir un honnête citoyen respectueux des lois. 
Centre correctionnel communautaire 
Lorsqu’un détenu est libéré avant la fin de sa sentence, il transite inévitablement par les centres correctionnels communautaires où on l’aide à «graduellement» réintégrer la société. C’est à ce niveau que le CCC intervient, a expliqué Nicole Gareau. 
«C’est dans les centres correctionnels communautaires, dit-elle, qu’ils apprennent, par exemple, à faire un budget, à vivre en communauté et à se trouver du travail. C’est une sorte de zone tampon qui évite de les sortir directement dans la société. Ils doivent y revenir pour manger et dormir». 
Certains d’entre eux, affirme la présidente du CRD, sont tellement traumatisés de voir comment la société a évolué qu’ils ne perdent pas de temps, une fois à l’extérieur des murs, «pour faire un mauvais coup» dans l’unique but de retourner en dedans. 
C’est donc pour éviter que ces mauvais coups se produisent et ainsi assurer la sécurité du public que les CCC ont été créés en 1965. À l’heure actuelle, quelque 500 citoyens bénévoles participent activement au sein d’une centaine de CCC dans les différentes régions du Canada. 
«Ils sont partout» 
Le Québec compte 9 pénitenciers fédéraux, dont celui de Sainte-Anne-des-Plaines, 14 bureaux de libération conditionnelle, 6 centres correctionnels communautaires, dont un qui est situé à Saint-Jérôme, au coin de la rue Saint-Georges et du boulevard Labelle, et 7 bureaux sectoriels. Dans les Basses-Laurentides, on retrouve l’un de ces bureaux dans le parc industriel de Blainville. 
«Il y a beaucoup de détenus en transition. Ils sont partout. Ils sont des pères, des frères, des fils, mais ce n’est pas écrit dans leur front qu’ils ont déjà fait du temps», d’indiquer Mme Gareau avant d’ajouter que la réussite d’une réinsertion passe avant tout par la capacité de l’ex-détenu à se trouver un logement et un emploi. 
«C’est directement lié, insiste-t-elle. Car on s’entend que s’ils sont en itinérance, la réinsertion devient plus difficile. Ils se retrouvent alors dans des résidences comme Fleur de Macadam, à Saint-Jérôme. Il s’agit d’une excellente ressource, mais ils ne peuvent que s’y laver et dormir, étant obligés de quitter dès le lendemain matin.» 
Concrètement 
Un individu francophone détenu en milieu anglophone, un autre qui est maltraité au sein d’un établissement fédéral ou encore un employé qui n’a pas reçu sa paye en raison des ratés du système Phœnix. Voilà où le CCC peut faire une différence. 
«Notre mandat est d’observer ce qui se passe à l’intérieur des murs, de s’assurer que les employés sont respectés et que les détenus sont bien traités, car s’ils sont maltraités, la possibilité de réinsertion est nulle. C’est de cette façon que l’on protège le public». 
En somme, renchérit Nicole Gareau, les CCC sont un outil que la justice s’est donné pour protéger les intérêts de la population. Ces comités relèvent directement du ministère de la Sécurité publique du Canada et de son ministre, Ralph Goodale, à qui ils émettent leurs recommandations. 
«Nous sommes nécessaires pour s’assurer de la sécurité publique et pour que les êtres humains soient respectés des deux côtés des barreaux», a conclu Nicole Gareau.

Des délinquants en transition se mêlent à la population

«Pionnier du compost», annonce-t-on dans la campagne publicitaire lancée mercredi, Chef Groleau, alias Bruno Landry, suggère aux Filionois de troquer le «crastillon», la recette qui l’a rendu populaire dans les années 80 et 90 avec Rock et Belles Oreilles, pour du «compostillon». 
«Quand j’ai reçu le premier appel [pour me demander de participer à cette campagne], a mentionné Bruno Landry, honnêtement, je sais que Marcel Béliveau est décédé, mais je pensais que c’était Surprise sur prise! Mais ensuite, ça m’a frappé et me suis dit qu’il y avait là un mariage naturel puisque le crastillon était fait avec des restants de table!» 
Pour Bruno Landry, la texture de son fameux «crastillon» ressemble étrangement aux matières organiques que l’on peut déposer dans le bac brun, mais encore faut-il savoir quoi y mettre justement. La campagne aborde justement cette question, en plus du contrôle des odeurs et de la prolifération des vers blancs. 
«Un bac brun demande un changement d’habitudes chez les citoyens, a insisté Bruno Landry. C’est quelque chose de nouveau qui arrive, alors comment trouver un côté festif et agréable qui peut entraîner la participation de la population?» 
Trois capsules 
Trois capsules vidéo humoristiques, mettant évidemment en vedette le Chef Groleau, répondent à cette question et viennent appuyer cette campagne qui se veut à la fois informative et instructive en s’attardant aux principales préoccupations des gens lorsqu’arrive le temps de composter. Qu’est-ce qu’on y dépose? Comment empêcher que de mauvaises odeurs ne se répandent? Comment éviter la formation de vers blancs? 
Chacune des capsules se termine par la même affirmation du Chef Groleau : «Ça ne prend pas un bacc. pour comprendre ça!» 
«Cette campagne que nous lançons est d’une extrême importance», a quant à lui indiqué le maire Gilles Blanchette, rappelant que le virage vert s’est entamé il y a de cela plusieurs années à Bois-des-Filion et que le temps est maintenant venu d’aller un peu plus loin en récupérant les matières organiques. 
«Entre le producteur et notre assiette une fois un peu plus vidée, il se perd environ 25 % de la nourriture produite. Celle-ci prend la direction des dépotoirs pour disparaître de notre regard, mais elle ne disparaît pas de notre environnement», a insisté M. Blanchette, conscient que la terre est un espace précieux que l’on se doit de préserver, ajoutant qu’il est «un non-sens et un gaspillage» d’y enfouir les déchets de table si l’on souhaite la garder en santé. 
Outre les capsules vidéo qu’il est possible de visionner en visitant le [compostillon.com], des affiches et des dépliants, comportant des conseils et différentes informations seront bien visibles d’ici l’arrivée du bac brun à Bois-des-Filion. Une trousse de départ sera par ailleurs remise à tous les citoyens en même temps que le bac brun, en août prochain.