Au total, 45 personnes représentant divers secteurs d’activité (représentants d’organismes communautaires locaux et régionaux, élus municipaux, attachés politiques des députés du provincial et du fédéral, etc.) et provenant des quatre coins du territoire de la MRC de Thérèse-De Blainville ont travaillé à bien définir la notion de développement social, à mieux comprendre les besoins de la population et à identifier les enjeux et défis propres au territoire de la MRC Thérèse-De Blainville, ainsi que les pratiques et actions ayant un impact sur les conditions de vie des personnes et de leur communauté.
Le dynamique duo d’animation composé de Mariama Baldé, coordonnatrice de la TCP TDB et Étienne Simard, organisateur communautaire pour le CISSS des Laurentides, a facilité la participation active de l’ensemble des personnes présentes, ce qui a grandement contribué à faire de cet événement un franc succès.
Un plan d’action
Suite à la collecte d’information de la démarche locale qui a débuté en juin 2018, le processus entamera sa 2e phase, qui consistera à la mise sur pied d’un plan d’action en développement social pour l’ensemble des citoyens de la MRC.
Cette séance d’écoute, également organisée dans chacune des MRC des Laurentides par les tables de concertation locales, mènera à l’organisation d’un Forum régional sur le développement social qui se tiendra au printemps 2019. Cette démarche vise à permettre à l’ensemble des acteurs locaux et régionaux d’agir avec une vision d’avenir concertée pour l’amélioration des conditions de vie de la population des Laurentides.
L’ensemble de ce projet de concertation régionale est rendu possible grâce à l’implication des partenaires suivants: l’Alliance pour des environnements favorables aux saines habitudes de vie des Laurentides, Centraide Gatineau – Labelle – Hautes-Laurentides Centraide Laurentides, le Centre intégré de santé et de services sociaux des (CISSS) Laurentides, avec la Direction de santé publique, ainsi que celle de la Relation à la communauté et organisation communautaire, le Conseil des préfets et élus de la région des Laurentides et le Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).

L’accès au logement abordable et sécuritaire est visé dans les Laurentides. À la suite de nombreux mois de recherches et d’analyse statistiques, l’état des lieux produit par le RFL fait d’abord état de la situation économique et des facteurs d’appauvrissement des femmes de la région. 
Il propose ensuite diverses solutions aux élus et partenaires, dont celle de développer des logements abordables, accessibles et sécuritaires pour les femmes en situation de vulnérabilité ou de pauvreté. 
Reprenant les témoignages provenant des groupes membres du RFL, la coordonnatrice Vicky Langlais rappelle que «L’accès à du logement adapté aux besoins des femmes en situation de vulnérabilité peut marquer un point de bascule dans leur vie. Plutôt que de s’enfoncer dans la pauvreté, cela peut leur permettre concrètement de reprendre du pouvoir sur leur vie.»
Tournée du RFL
Entre le 19 février et le 1er mars, le RFL a parcouru l’ensemble du territoire pour faire connaître l’état des lieux à quelques 500 élu(e)s et acteurs du milieu lors d’une tournée de sensibilisation et d&#8217;écoute en faveur du développement social, qui était organisée par le Conseil régional de développement social des Laurentides (CRDSL). Cette dernière a permis de riches échanges entre des personnes désireuses d’améliorer les conditions de vie des citoyennes et des citoyens des Laurentides.
L’État des lieux est disponible gratuitement sur le site Web du RFL au <a href="http://www.femmeslaurentides.org/documentation/avis-et-publications/">[http://www.femmeslaurentides.org/documentation/avis-et-publications/</a>].
Le 8 mars
Le 8 mars, c’est la Journée internationale des droits des femmes. Les membres du RFL s’affairent également à organiser des activités à l’occasion de cette journée importante. Cette année, celle-ci qui se déroule sous le thème Le respect, ça se manifeste! … Au quotidien, dans la rue, au travail, par des engagements politiques, sur les réseaux sociaux… Annuellement, le 8 mars reste un moment important pour parler des droits des femmes et souligner tant les avancées que les inégalités persistantes. 
Pour connaître les activités locales, contactez le centre de femmes de votre territoire [<a href="http://www.femmeslaurentides.org/membres/">http://www.femmeslaurentides.org/membres/</a>]
Le RFL
Le Réseau des femmes des Laurentides (RFL) est un regroupement régional qui rassemble et représente vingt-et-un groupes et comités de femmes de la région des Laurentides. L’organisme travaille avec ses membres à améliorer les conditions de vie des femmes dans une perspective féministe d’égalité entre les sexes et de justice sociale.

Un pas de plus vers l’autonomie économique des femmes

«C’est un beau roman, c’est une belle histoire…» , chantait Michel Fugain à une certaine époque. Et c’est effectivement une fort belle histoire que vivent Boisbriand et Annemasse depuis qu’elles ont signé un pacte d’amitié. Échanges d’étudiants intermunicipaux l’été, réalisation de projets particuliers ou encore partage d’expériences, voilà autant de points qui unissent les deux municipalités malgré la distance qui les sépare.
En fait, c’est depuis 1987 que cette belle histoire a pris son envol, d’abord avec un jumelage dans le cadre du programme d’échange emplois pour étudiants de l’Association Québec-France. Puis, les liens se raffermissant, Boisbriand et Annemasse, une commune française de plus de 35 000 habitants située dans le département de la Haute-Savoie, près de la frontière avec la Suisse, ont signé officiellement, au mois d’octobre 2001, un pacte d’amitié.
Depuis, chaque année, deux étudiants boisbriannais s’envolent pour passe tout l’été à Annemasse, et y travailler. À l’inverse, deux jeunes Annemassiens traversent l’océan Atlantique pour faire de même à Boisbriand dans les camps d’été, avec les enfants.
<h3>Une vidéo et des rencontres sur Skype</h3>
Mais cette amitié ne se limite pas à ces seuls échanges. Par exemple, la Ville de Boisbriand a enregistré l’an dernier un message de paix, à l’invitation de sa jumelle d’Annemasse. Il s’agit d’une émouvante chanson écrite et interprétée par l’étudiante Gabrielle Audet.
Produite en collaboration avec de nombreux élèves et des enseignants de l’école secondaire Jean-Jacques-Rousseau, mais aussi des parents, cette vidéo [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.youtube.com/watch? v=dX1ReJMq_m8" target="_blank" rel="noopener">http://www.youtube.com/watch? v=dX1ReJMq_m8</a>] a été projetée sur grand écran à Annemasse, le 11 novembre dernier, date anniversaire du centenaire de la signature de l’armistice marquant la fin des combats de la Première Guerre mondiale de 1914-1918.
Aussi, les élus en ont profité, au fil des années, pour discuter de divers aspects concernant la gestion municipale et des défis les touchant. Ce sera le cas au mois d’avril prochain alors que la mairesse Marlene Cordato et le maire Christian Dupessye se «rencontreront» via Skype, comme c’est le cas chaque année.
En outre, au mois de septembre prochain, Yves Fournier, conseiller municipal de la commune d’Annemasse délégué aux forums de quartiers, aux associations socio-culturelles et au jumelage, sera à Boisbriand pour y effectuer une visite officielle.
Et sans oublier que la commune annemassienne a, depuis juillet 2011, son «square Boisbriand» . L’endroit choisi, «un endroit de choix» , aux dires de la mairesse Cordato, est ceinturé par une école, un parc avec bancs et sculptures, un axe de développement pour le transport en commun et un parc municipal.
«Nos deux sociétés sont différentes à bien des égards. En même temps, je réalise que les préoccupations des gens, qu’on soit à Annemasse ou Boisbriand, demeurent les mêmes, que ce soit en termes de qualité de vie, de protection de l’environnement, de gestion de l’eau et j’en passe. Les gens d’Annemasse lisent notre bulletin Info-Boisbriand à tous les mois et nous lisons aussi leur revue municipale. Tous les jeunes qui ont participé à ce jour aux échanges étudiants continuent de bénéficier de cette expérience, j’en suis certaine. Notre intention est de continuer de nourrir ce lien avec Annemasse» , de conclure la mairesse Marlene Cordato.
Il n’y a donc pas d’inquiétude, ce beau roman, cette belle histoire, se poursuivra encore longtemps!

La belle histoire d’amitié entre Boisbriand et Annemasse

Thérèse-De Blainville: Importante rencontre entre organismes concernant le développement social