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Serge Lepage: la passion des océans

Serge Lepage

Serge Lepage: la passion des océans

Publié le 21/08/2015

Depuis l’âge de 17 ans, il a répondu à l’appel de la mer. Sur la marine de réserve, il s’est embarqué sur des cargos, des navires avant de devenir lui-même capitaine de petites embarcations. Serge Lepage est le Cousteau du Québec tant son savoir sur le monde marin, environnement, et le climat est riche et imposant.

Un peu normal pensez-vous lorsque l’on a été aussi technicien en radiologie, ingénieur physicien, océanographe, spécialiste de l’environnement aquatique, chroniqueur dans un hebdomadaire, communicateur scientifique, chef de musée, romancier et conférencier, et que l’on s’est promené tant à Halifax, Gaspé, Montréal, les Laurentides, le grand Nord du Québec, que les Bahamas, la République populaire de Chine et l’Afrique de l’Ouest. Ouf!

«Je me souviens que dans les années 70, tout le monde jetait ses détritus dans la mer. C’était une pratique courante, il n’y avait aucun respect de l’environnement. À l’époque, cela me choquait déjà», se souvient l’océanographe.

Auteur du livre Découvrir les océans, publié par les Éditions MultiMondes, Serge Lepage a rejoint une communauté scientifique avec son parcours remarqué par l’administration du projet The Climate Reality Project fondé en 2006 par le vice-président des États-Unis, Al Gore. Désormais, ambassadeur actif du projet, Serge Lepage a comme mandat d’informer et de vulgariser autour de lui tout ce qui a trait au climat.

«Vous savez, il y a la croyance qui veut que le climat qui change est un phénomène naturel. Or, l’humain accélère le processus. De plus, les changements climatiques ne sont pas égaux partout. La fréquence des événements extérieurs (tornades, pluies, etc.) est un signe de changement puisqu’ils ont augmenté de façon significative.»

Futur

Plusieurs scénarios ont été établis au regard du climat, d’ici les 50 prochaines années, et force de constater qu’il n’est pas facile d’avoir un regard optimiste sur la chose.

«Malgré le manque de solutions, il se passe plein de choses positives. Les petites actions entreprises par les municipalités donnent des résultats, ce qui est plutôt encourageant. Prenons l’exemple de l’Afrique, ils sont passés de rien aux panneaux solaires», souligne l’auteur.

Si l’on constate l’augmentation du niveau de la mer année après année, le problème ici concerne le Saint-Laurent, puisque celui-ci baisse tranquillement depuis 40 ans.

«Ce changement fait en sorte que l’on voit les différences, notamment au niveau des fréquences des tempêtes», note Serge Lepage.

Il est possible de ralentir les effets des changements climatiques par des gestes individuels, comme changer la tondeuse à gaz par la tondeuse électrique, réduire l’utilisation du pétrole (dans le plastique), ou encore d’éviter la surconsommation en général. À ce chapitre, pour en savoir davantage sur les questions reliées au climat, vous pouvez contacter Serge Lepage, par téléphone au 514 918-5793, par courriel à serge@sergelepage.com ou encore visiter sa page à [www.sergelepage.com] afin d’obtenir gratuitement une conférence sur le sujet.