Intitulé S’épanouir et réussir ses études (Éditions Un monde différent), l’ouvrage en question est le fruit de nombreuses réflexions, ainsi que de conférences et d’ateliers donnés au fil des dix dernières années. «C’est un coffre à outils, avec trois compartiments, de l’épanouissement personnel, des communications constructives et de la réussite scolaire. Soigneusement choisis, ceux-ci forment un tout cohérent et s’avèrent particulièrement utiles pour clarifier, simplifier et faciliter notre tâche de parent, d’intervenant ou d’étudiant», écrit Pierre Bovo, un adepte de la «pensée réaliste», dans le mot d’introduction de son ouvrage.
Dans le premier compartiment, l’auteur propose ainsi des outils permettant de mieux comprendre l’enfant et l’aider à acquérir un sain fonctionnement psychologique. Dans le deuxième, on y trouve des outils de communications constructives et d’affirmation bienveillante qui seront utiles à la gestion raisonnable de la vie familiale. Enfin, dans le troisième compartiment, l’auteur dévoile des outils pour optimiser le fonctionnement intellectuel et faciliter, simplifier et même rendre agréable la poursuite et la réussite des études par l’élève.
Mentionnons que Pierre Bovo participera, le samedi 23 octobre, de 11 h à 13 h, à une séance de signatures à la Librairie Fortier, du centre commercial Place Saint-Eustache, situé au 367, boulevard Arthur-Sauvé, à Saint-Eustache. Renseignements: 450-473-2894.

De ce montant, deux millions ont été directement réinvestis auprès de 78 organismes communautaires, trois programmes et deux projets d’entraide.
Essentiellement, ces argents auront permis de fournir de la nourriture et des vêtements appropriés aux personnes à faible revenu; d’épauler les familles en difficulté; de favoriser l’épanouissement des enfants et des jeunes de milieux défavorisés; de combattre la solitude et l’isolement des personnes âgées, malades ou handicapées; d’encourager les gens à redevenir des membres actifs de notre société; et de faire naître l’espoir dans le cœur de plus de 50 000 personnes dans les Laurentides.
Cette année, l’organisme fait de nouveau appel à la générosité des gens de la région et lance sa campagne de souscription 2010 qui, sous le thème Donnez-nous le pouvoir d’aider, se déroule depuis le 29 septembre et jusqu’au 15 décembre.
Présidé par Daniel Goupil, avocat chez Prévost Fortin d’Aoust, le Cabinet de campagne de Centraide Laurentides s’est donné comme objectif de recueillir 2,9 millions de dollars auprès des sept MRC qui constituent son territoire, à savoir Argenteuil, Deux-Montagnes, Les Moulins, Mirabel, Pays-d’en-Haut, Rivière-du-Nord et Thérèse-De Blainville. «Dans la lutte contre la pauvreté, chacun peut faire sa part. La contribution des donateurs est la première étape d’un grand mouvement d’entraide qui se concrétise dans les gestes quotidiens de centaines de bénévoles et d’intervenants d’organismes communautaires», a souligné M. Goupil.
Dans le cadre de cette campagne, Centraide Laurentides effectuera l’essentiel de sa sollicitation directement dans les milieux de travail des entreprises privées, publiques et parapubliques. Le mode de souscription par retenue salariale sera alors proposé. Une sollicitation par la poste ciblera également les résidants, commerçants et professionnels de la région.
Pourquoi donner?
Certains d’entre vous se demandent peut-être encore pourquoi donner? La réponse arrive sans tarder: «Même quand la vie est bien planifiée et qu’elle semble clémente, personne n’est à l’abri du besoin. La perte d’un emploi, la maladie, la séparation, l’endettement sont malheureusement trop souvent les causes de l’appauvrissement et de la diminution de la qualité de vie», indique-t-on.
Centraide existe afin de soutenir ce vaste réseau d’entraide et de partage qui se préoccupe des démunis, des laissés pour compte et des personnes en difficulté et agit dès lors à titre de canalisateur de la générosité des gens afin d’offrir des solutions aux personnes en difficulté.
Une autre façon de répondre à l’appel est de faire un don à Centraide Laurentides, au 281, rue Brière, C.P. 335, Saint-Jérôme, J7Z 5T9 ou par le biais de son site Web au [www.centraidelaurentides.org].

Centraide Laurentides se donne le pouvoir d’aider

Conseiller municipal à la Ville de Sainte-Thérèse depuis cinq ans, Vincent Arseneau est à même de constater que la situation n’est guère plus reluisante dans le monde politique. La semaine dernière, La Presse publiait, dans sa version en ligne, une lettre ouverte signée Vincent Arseneau. Le titre? La crédibilité des élus a assez souffert, ça suffit! Littéralement un cri du cœur en faveur de l’implication citoyenne et d’une vaste commission d’enquête qui engloberait, cette fois, beaucoup plus que la nomination des juges.
Autrement, croit M. Arseneau, c’est le fondement même de la démocratie qui écopera. «Il faut s’occuper de toute la question de la démocratie. Parce que, si elle tombe, que nous restera-t-il?» soulève-t-il. Citoyens désabusés face à la chose politique, taux de participation anémique lors des élections, absence d’implication citoyenne. Autant de constats qui, à la longue, nous font douter de la survie même de la démocratie.
Mais attention, M. Arseneau se défend bien d’être un puriste en la matière. Même qu’il n’hésite pas à adhérer à la pensée de Jean-Jacques Rousseau et de croire qu’au départ, l’homme est bon. Or, force est de constater que l’homme se corrompt facilement au contact de la société.
«Ce n’était pas assez, depuis plus d’un an maintenant, de nous exposer aux malversations du milieu de la construction, des généreux contrats fournis par les différents paliers de gouvernement, des liens de plus en plus étroits entre certains syndicats et le syndicat du crime, voilà qu&#8217;il fallait nous divertir, de façon rocambolesque, par une commission qui se penche sur les irrégularités de la nomination de trois juges et dont les médias nous présentent les faits comme un roman-savon.» Ainsi débute sa lettre. Pour lire la suite, tapez le [http://www.cyberpresse.ca/opinions/201010/07/01-4330453-la-credibilite-des-elus-a-assez-souffert-ca-suffit.php].
Reste que si sa démarche semble a priori personnelle, c’est tout de même à titre d’élu municipal que Vincent Arseneau compte faire valoir sa position concernant la loi sur l’éthique du gouvernement Charest lors du prochain congrès de l’Union des municipalités du Québec, en mai 2011. «Cette loi, je n’y crois pas. Et la formation de 8 heures qui vient avec, ça vaut ce que ça vaut. À mon avis, c’est tout le processus de financement des partis politiques qu’il faudrait revoir», opine-t-il.
Déterminé, il souhaite pouvoir utiliser cette tribune pour exprimer très clairement sa position sur l’éthique. «On peut encore renverser la vapeur. Mais il est urgent de regarder dans quel état nous sommes et de comprendre que la protection de la démocratie appartient à tout le monde», soutient-il. Car, selon lui, au-delà des affiches, des slogans et des programmes, il y a des gens.