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Sainte-Thérèse retirera elle-même les graffitis

La Ville de Sainte-Thérèse prendra charge désormais du nettoyage des graffitis sur les immeubles résidentiels et commerciaux.

Sainte-Thérèse retirera elle-même les graffitis

Publié le 08/03/2013

La Ville de Sainte-Thérèse vient d’adopter une politique administrative d’intervention pour le retrait des graffitis visibles de la rue, sur la propriété privée.

Cette politique, qui s’inscrit dans le cadre de son programme particulier d’urbanisme (PPU) et plus particulièrement de son règlement 1222-1 N.S, découle directement du projet Quiétude, mis sur pied en 2005 et pour lequel plusieurs intervenants (policiers, employés municipaux, Maison des jeunes et travailleurs de rue) s’étaient réunis autour d’une même table afin d’améliorer la qualité du milieu, dans ce cas-ci, le centre-ville de Sainte-Thérèse. «Une des recommandations était l’élaboration d’une politique sur les graffitis», a souligné la mairesse Sylvie Surprenant.

En substance, la Ville s’engage à retirer les graffitis apposés sur les propriétés résidentielles ainsi que sur les immeubles commerciaux et industriels privés sur l’ensemble de son territoire, et ce, jusqu’à deux interventions maximum par immeuble. Mentionnons qu’auparavant, le retrait des graffitis relevait de la responsabilité de chacun des propriétaires touchés. Les travaux de nettoyage comprennent les clôtures, enseignes, murs, pavés ainsi que les structures et mobilier permanents.

«L’initiative vise à freiner le vandalisme des graffiteurs. Grâce à cette politique, les graffitis visibles des voies de circulation publiques seront retirés rapidement, décourageant les délinquants», croit la mairesse. Notons cependant que les institutions publiques, parapubliques ainsi que les institutions privées d’enseignement ne sont pas incluses dans la politique.

Enveloppe de 5 000 $

L’adoption de cette politique prévoit aussi la création d’une enveloppe budgétaire de 5 000 $, tel que voté par l’ensemble du conseil municipal, pour pallier les coûts de nettoyage. «Les nettoyages pourront être faits par nos services. Pour certains autres cas, on a prévu la possibilité de prendre entente avec une firme spécialisée dans l’enlèvement de graffiti», a ajouté Mme Surprenant.

Mentionnons que le montant de 5 000 $ alloué résulte d’une évaluation faite par le Service de l’urbanisme et pourrait, au besoin, être révisé.