«Je pensais avoir tout vu avec la mairesse qui expulse un élu du caucus, voilà que M. Arseneau s’acoquine avec un candidat de l’équipe adverse. C’est du copinage à l’extrême», a‑t‑il lancé.
M. Laporte fait ici référence à l’appui de M. Arseneau en faveur du candidat de l’équipe de Sylvie Surprenant dans le quartier Verschelden, Patrick Morin, il y a déjà quelques semaines. On se rappellera que M. Arseneau avait annoncé qu’il ne présenterait pas de candidat dans ce quartier, mais qu’il avait plutôt décidé, de concert avec les membres de son équipe, d’appuyer la candidature de Patrick Morin, à côté de qui il a siégé ces huit dernières années au conseil municipal.
Si Marc Laporte n’a pas réagi plus tôt, dit‑il, c’est qu’il avait d’autres choses plus intéressantes à présenter, comme sa vision de la revitalisation du centre-ville. Sauf que lundi dernier, il a vidé son sac. «Je tiens à rappeler que M. Arseneau a quitté l’équipe de Mme Surprenant avec fracas et s’est autoproclamé grand défenseur de l’honnêteté et de l’intégrité. Et voilà qu’il appuie maintenant un candidat de cette équipe? Je considère ce geste inapproprié. Voilà qui relève du vaudeville plutôt que d’une sérieuse démarche démocratique, et met en lumière un grand manque d’intégrité envers les membres de son équipe, mais aussi envers les électeurs», a‑t‑il lâché.
D’avis que le parti de M. Arseneau n’est rien de plus qu’une continuité de celui de Mme Surprenant, M. Laporte a fait valoir son propre candidat dans le quartier Verschelden, en la personne de Sébastien Giguère, un professeur d’éducation physique au primaire, et que lui‑même représentait la seule et véritable alternative pour les électeurs de Sainte-Thérèse, le 3 novembre prochain.