« C’est une fierté de compter de nombreux bâtiments à caractère patrimonial à Sainte-Thérèse.



Ceux-ci sont les témoins de notre histoire, il est donc essentiel pour la Ville de contribuer à leur préservation et à la mise en valeur de leur architecture. Nous sommes heureux de remettre ces trois subventions qui correspondent à l’objectif du programme », mentionne le maire de la Ville de Sainte-Thérèse, monsieur Christian Charron.



26, rue Morris



Une subvention de 10 485 $ a été octroyée à madame Mélanie Frappier, lui permettant de remplacer la toiture de la galerie avant et de la véranda arrière de la maison. Auparavant en bardeaux d’asphalte, le revêtement a été changé pour de la tôle pincée.



6-8, rue Saint-Joseph



Une subvention de 14 520 $ a été accordée à madame Rose Rinfret-Harvey pour le remplacement du revêtement de la toiture avant du bâtiment par un revêtement identique, soit en tôle pincée.



10, rue Saint-Lambert



Une subvention de 43 185 $ a été remise à madame Sylvie Parizeau pour le remplacement de la toiture en tôle par une toiture en tôle pincée, l’installation d’une tôle à la canadienne sur les deux cheminées et les côtés des trois lucarnes, l’installation d’une barrière à neige à deux tuyaux ainsi que la pose de fascias et de soffites à l’arrière.



Rappelons que grâce à ce programme de subvention de la Ville, en partenariat avec la MRC de Thérèse-De Blainville et le ministère de la Culture et des Communications, les propriétaires d’immeubles à valeur patrimoniale forte, supérieure et exceptionnelle répondant aux critères d’admissibilité peuvent recevoir jusqu’à 75 % de la valeur de leurs travaux de rénovation pour un maximum de 50 000 $. Les propriétaires d’immeubles à valeur patrimoniale moyenne



peuvent, pour leur part, recevoir jusqu’à 50 % de la valeur de leurs travaux de rénovation, pour un maximum de 20 000 $.



Tous les détails du programme et les conditions d’admissibilité sont disponibles au www.sainte-therese.ca > Services aux citoyens > Urbanisme et habitation.

Vers 9 heures 37 du matin, les alarmes ont retenti à l&#8217;aréna municipal de Boisbriand, signalant une fuite d&#8217;ammoniac. Moins d&#8217;une heure trente plus tard, la situation était sous contrôle et tout était revenu à la normale. Cela a été rendu possible grâce à l&#8217;action immédiate et coordonnée des pompiers locaux, y compris l&#8217;équipe spécialisée en matière dangereuse du Service incendie de Saint-Eustache, qui a été dépêchée sur les lieux.



Le directeur adjoint du Service incendie de Boisbriand, Éric Galarneau, a commenté l&#8217;incident en soulignant qu&#8217;une « trentaine de pompiers étaient intervenus pour cette fuite mineure causée par des travaux. Par mesure de précaution, l&#8217;évacuation des citoyens a été nécessaire. Personne n&#8217;a été blessé ni incommodé ».



La rapidité et l&#8217;efficacité avec lesquelles les services d&#8217;incendie ont réagi sont à saluer. Une situation impliquant des produits chimiques dangereux peut rapidement devenir catastrophique, mais grâce à la formation, à l&#8217;équipement spécialisé et à la préparation des pompiers, cet incident a été géré de manière exemplaire.



Cet incident est un rappel de la vigilance constante requise dans la gestion de produits chimiques dangereux et de l&#8217;importance des services d&#8217;incendie dans notre communauté d&#8217;être bien outillés pour protéger la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.

Fuite d’ammoniac à Boisbriand: Rapidité et efficacité des pompiers

La résiliation de l’entente de vente entre la Ville et Stablex a évidemment fait bien des heureux parmi la population blainvilloise. La plupart des citoyens qui se sont présentés au micro lors de la période de questions n’ont pas manqué de féliciter la mairesse Poulin de cette décision attendue.



Mais voilà, elle doit aller plus loin, selon eux, dans le processus puisque l’enfouissement de déchets dangereux se poursuit dans les cellules 5 et 6 au grand dam des citoyens qui n’ont surtout pas envie que Blainville soit reconnue comme «&nbsp;la poubelle des déchets inorganiques&nbsp;».



La mairesse en réflexion



«&nbsp;Pour le moment, ma réflexion est nuancée. J’attends de connaître la position du ministre de l’Environnement», a signalé la mairesse Liza Poulin, répétant sa réponse à plusieurs reprises.



Les citoyens venus s’exprimer au micro n’en étaient pas à leur première sortie publique. La plupart d’entre eux étant membres de la Coalition des citoyens de Blainville contre la cellule #6 de Stablex s’expriment sur les réseaux sociaux et ont récemment organisé une manifestation en vue de sensibiliser leurs concitoyens et décideurs régionaux de mettre fin à l’enfouissement de déchets dangereux.&nbsp;



Soutien du BAPE



C’est que les récentes recommandations du BAPE leur ont donné raison.



«&nbsp;On ose espérer que le ministre de l’Environnement (Benoit Charrette) va suivre les recommandations du BAPE et interdire le nouveau précédé d’enfouissement. On ne veut pas d’un simple déménagement de cellule, comme on l’a mentionné au BAPE&nbsp;», a indiqué le citoyen Normand Beaudet.



Il a été question que Stablex utilise la lixiviation, nouveau procédé sensé empêcher la fuite hors des cellules. «&nbsp;S’il faut faire ça pour l’éternité, on a de sérieux enjeux. Est-ce que ce procédé est encore souhaitable en zone urbanisée et en amputant une tourbière ?&nbsp;», a lancé le citoyen Beaudet, qui espère du coup une réflexion de l’administration municipale.



Inquiétudes



En fait, le mouvement citoyen s’inquiète du procédé de stabilisation, qui neutraliserait les déchets en les rendant non dangereux afin de pouvoir être enfouis.&nbsp;



&nbsp;«On a démontré de façon claire et nette que les déchets restent dangereux malgré le procédé de stabilisation», a souligné M. Beaudet.&nbsp;



Pas loin d’une dizaine de citoyens ont suivi l’intervention du citoyen Beaudet, allant dans le même sens que lui.&nbsp;



Martine Ouellet s’en mêle



Même l’ex-politicienne Martine Ouellet est venue mettre son grain de sel à la cause de la Coalition des citoyens de Blainville, invitant la mairesse Poulin à prendre position contre l’utilisation de l’ancienne cellule 6, en remplacement de la nouvelle cellule 6.&nbsp;



«&nbsp;Il serait important d’exercer votre pouvoir d’influence. L’ancienne cellule 6 ne peut pas être exploitée sans la décision du ministre Charrette, donc de faire connaître votre position va faire une grosse différence&nbsp;», a souligné Mme Ouellet.&nbsp;



Mme Ouellet demande aussi à l’administration Poulin&nbsp;de suspendre l’importation de déchets toxiques, de trouver un autre site que Blainville et de demander au ministre Charrette une vaste étude sur le terrain, suivie d’une décontamination complète su terrain, si les résultats l’exigent.



Mme Poulin rétorque



Interrogée après la séance du conseil municipal, Mme Poulin y est allée de ses commentaires, mentionnant au passage que le ministre Charrette avait déjà reçu une lettre de sa part.&nbsp;



«&nbsp;Une lettre a été envoyée au ministre de l’Environnement, rappelant certains éléments du mémoire déposé par la ville, notamment au niveau de la surveillance du MELCCFP, de la gestion post-fermeture des cellules, de l’impact des changements climatiques sur les procédés », dit-elle.



« Nous trouvons pertinent la recommandation de la commission que le ministère responsable de l’environnement réalise un état des lieux sur la gestion des matières résiduelles dangereuses au Québec, qui aboutirait sur l’adoption d’un plan d’action en matière de réduction et de gestion des MDR en tenant compte de l’évolution des réalités et préoccupations territoriales et environnementales », a précisé la mairesse Poulin.

Sainte-Thérèse accorde 68 000$ pour la rénovation de 3 bâtiments patrimoniaux