La rencontre se tiendra au Centre communautaire Jean-Labelle, situé au 367 rue Godard, à Saint-Eustache, dans la salle Paul-Émile-Raymond.



« De nombreuses personnes nous ont écrit pour déplorer des changements récents au CSSMI. Refonte tarifaire et augmentation drastique des coûts de surveillance des enfants, changement de ratios d’éducatrices, inquiétudes de ruptures de services, sur la transparence dans la prise de décision… J’ai envie d’entendre directement les parents et proches d’élèves des 80 établissements du CSSMI. Je suis porte-parole en matière d’éducation pour Québec Solidaire (QS) et je sais pertinemment qu’il n’y a rien comme se voir en personne pour examiner ensemble des enjeux comme ceux que vivent les parents du CSSMI. Vous le savez, je suis préoccupée, par-dessus tout, par l’accès de tous les élèves à une éducation publique, gratuite, de qualité », de dire la députée.



Les parents des villes attachées au CSSMI, donc Blainville, Boisbriand, Bois-des-Filion, Deux-Montagnes, Lorraine, Mirabel (Saint-Augustin, Saint-Benoît, Sainte-Scholastique, Domaine-Vert, Oka, Pointe-Calumet, Rosemère, Sainte-Anne-des-Plaines, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sainte-Thérèse, Saint-Eustache, Saint-Joseph-du-Lac, Saint-Placide et Terrebonne Ouest, sont invités à cette rencontre.

L’événement se déroulera, comme à l’accoutumée, derrière l’église Saint-Eustache (123, rue Saint-Louis), sur le site de la promenade Paul-Sauvé. Sur place, les 15&nbsp;équipes inscrites, constituées de 20&nbsp;pagayeurs chacune, devront, une fois sur les eaux de la rivière des Mille&nbsp;Îles, déployer des efforts, de l’énergie et, surtout, une synergie quasi sans failles à bord de leur embarcation pour espérer l’emporter.



En conférence de presse, en présence des commanditaires, dont la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes, et des capitaines des différentes équipes en lice, la nouvelle directrice générale de la Maison Sercan, Frédérique Gougeon, et le président du conseil d’administration de la Fondation Sercan, René Goyer, ont rappelé toute l’importance de cette activité de financement nommée en l’honneur du fondateur du Groupe JCL et de votre hebdo NORD INFO qui a toujours, de son vivant, apporté un soutien indéfectible à la Fondation Sercan et à sa mission; un soutien qui se poursuit d’ailleurs toujours encore aujourd’hui par l’entremise de ses enfants et petits-enfants qui ont pris la relève de l’entreprise familiale.



Mme Gougeon et M. Goyer n’ont pas manqué aussi de souligner, au passage, l’apport des bénévoles, essentiel au succès d’un événement de cette envergure. Entre autres, la directrice générale a tenu à mentionner la contribution appréciée de Réal Jobin qui sera sur place pour voir, entre autres choses, à ce que les équipes soient complètes s’il devait leur manquer à la dernière minute un ou deux pagayeurs.



<h2>Un objectif de 108&nbsp;000 $</h2>



<figure class="wp-block-image size-large"><img src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/06/bb-course-bateaux-dragons-2023_02-960x640.jpg" alt="" class="wp-image-85920"/><figcaption>Photo Benoît Bilodeau – Une partie des membres de l&#8217;équipe de la Maison Sercan.</figcaption></figure>



L’an dernier, c’est un montant de 101&nbsp;343&nbsp;$ qui a été amassé et l’objectif cette année a été fixé à 108&nbsp;000&nbsp;$. Déjà, les 15&nbsp;équipes en lice contribueront pour 60&nbsp;000&nbsp;$ au montant qui sera recueilli au terme de cette journée puisqu’elles se sont engagées à verser chacune 4&nbsp;000&nbsp;$, soit 200&nbsp;$ en don pour chaque pagayeur, afin de couvrir les frais d’inscription.



La somme amassée aidera à financer les soins palliatifs offerts gratuitement aux gens en fin de vie de la grande région des Basses-Laurentides, grâce aux 12&nbsp;lits dorénavant disponibles à la suite des travaux d’agrandissement de la Maison Sercan, mais aussi à soutenir, via divers services, toutes les personnes combattant le cancer ou ayant besoin d’accompagnement.



En plus des pagayeurs, familles et supporters seront sur place pour les encourager et aider à l’atteinte de l’objectif fixé qui permettra à la Fondation Sercan de soutenir la Maison de soins palliatifs Sercan et l’organisme Sercan.



Et pour une deuxième année de suite, la jeune retraitée Marie-Ève Dicaire, championne du monde en boxe féminine et Eustachoise d’origine, a accepté d’agir à titre de présidente d’honneur de l’événement et y participera même à titre de pagayeuse au sein d’une des équipes.



Bref, tout en place pour faire de cette&nbsp;10e&nbsp;édition de la Course de bateaux-dragons Jean-Claude-Langlois un grand succès. Il est d’ailleurs possible d’y contribuer en soutenant l’une des équipes inscrites via le <a href="https://www.jedonneenligne.org/fondationsercan/BD23/">https://www.jedonneenligne.org/fondationsercan/BD23/</a> ou en assistant à l’événement ce samedi 17&nbsp;juin.



Enfin, pour en savoir davantage sur la Maison Sercan, les services offerts ou les activités de financement à venir, il suffit de consulter le <a href="http://www.maisonsercan.ca">www.maisonsercan.ca</a>.

Un 10e départ pour la Course de bateaux-dragons Jean-Claude-Langlois

« Si ces travaux se poursuivent, l’asclépiade, une plante vivace poussant en zone ensoleillée et jouant un rôle essentiel à la survie des monarques, sera coupée avant que ces papillons n’arrivent dans notre région. Les observations récentes indiquent qu’un processus de renaturalisation s’opère de lui-même sur le site de l’ancien golf depuis qu’il a cessé ses activités en 2018. Des vivaces et arbustes ont poussé, fournissant refuge et nourriture aux pollinisateurs, aux petits mammifères et aux nombreux oiseaux qui y reviennent et le fréquentent », souligne l’organisme Rosemère Vert, par voie de communiqué.



Le gouvernement fédéral a d’ailleurs prévu faire passer le statut du monarque d’espèce préoccupante à espèce en voie de disparition en l’inscrivant à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril.



«&nbsp;Alors que la Ville de Rosemère est une amie des monarques et des pollinisateurs, certains grands espaces de son territoire pouvant les accueillir comme le site de l’ancien golf sont meurtris, et les citoyens sont préoccupés des moyens dont dispose la Ville pour intervenir et faire cesser le saccage&nbsp;», renchérit Rosemère Vert.



L’organisme précise que la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a été alertée au sujet des travaux en cours sur l’ancien golf, car depuis l’adoption du Règlement de contrôle intérimaire (RCI) sur les milieux naturels le 16 juin 2022, il est reconnu que ce site présente un potentiel d’être restauré afin d&#8217;accroître la biodiversité et de faire partie d&#8217;un nouveau réseau d’espaces verts métropolitains. Selon le RCI, il y est interdit de réaliser des travaux du genre sur le secteur de l’ancien golf qui a été inclus dans le RCI. L’abattage d’arbres constitue des travaux, indique l’organisme.



« De plus, à la suite de l’adoption du RCI, la Ville a dû identifier des membres de son personnel pour agir à titre d’inspecteurs métropolitains locaux, chargés de veiller à l’application de ce règlement sous l’autorité des inspecteurs métropolitains en chef et adjoint désignés par la CMM. À la suite d’un signalement par des citoyens, un représentant de la Ville s’est rendu sur le site de l’ancien golf, sans toutefois que les travaux ne cessent », mentionne-t-on dans le communiqué.



Rosemère Vert n’est pas informé des constats et peines encourues par les potentiels contrevenants, mais doute fortement que les activités en cours, notamment celles mécanisées, aient reçu les permis requis de la Ville.



<h2>Rosemère Vert somme la Ville d’agir</h2>



Rosemère Vert demande à la Ville d’appliquer les règles du RCI, d’informer adéquatement les propriétaires de leurs obligations, et de modifier ou d’adopter des règlements significativement dissuasifs.



De plus, Rosemère Vert demande aux élus de réviser le règlement 794 sur la qualité de vie, qui oblige à tondre les herbes hautes ou broussailles lorsqu&#8217;elles atteignent une certaine hauteur de mai à octobre.



Au-delà des règles administratives, il y a des conséquences qui sont permanentes et irréversibles, fait-il valoir. Rosemère Vert demande aux instances «&nbsp;d’être exemplaires et de prendre les moyens pour faire cesser le saccage et la destruction des espaces verts qui tentent de se rétablir et contribuer à la lutte contre les changements climatiques&nbsp;».



« Les citoyens de Rosemère sont conscients qu’il est urgent d’agir rapidement et concrètement pour sauver les pollinisateurs et les papillons monarques entre autres, qui sont en fait les canaris dans les mines pour nous faire comprendre que, bientôt, ce sera nous les humains, nos parents âgés, nos enfants qui seront en danger si on ne fait rien », mentionne Sylvie Hamel, membre de Rosemère Vert.

Ruba Ghazal rencontre les parents du Centre de services scolaire des Mille-Îles