«Le temps est venu de proposer à Rosemère un candidat amoureux de notre ville», a lancé M. Westram, faisant valoir ses douze années d’engagement «passionné» à titre de conseiller, lui qui fut notamment affecté aux dossiers touchant la sécurité routière, les infrastructures, les ressources humaines, les loisirs, les finances et le développement commercial.
Estimant que la population a été mal servie dans les deux dossiers chauds qui font actuellement la manchette à Rosemère (les pompiers et le projet Fleuron sur le Golf), M. Westram avait quitté l’équipe de Madeleine Leduc, en juin, dénonçant «le type de gestion autoritaire» de cette dernière. «Mon plus profond désir est de redonner à Rosemère ses lettres de noblesse, une ville sans histoire où il faisait bon vivre, mais qui a subi, dans la dernière année, les conséquences de la mauvaise gestion de ces deux grands dossiers», a-t-il déclaré.
La présence, d’ailleurs, du délégué syndical des pompiers de Rosemère, Benoit Gauthier, donnait à penser que les deux hommes logent à la même enseigne dans ce dossier dont on connaîtra l’issue au moment où le Tribunal administratif du Québec rendra sa décision sur le caractère légitime ou non de l’abolition du Service d’incendie.
Le bon père de famille
S’il devient maire de Rosemère, Eric Westram entend proposer une approche de style «bon père de famille», celui qui gère bien le budget familial comme on doit bien gérer les fonds publics, qui se met à l’écoute des besoins de chacun, qui guide sans imposer et qui s’efforce d’être un exemple à suivre.
«Après trois mandats consécutifs, 33 années d’engagement bénévole comme entraîneur de soccer à Rosemère, et après avoir siégé sur tous les comités de la Ville, sauf un, je me sens prêt à assumer le rôle privilégié d’être votre maire», dit-il.
Une équipe complète
Et c’est à la tête d’une équipe complète que le candidat Westram entend renouveler l’administration rosemèroise, lui qui affirme avoir déjà rencontré une trentaine de personnes intéressées à se lancer dans la mêlée. Ceux qu’il choisira (c’est déjà réglé pour trois d’entre eux) seront présentés l’un à la suite de l’autre, au cours des prochaines semaines, tout comme on rendra éventuellement public le nom de ce nouveau parti politique qui réunira, poursuit M. Westram, des hommes et des femmes représentant différentes tranches d’âge et œuvrant dans des champs d’expertises professionnelles multiples.
Lui-même bachelier en sciences économiques, Eric Westram a œuvré à titre de professionnel de la vente et de la gestion de la vente, un domaine où il dit avoir bien saisi l’importance d’une bonne communication. Pour lui, l’écoute, la compréhension des besoins, la gestion des différences et une approche axée sur les solutions en demeurent toujours la base.
Et une main tendue
Manifestement confiant qu’un vent de changement pourrait souffler sur Rosemère, dans un an, Eric Westram tend aussi la main à ses éventuels adversaires politiques, qu’il invite à rejoindre son équipe, tout comme à ceux et celles qui souhaiteraient se joindre à son équipe de bénévoles. «Plus le groupe sera grand, plus l’aventure sera intéressante», affirme Eric Westram, qui terminait son allocution sur cette question: «Diviser le vote de l’opposition ne ferait que donner une chance à la mairesse actuelle de rester en poste un autre quatre ans. Est-ce vraiment ce que vous voulez?»