«Les gens d’affaires ont des attentes à l’égard de la Ville. Ils nous ont également fait part de la rigidité et du manque d’écoute des élus en place», a‑t‑il soutenu, lors de son point de presse hebdomadaire, entouré de certains membres de son équipe.
Depuis le début de la campagne électorale municipale, l’AGAR organise un déjeuner où est invitée, chaque semaine, une équipe électorale différente. Le but? Donner la possibilité aux candidats de présenter leurs engagements en matière économique aux gens d’affaires de la municipalité.
Cette semaine, c’est l’Équipe Arsenault qui a eu droit à l’invitation de l’AGAR. Selon le candidat à la mairie, les gens d’affaires veulent, entre autres, que leurs commerces soient plus visibles et mieux connus des résidants de Rosemère.
Pour ce faire, l’Équipe Arsenault s’engage à prôner des actions afin de «valoriser le chemin de la Grande-Côte ainsi que le boulevard Curé-Labelle», deux axes routiers où sont principalement installés les commerçants, a expliqué le candidat à la mairie.
«On pourrait permettre l’installation de terrasses, par exemple, et un meilleur affichage», a‑t‑il dit. Par ailleurs, l’Équipe Arsenault s’engage à participer, à titre d’observateur, aux réunions de l’AGAR, un rôle que doivent jouer les élus de la Ville, estime Francine Leblanc, candidate au poste de conseillère.
Environnement et premier répondant
Le candidat à la mairie s’est également engagé à s’impliquer pour l’environnement. Il veut, par exemple, mobiliser et sensibiliser l’ensemble des villes de la couronne nord aux défis écologiques de la rivière des Mille Îles.
«Il faut que les élus s’impliquent et siègent aux tables de concertation des organismes impliqués en environnement. On s’engage aussi à regarder comment la Ville peut contribuer financièrement», a‑t‑il déclaré.
Le candidat à la mairie s’est également dit prêt à étudier les options pour installer un service de premier répondant au sein de la Ville. Ce service pourrait être implanté en mettant en contribution les pompiers de Rosemère. Ce serait une façon d’améliorer le sentiment de sécurité de la population, dit‑il.

Son nom est bien connu des Boisbriannais puisqu’il a été conseiller municipal du quartier Fillion durant 27 ans, de 1982 à 2009.
Lorsqu’il a pris sa retraite de l’hôtel de ville, en 2009, le notaire Frégeau avait laissé entendre qu’il n’avait plus rien à apporter à ses concitoyens à titre de conseiller. Quatre ans plus tard et à la suggestion de plusieurs Boisbriannais, il se ravise. À la toute dernière minute, il a posé sa candidature au poste de maire. À la lumière de ses 27 ans de présence au conseil municipal, il s’estime très bien préparé à franchir la marche supérieure.
Mais surtout, il se sent capable de concilier les positions antagonistes autour de la table du conseil, où semble régner une division permanente entre les conseillers de l’équipe de Marlene Cordato et les conseillers indépendants, autrefois membres de l’administration St-Jean. C’est du moins ce qui se dégage des assemblées mensuelles du conseil municipal auxquelles bon nombre de citoyens assistent.
Bien qu’il reconnaisse que Mme Cordato a amené de bonnes choses au cours de son premier mandat de mairesse, en modifiant notamment le processus d’attribution des contrats, M. Frégeau lui reproche d’avoir perpétué le climat de division en refusant d’accorder aux conseillers indépendants des responsabilités sur différents comités et commissions. «De quelle autorité se proclame-t-elle pour poser des gestes aussi divisifs?», lance-t-il.
«Je n’étais pas présent au quotidien pour voir les échanges qui ont eu lieu, mais je trouve triste que ceux-ci ne soient d’aucun apport pour leur communauté. On les a réduits à leur plus simple expression. C’est une gifle à la démocratie. Ce sont des anciens membres de l’équipe St-Jean, mais ne les accusons pas par association», indique l’aspirant-maire.
En entrevue vendredi matin, M. Frégeau a refusé de dévoiler son programme, dont il réserve les détails pour la semaine à venir, dit-il. Il a davantage insisté sur l’opposition qui règne au sein du conseil actuel. Selon lui, celui qui sera élu maire, le 3 novembre, devra de tout évidence composer avec un amalgame de conseillers. «Ça prend quelqu’un pour les réconcilier, les amener à travailler ensemble et à donner le meilleur d’eux-mêmes pour la communauté de Boisbriand», souligne l’ancien conseiller municipal.
Le notaire de 62 ans croit être la personne qu’il faut pour ramener l’ordre à l’hôtel de ville. Il évoque son implication bénévole sur plusieurs conseils d’administration, sa longue expérience sur le conseil municipal, ses 37 ans de notariat et ses origines modestes. Mais il dispose d’à peine deux semaines pour en convaincre ses concitoyens.
D’ici là, il fera connaître ses idées, son programme. Même s’il ne mise pas trop là dessus. «On n’est pas certain avec qui on va travailler et que ceux qui seront élus vont avaliser les points que j’aurai mis en campagne», fait-il remarquer.

Robert Frégeau: un 4e candidat à la mairie de Boisbriand

Rappelons pour la petite histoire que le Rassemblement des citoyens de Lorraine / Équipe Mahi a été fondé en janvier 2005, sans avoir réussi à faire élire un seul candidat.
Le Directeur général des élections avait par la suite relevé des irrégularités dans le financement, le candidat ayant émis des chèques afin de payer des collaborateurs, mais sans passer par son agent de campagne.
Le politicologue aura livré deux discours d’intention, mais jamais de programme, et la campagne «pas reposante» qu’il nous promettait vient de se coucher.
Des raisons familiales et professionnelles sont invoquées et celui qui voulait se consacrer à temps plein à la mairie a maintenant des engagements pour la Chambre de commerce et industrie du Canada au Maroc, où il doit se rendre pour quelques mois.

Rosemère: Équipe Arsenault, à l’écoute des gens d’affaires