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Robert Frégeau: pour une saine gestion des finances

Robert Frégeau

Robert Frégeau: pour une saine gestion des finances

Publié le 18/10/2013

L’aspirant à la maire de Boisbriand Robert Frégeau compte assainir les finances de la municipalité s’il parvient à s’asseoir dans le fauteuil du maire, le 3 novembre prochain.

Selon lui, c’est principalement la gestion des finances qui doit être le focus de la prochaine équipe à l’hôtel de ville. Sa lecture des chiffres dévoilés par l’étude des HEC de Montréal sur les dépenses effectuées par les villes l’en a convaincu.

Comme d’autres candidats l’ont aussi relevé, Boisbriand n’est pas en très bonne position par rapport à d’autres municipalités pour sa gestion des dépenses municipales, qu’il s’agisse de la facture de dépenses globale par habitant, du service d’incendie, de la collecte des déchets ou encore du déneigement. Seul le service de police coûte moins cher qu’ailleurs, avec une facture annuelle de 159 $ par habitant, a relevé M. Frégeau.

Mais du palmarès des HEC, il retient que 82 % des municipalités listées font mieux que Boisbriand en termes de gestion, ce qui le laisse perplexe. «Est-ce qu’on peut faire plus avec moins? Est-ce qu’il nous faut revoir les organigrammes municipaux, gérer la ville de façon plus rigoureuse?», s’interroge-t-il, ce qui lui fait dire que les électeurs doivent élire un conseil qui saura gérer la Ville. Et il dit privilégier la formule d’un conseil diversifié et de préférence composé d’indépendants.

Robert Frégeau estime qu’il faut agir à l’intérieur même de l’appareil municipal. Certains départements, fait-il valoir, ont un organigramme lourd. «Je serais malhabile d’indiquer quelle structure particulière, mais je suis convaincu que si l’on regarde département par département, on sera capable de dégager ce qui ne va pas. Il faut s’assurer que la gestion de l’appareil public est efficace», affirme-t-il.

Ce dernier reproche à l’administration Cordato de s’être lancée dans de grands projets coûteux. Il cite en exemple les travaux de l’échangeur 640, mais surtout ceux du viaduc passant au dessus de l’A15 et du boulevard du Jardin et dont la facture s’élève à 23,5 M $.

L’ancien conseiller considère qu’il faut retenir les leçons de l’histoire et que l’heure n’est pas aux grands projets. Il rappelle l’instauration en trois phases de l’usine d’épuration. Une initiative avant-gardiste démarrée autour de 1982, qui s’est finalement révélée une erreur coûteuse pour la Ville de Boisbriand puisqu’il a fallu reconstruire l’usine à deux reprises pour la rendre fonctionnelle.

«Avant de se lancer dans de grands travaux, on va commencer par chercher des pistes pour économiser. Ensuite, on verra à se dégager une marge de manœuvre. Ensuite on regardera le prochain grand chantier qu’on attaque. Il faut d’abord respecter la capacité de payer du contribuable et présentement les Boisbriannais n’en ont pas pour leur argent», dit-il.