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Rien de positif pour Denise Beaudoin

(Photo Michel Chartrand) Lors d’un point de presse réalisé deux jours avant la Fête nationale, la députée de Mirabel, Denise Beaudoin, a réitéré sa volonté d’être sur le terrain, de travailler à obtenir des réponses auprès du gouvernement quant aux problématiques vécues dans sa circonscription et de dénoncer les situations où les réponses ne sont pas satisfaisantes.

Rien de positif pour Denise Beaudoin

Publié le 06/07/2010

La députée de Mirabel, Denise Beaudoin, ne retient rien de très positif de sa dernière session à l’Assemblée nationale. Lors d’un point de presse réalisé deux jours avant la Fête nationale, elle a énuméré les dossiers stagnants au sein du gouvernement de Jean Charest et les réponses évasives ou insatisfaisantes de ses ministres.

Dans le domaine de la santé, elle a rappelé que les salles d’urgence des deux hôpitaux desservant sa circonscription, ceux de Saint-Eustache et de Saint-Jérôme, débordent. C’est bien beau les investissements annoncés pour la structure, mais les urgences sont toujours aussi bondées, s’insurge la péquiste.

Le gouvernement n’a toujours pas agi quant à la modification de l’horaire de faction en horaire régulier des ambulanciers d’Oka afin de réduire le temps de réponse de ceux-ci. «Les gens se demandent s’ils sont en sécurité», fait remarquer la députée.

Celle qui sera coprésidente de la Journée internationale des aînés, en octobre prochain, entend appuyer toutes les actions pour dénoncer et arrêter la maltraitance envers eux. Mme Beaudoin se dit également préoccupée par le manque de logements abordables et les cas d’insalubrité sur son territoire et de la situation qui prévaut quant au suicide, relié entre autres par le manque de places et de ressources dans les ailes psychiatriques des hôpitaux.

Seule nouvelle positive: l’ouverture d’un CLSC dans le secteur de Saint-Augustin à Mirabel, «une demande inscrite dans mon programme électoral».

Elle déplore que le mégasite d’enfouissement situé à Lachute continue de recevoir des déchets de la Rive-Sud (Montréal) malgré le décret l’interdisant.

Aussi, la députée dénonce le refus du premier ministre Charest de lancer une commission d’enquête portant sur l’industrie de la construction. À l’instar de son parti, elle veut l’abolition de la commission Bastarache et signale, du même souffle, qu’aucune femme n’a été nommée sur celle-ci. À l’occasion du 70e anniversaire du droit de vote accordé aux femmes, elle souligne que l’équité est loin d’être assurée partout.

Au plan régional, elle a soutenu nombre de causes, à la suite de rencontres avec divers organismes communautaires, les municipalités, les chambres de commerce et les écoles de la circonscription de Mirabel. Elle signale que certains de ses électeurs n’ont toujours pas accès à Internet haute vitesse.

Dans le secteur agricole, elle fait savoir que plusieurs agriculteurs sont découragés par la situation qui prévaut et regrette qu’il y ait si peu de relève. En ce sens, elle a appuyé la promotion des métiers du Centre de formation agricole de Mirabel et la coalition contre l’implantation d’une mine de niobium à Oka dans un secteur agricole. «Ce n’est pas la place pour ça. Il y a un danger pour les pomiculteurs situés tout près et ceux qui vont se nourrir de leurs produits», soutient-elle.

Enfin, à propos d’une future gare à Mirabel, elle assure être en faveur d’un tel projet à condition qu’elle soit installée dans un lieu adéquat. «ll n’est pas nécessaire qu’elle soit implantée sur une terre agricole. J’ai demandé une étude indépendante auprès de l’AMT, mais je ne sais pas s’il y en a eu une et si elle a été rendue publique», indique Denise Beaudoin.