«Il n’y a jamais eu de rencontre dans le passé pour discuter de dézonage. Si le Club de golf de Rosemère souhaite faire du développement, il doit nous présenter un projet intégré», souligne fermement Madeleine Leduc.
Le dernier mot
Le sondage téléphonique étant terminé, on attend les résultats avant de procéder à la prochaine étape, soit la consultation publique auprès de la population rosemèroise.
«C’est à la population de décider, confirme la mairesse de Rosemère. Nous savons que le Club de golf de Rosemère est une institution importante et que les gens sont sensibles aux constructions de 3-4 étages, voilà pourquoi nous jugeons que c’est à eux de trancher.»
Absences
Répondant aux affirmations du conseiller indépendant Eric Westram voulant que les dés soient pipés concernant une possible entente de dézonage déjà prévu pour le Club de golf de Rosemère, Mme Leduc a souligné que les idées de golf semi-privé prônées par le conseiller municipal Eric Westram étaient plutôt «cocasses», puisque ce dernier ne s’est pas formalisé d’inclure une consultation publique.
«Proposer ce genre d’idées sans avoir préalablement consulté la population revient à dire qu’il ne lui fait pas confiance, soutient la mairesse. Je crois qu’il manque certains éléments à M. Westram puisqu’il a été absent lors de plusieurs rencontres publiques et autres.» 
Mentionnons que c’est à l’automne 2016 que les rencontres avec les citoyens seront amorcées afin de connaître leurs attentes concernant le Club de golf de Rosemère.

Réplique de la mairesse Madeleine Leduc: les citoyens auront le dernier mot sur l’avenir du Club de golf de Rosemère

Encore une fois, l’organisation s’est démenée pour offrir une programmation riche et variée pour tous les goûts.
Dès 10 h, le site proposait plusieurs activités pour les tout-petits avec, entre autres, ses jeux gonflables, son animation, ses spectacles pour enfants d’Arthur L’aventurier, de Theo et Shilvi, etc. La zone jeunesse était également riche en activités puisqu’on y proposait toutes sortes de jeux (parfois extrêmes), une tour d’escalade, un parc aquatique avec des petits bateaux, du cirque, etc.
«Pour cette édition anniversaire, les enfants, parents et amis ont pu profiter d’une programmation riche et diversifiée. Nous avons eu l’honneur d’accueillir Ariane Moffatt, une auteure-compositrice-interprète qui a fait sa place dans le firmament artistique québécois et qui nous a éblouis par son talent et sa présence sur scène. C’est toute une journée et une soirée que nous avons eu le bonheur de vivre à Blainville», a déclaré, par voie de communiqué, le maire Richard Perreault deux jours après l’événement.
Ariane Moffatt
Dès 20 h 30, l’auteure-compositrice-interprète Ariane Moffatt a pris d’assaut la grande scène en présentant son cinquième album intitulé 22h22. Tout en douceur, et douillet, cet album n’aura pas laissé personne indifférent. Interprétant à sa façon la légendaire chanson In the Air Tonight, elle a enchanté son public visiblement sous le charme de l’artiste. Une prestation à la hauteur de l’auteure, à la fois douce mais puissante.
La 30e édition de Blainville en fête a pris fin avec un feu d’artifice grandiose tout en couleurs et en musique pour la plus grande joie des participants qui n’ont pas hésité à applaudir cet étalement de lumières et de sons plus magiques les uns que les autres.
Concours 
À noter que la gagnante du concours Devinez qui est l’artiste mystère, Flavie Lepage, a eu le privilège de rencontrer, en coulisse, l’artiste Ariane Moffatt, en compagnie de ses amies.

Blainville en fête: musique, jeux et animation, rien que du plaisir à Blainville

Exposé à la vue de tous, le squelette, maintenant suspendu au plafond, a été reproduit par un spécialiste en la matière, l’auteur Pierre-Henry Fontaine, propriétaire du Musée de l’os à l’Île Verte. Celui-ci a écrit plusieurs livres au sujet de l’anatomie et de la physiologie des baleines, notamment, et mis plus d’un an pour reconstituer le squelette.
«Peu de gens sont habiletés à dépecer, isoler et à remonter une énorme bête comme celle-ci, a indiqué Philippe Daigle, enseignant en biologie et instigateur du projet. Les os sont difficiles à conserver. C’est un casse-tête vraiment spécial. Heureusement, Pierre-Henry Fontaine est l’un des meilleurs sur la planète pour remonter un squelette et je peux vous assurer que l&#8217;on y retrouve aucune erreur.»
M. Daigle a insisté sur le fait que seulement quelques spécimens de ce type de bélugas existent, et ce, sur l’ensemble du territoire de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.
«Ce n’est pas que le squelette d’un béluga, mais un objet unique qui a une énorme valeur et une très grande signification. Cette baleine aura un impact positif majeur sur le paysage du Collège Lionel-Groulx.»
Une passion pour le fleuve
Comme l’a expliqué Joëlle Vincelli-Simard, étudiante et membre du projet Béluga, ce nouvel élément visuel du collège se veut bien sûr un outil éducatif qui pourra servir dans plusieurs cours, mais auss un outil de sensibilisation à l‘environnement et de promotion pour le stage à l’École de la mer de Tadoussac, un stage d’écologie marine auquel participent, et ce, depuis 23 ans, des étudiants inscrits en sciences de la nature au Collège Lionel-Groulx.
«Ce stage est vraiment venu nous chercher en nous conscientisant au sujet du fleuve Saint-Laurent, son écosystème et toute la faune riche, unique et abondante qui y vit», a mentionné l&#8217;étudiante avant d’ajouter que ses camarades de stage et elle cherchaient donc une façon de partager cette passion qu&#8217;ils ont développée pour le fleuve et l’écologie.
«En participant à ce stage, a expliqué Joëlle Vincelli-Simard, nous avons compris l’impact que nos gestes peuvent avoir sur l’environnement et sur la santé du Saint-Laurent marin. C’était donc important pour nous de trouver quelque chose qui pouvait symboliser toute la passion que nous avions pour le fleuve.»
Une aide financière appréciée
C’est un montant de 5000 dollars qu’a remis la Fondation du Collège Lionel-Groulx au comité organisateur du projet Béluga. Tous les intervenants associés à sa mise en œuvre n’ont d’ailleurs pas manqué de remercier sa directrice générale, Jocelyne Roch, pour sa générosité et sa confiance.
«Nous sommes l’un des rares établissements d’enseignement supérieur de la province à posséder un tel spécimen, a conclu Mme Roch. La Fondation est fière de supporter un projet aussi original et inspirant qui profite à toute la communauté collégiale et qui met l’emphase sur notre responsabilité citoyenne à l’égard de l’environnement.»
Soulignons que la deuxième phase du projet prévoit l’ajout de panneaux d’interprétation. Un concours sera par ailleurs prochainement organisé afin de trouver un nom au nouveau pensionnaire du collège.