Le citoyen Réjean Nadeau vient d’être nommé Citoyen d’honneur 2024 par la Ville de Sainte-Thérèse.



L’engagement de M.Nadeau auprès de la collectivité est exceptionnel. Travaillant à l’entretien au Collège Lionel-Groulx depuis 1980, il consacrait parallèlement de nombreuses heures par semaine à « bénévoler ».



Celui-ci s’est impliqué à de multiples niveaux comme bénévole dans différents organismes, entre autres : 42 ans à la Fondation du Collège Lionel-Groulx; 38 ans pour le Département socioculturel et l’Option théâtre du Collège Lionel-Groulx; 38 ans pour le Centre culturel et communautaire Thérèse-De Blainville; 21 ans aux Chevaliers de Colomb; 15 ans à la Paroisse Sainte-Thérèse d’Avila; 5 ans pour le Brunch du partage de Boisbriand (Services d’entraide Le Relais).



« Cet engagement est incommensurable. Ce ne sont pas que des chiffres, c’est une vie complète à mettre de l’avant les intérêts d’une communauté. À la lueur de ce parcours, on constate à quel point M. Nadeau est un homme de cœur, dévoué à aider son prochain. Pour toutes ces raisons, le titre de Citoyen d’honneur de Sainte-Thérèse est amplement mérité », a souligné le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron, lors de la nomination du Citoyen d’honneur.

La ministre Bibeau a exprimé son enthousiasme en découvrant les équipements financés lors de sa visite.&nbsp;&nbsp;« On parle d’un investissement de 750 000&nbsp;$ et on souhaite vraiment soutenir les PME qui sont innovantes, qui cherchent à avoir un modèle industriel plus vert, a commenté la Ministre. Damotech en est un bel exemple. Au-delà du produit, on sent qu’il y a toute une philosophie absolument exemplaire. »&nbsp;



Équipements de pointe



L’apport financier a permis à Damotech d’acquérir des équipements de pointe, notamment une chambre à peinture fonctionnant sur un principe électrostatique assurant une meilleure récupération des matières résiduelles ainsi qu’un système de convoyage et de chauffage innovant. Ce dernier utilise la chaleur générée par un four (aussi acquis récemment) pour aider à chauffer l’usine, ensuite, des ventilateurs propulsent l’air ambiant sur la peinture fraîchement appliquée pour la sécher.



Le PDG de Damotech, Eric Naaman, a pour sa part souligné en nous faisant visiter les installations la propreté et la luminosité naturelle de l’usine, des caractéristiques peu communes dans le secteur industriel, qui contribuent au bien-être des employés.&nbsp;



La PME se distingue par sa politique de ressources humaines, priorisant l’amabilité, l’attitude et l’aptitude, et insistant sur l’importance de recruter des individus alignés sur ses valeurs fondamentales.&nbsp;



Culture d’entreprise



M. Naaman affirme que Damotech investit beaucoup dans la culture d’entreprise, qui représente environ 30&nbsp;% de son emploi du temps, soulignant l’importance d’être bienveillant envers les employés pour cette bienveillance, qui se reflète ensuite auprès des clients.



Damotech se fait également un point d’honneur d’offrir des opportunités aux étudiants, croyant fermement au concept de « première chance ». Cette approche est complétée par des initiatives de ‘’team building’’ et d’engagement communautaire, la compagnie collabore notamment avec Jeunesse au Soleil pour des dons alimentaires et du bénévolat le matin du souper de Noël de l’entreprise. « Nos employés donnent dans la matinée et ils reçoivent en fin de journée ».&nbsp;



Fait étonnant, on offre aussi, une fois par année, une retraite de formation de quatre&nbsp;jours au Mexique pour tous les employés, renforçant ainsi l’esprit d’équipe.&nbsp;



Le dernier investissement gouvernemental chez Damotech reconnaît non seulement son effort d’innovation, mais souligne également l’importance de soutenir les PME qui s’efforcent de combiner croissance économique et responsabilité environnementale.

La ministre Marie-Claude Bibeau de passage chez Damotech 

Voilà l’essentiel du message qu’elle a livré devant élus et membres de la communauté d’affaires réunis lors du dîner annuel de la mairesse Boivin, le 6 février dernier dans l’ambiance conviviale de la Cabane à sucre et salle de réception d&#8217;Amours. 



Après avoir rappelé rapidement son parcours professionnel, Mme Boivin s’est penchée sur les défis auxquels elle fait face.&nbsp;



Elle est revenue sur le budget 2024 de 29&nbsp;797&nbsp;400$, qu’elle a déposé en décembre avec un taux de taxation en hausse de 5.5 %, dont une partie de la taxe des eaux usées a été retranchée.&nbsp;



« Afin de limiter les dépenses, nous n’avons pas vraiment de nouveautés à annoncer comme projet pour 2024 à l’exception de réaménagement du parc Limoges (vieux, question de sécurité) et la réalisation du budget participatif qui a été proposé par les citoyens en 2023 pour réalisation en 2024.&nbsp;&nbsp;La seule nouveauté est l’ajout d’un sentier glacé au parc des Familles (jeux d’eau), car c’est un besoin qui nous a été mainte fois répété », a indiqué Mme Boivin.



Vitalité commerciale



L’administration municipale compte soutenir la vie commerciale sur son territoire.&nbsp;&nbsp;



« Dans notre budget 2024, nous avons décidé de supporter la création de l’aile de SADP en consacrant 56&nbsp;000$ pour l’Année 2 de l’entente de financement de l’aile ; 5&nbsp;000$ au fonds Initiatives locales ; 4&nbsp;500$ à la campagne d’achat local de la CCITB&nbsp;et 4&nbsp;500$ à la campagne d’achat local SADP ; 3&nbsp;000 $ en frais de représentation, ce qui représente une somme totale de près de 75&nbsp;000$ », a expliqué Mme Boivin.



Celle-ci a néanmoins spécifié que son administration ne peut venir en aide directement à un établissement commercial ou industriel de son territoire, tel que le stipule la Loi sur les cités et villes (chapitre I-15), à l’exception de programmes de subvention à l’affichage, au patrimoine bâti, à l’amélioration environnementale ou encore au déménagement d’une industrie en droits acquis, pour lesquels une somme de 75&nbsp;000 $ a été réservée.&nbsp;&nbsp;



Une ville agricole



Mme Boivin a d’ailleurs pris soin de souligner qu’aucune ressource de la Ville n’est dédiée à l’agriculture puisqu’en raison de l’espace territorial de 92 % qu’elle occupe, l’ensemble des services de la Ville y touchent. « La quasi-totalité des subventions en milieu agricole est en provenance du MAPAQ et non de la Ville.&nbsp;Donc oui, je parle BEAUCOUP de l’agriculture, mais il n’y a pas davantage de budgets que le commercial, bien au contraire », a souligné la mairesse de Sainte-Anne-des-Plaines.&nbsp;



« Depuis mon arrivée en poste, je suis devenue très fièrement une des leaders dans la reconnaissance des milieux agricoles ainsi que dans la protection de ces derniers.&nbsp;&nbsp;Ce sera un de mes grands défis du mandat 2021-2025 et je ne lâche pas le morceau !»



Ce qui s’en vient



La Ville lancera d’ici l’hiver prochain une consultation publique sur l’urbanisme.&nbsp;



Mme Boivin entend également faire la mise à jour du plan stratégique à l’automne. « Nous avons de belles réalisations, mais il en reste encore dans mes tableaux… il faut qu’on prenne un temps d’arrêt pour voir si on veut toujours aller dans la bonne direction. »



Enfin, il reste le dossier de l’eau potable où l’on décèle du calcaire. Après avoir essayé la nanofiltration, la Ville reprend son procédé habituel tout en cessant l’utilisation du puits Barrette pour raccorder à la place deux nouveaux puits à la nouvelle usine dont la construction pourrait commencer dès l’automne 2025, si les procédures se déroulent comme prévu.&nbsp;

Réjean Nadeau, citoyen d’honneur 2024