Le gouvernement libéral propose une profonde réorganisation du réseau de la santé qui toucherait la Régie régionale de santé et de services sociaux des Laurentides. «Moins de bureaucratie pour plus de soins», a promis le premier ministre Philippe Couillard.
«Nous adhérons à l&#8217;intention d&#8217;alléger le système et améliorer la fluidité des services, explique la porte-parole de l&#8217;Agence, Myriam Sabourin. Nous retenons qu&#8217;il y a une volonté de se recentrer vers les patients et nous allons travailler dans ce sens. Nous prendrons part de façon positive au virage annoncé.»
Le projet de loi no 10 du ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, prévoit la création d’un centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) dans chacune des 18 régions ayant présentement une agence, comme c&#8217;est le cas dans les Laurentides. La réorganisation prévoit une fusion de l’Agence et des établissements de santé publique de la région.
Pour les Laurentides, la création d&#8217;un CISSS ferait en sorte qu&#8217;un seul établissement ferait la gestion des 12 établissements actuels, dont sept hôpitaux, trois centres de réadaptation (physique, mental et en toxicomanie), un centre jeunesse et un CHSLD (celui de Lachute).
Pas de perte de services
La réforme amorcée par le projet de loi no 10 ne changera rien dans l&#8217;immédiat pour ce qui est de l&#8217;offre de services aux patients dans les hôpitaux. «C&#8217;est la même chose pour les employés comme les infirmières, rien ne change. C&#8217;est au plan administratif que ça va changer», ajoute Myriam Sabourin.
Le projet de loi prévoit la dissolution de près de 200 conseils d’administration à travers le Québec. L&#8217;administration des établissements régionaux et suprarégionaux serait assumée par des membres nommés par le ministre de la Santé. Myriam Sabourin confirme que les actuels conseils d&#8217;administration des hôpitaux des Laurentides seraient appelés à disparaître.
En éliminant certains paliers administratifs, le gouvernement libéral espère faire des économies récurrentes de quelque 220 millions de dollars par année après la mise en œuvre de la réforme.

Réforme du ministre Gaétan Barrette: l'Agence de santé prête à faire un virage

D’abord, rappelons que ce regroupement a été créé dans les années 1980 afin de permettre l’intervention rapide de plusieurs services de sécurité incendie lors d’incendie majeur. Le regroupement dessert une population de plus de 300 000 personnes et protège des biens d’une valeur de 20 milliards de dollars répartis sur un territoire de 790 kilomètres carrés.
Les villes de Blainville, Boisbriand, Deux-Montagnes, Lorraine, Mirabel, Rosemère, Saint-Eustache, Saint-Jérôme, Sainte-Anne-des-Plaines, Sainte-Marthe-sur-le-Lac et Sainte-Thérèse s’unissent donc pour faire de la sensibilisation auprès des citoyens.
Blainville
Un concours Pompier d’un jour se tiendra le mardi 7 octobre, de 9 h à 17 h, au centre de formation incendie, et des kiosques de prévention auront lieu au magasin Canadian Tire, le vendredi 10 octobre, de 16 h à 20 h, ainsi qu’au IGA Extra et Metro Plus, le samedi 11 octobre, de 10 h à 14 h. Des exercices d’évacuation ont eu lieu pendant tout le mois de septembre dans les résidences pour personnes âgées, les garderies et les écoles.
Boisbriand
Des exercices d’évacuation auront lieu dans toutes les écoles pendant la semaine. La Grande Évacuation se tiendra le mercredi 8 octobre, à 19 h. Des kiosques de prévention auront lieu au Home Depot de Boisbriand, le samedi 4 octobre, de 10 h à 14 h, à Place Rosemère, le vendredi 3 octobre, de 16 h 30 à 20 h 30, et au Canadian Tire de Rosemère, le 12 octobre, de 10 h à 16 h.
Deux-Montagnes / Sainte-Marthe-sur-le-Lac
La Grande Évacuation se déroulera le mercredi 8 octobre, à 19 h, alors que des kiosques de prévention seront aménagés au IGA de Deux-Montagnes le mardi 7 octobre, de 14 h à 18 h, au Metro Sainte-Marthe-sur-le-Lac, le mercredi 8 octobre, de 14 h à 18 h, au Canadian Tire de Saint-Eustache le samedi 11 octobre, de 10 h à 14 h, et à Place Rosemère le samedi 4 octobre, de 10 h à 14 h.
Mirabel
Des exercices d’évacuation ont été préparés à partir du 25 septembre, et ce, jusqu’au 9 octobre, dans toutes les écoles primaires et certains CPE. La Grande Évacuation aura lieu le mercredi 8 octobre, à 19 h, un concours Chef pompier d’un jour se déroulera le jeudi 9 octobre, et un kiosque de prévention le samedi 4 octobre, de 10 h à 14 h, à Place Rosemère.
Rosemère/Lorraine
Pendant la semaine, il y aura distribution de matériel de prévention du ministère de la Sécurité publique dans tous les commerces et des exercices d’évacuation dans toutes les écoles primaires et certains CPE. De plus, des kiosques de prévention se tiendront à Place Rosemère, le samedi 4 octobre, et au Canadian Tire de Rosemère, le samedi 11 octobre, de 10 h à 14 h.
Saint-Eustache (Voir autre texte en page ??.)
Sainte-Anne-des-Plaines
Des exercices d’évacuation auront lieu dans les écoles le lundi 7 octobre et le mardi 8 octobre. Il y aura également une journée portes ouvertes dans la nouvelle caserne, le samedi 11 octobre, de 10 h à 15 h.
Saint-Jérôme
Des exercices d’évacuation se tiendront dans les écoles primaires et secondaires, les CPE, les immeubles à logements multiples, le cégep et le Pôle universitaire. Des kiosques de prévention seront dressés au Carrefour du Nord et au Canadian Tire.
Sainte-Thérèse
Des exercices d’évacuation ont été préparés à partir du 15 septembre, et ce, jusqu’au 11 octobre, dans les écoles, le cégep, les garderies et CPE. Un concours Chef pompier d’un jour se tient aujourd’hui le mercredi 1er octobre, de 9 h à 15 h, tandis que des kiosques de prévention auront lieu à Place Rosemère le vendredi 3 octobre et le samedi 4 octobre, et au Canadian Tire de Rosemère le dimanche 12 octobre, de 10 h à 16 h.

Du 5 au 11 octobre: une semaine de prévention active dans chaque municipalité

Les directions régionales de la DPJ présentaient simultanément dans chaque région du Québec leur bilan annuel respectif. Celui de l&#8217;année 2013‑2014 est lancé alors que le Québec est confronté à des choix financiers difficiles, mais le directeur provincial des centres jeunesse, Denis Baraby, maintient «qu&#8217;il est impératif que le gouvernement continue à placer les enfants au sommet de ses priorités».
Denis Baraby s&#8217;appuie sur le fait que le Québec a connu une hausse significative de 17,3 % du nombre de signalements durant la dernière année, malgré un contexte de compressions budgétaires. Il a rappelé l&#8217;importance de maintenir un niveau de service permettant la protection des enfants. «Il faut que nous fassions des enfants une priorité nationale. Nos décideurs doivent garder en tête l&#8217;impact des coûts sociaux et financiers à plus long terme engendrés par la maltraitance, le manque de soutien et la non‑réponse aux besoins des enfants et des familles.»
Dans les Laurentides
Au Centre jeunesse des Laurentides, 7 563 signalements ont été reçus cette année et 40,5 % de ces cas ont été retenus pour évaluation par la DPJ, soit une hausse de 7,8 %. Pour la première fois, l&#8217;abus physique est la principale cause parmi les signalements retenus, ce qui met une pression sur l&#8217;offre de services de la DPJ.
«Ça montre que la DPJ est parfois la mauvaise porte pour signaler les abus physiques, poursuit Denis Baraby. Seulement 45,5 % des cas retenus ont fait l&#8217;objet d&#8217;une intervention formelle. Les services de première ligne, comme les CSSS, devraient être les premiers choix.»
La croissance démographique importante que connaît les Laurentides, surtout dans sa partie la plus au sud, explique en partie les hausses de signalement. La négligence, les mauvais traitements psychologiques et les troubles de comportement sérieux forment les autres causes de signalement, alors que l&#8217;abus sexuel ne représente que 5,9 % des cas.
Pas juste placer des enfants
C&#8217;est il y a 35 ans, en 1979, qu&#8217;étaient créés la Loi sur la protection de la jeunesse et le poste de directeur de la protection de la jeunesse dans chaque région du Québec. Ce dernier a comme rôle d&#8217;assurer la protection des enfants.
Lors du dépôt de son bilan annuel, la DPJ a voulu briser le mythe qui est de penser que son intervention se résume à placer des enfants. «Ce sont 47,4 % des enfants suivis qui restent dans leur milieu familial. Cette proportion monte à près de 60 % si on inclut les enfants placés dans la parenté», explique Julien Martin, directeur de la clientèle à la DPJ des Laurentides.
Selon lui, «la DPJ seule ne peut rendre tous les services. Ça prend un engagement de toute la région».

La DPJ voit toujours les enfants comme une priorité nationale

Réforme du ministre Gaétan Barrette: l’Agence de santé prête à faire un virage