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Récit de voyage au Costa Rica: au pays du papillon bleu et des colibris multicolores

Récit de voyage au Costa Rica: au pays du papillon bleu et des colibris multicolores

Publié le 07/03/2014

Observer des papillons bleus et des colibris multicolores dans la rosée matinale d’une journée de février, au Costa Rica, s’avère une grande joie pour toute personne intéressée par la splendeur de la nature.

Ce spectacle naturel et continuel illustre bien le parcours envoûtant vécu récemment par votre chroniqueur et sa conjointe à l’occasion d’un voyage dans ce pays luxuriant de l’Amérique centrale.

D’une taille plus grande que le monarque, le papillon bleu rayonne dans les jardins ombragés, les vallons surplombant les ruisseaux et aussi dans les autres milieux humides du pays.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire quant à sa rareté, le morpho (nom usuel du papillon bleu en Amérique centrale) peut être observé assez régulièrement dans la plupart des régions du Costa Rica.

La couleur bleue du morpho étincelle sous le soleil, mais paraît noirâtre à l’ombre. Cette couleur est visible uniquement quand le papillon déploie ses ailes. À l’état stationnaire, il étale une couleur brunâtre parée d’ocelles, des taches en forme d’yeux destinés à effrayer les prédateurs.

Le cycle de vie dure un peu moins de quatre mois, de l’œuf au papillon en passant par la larve, la chenille et la chrysalide. Au stade du papillon, la durée de vie de notre merveille naturelle est de 21 jours.

Plusieurs légendes sont associées au papillon bleu, dont l’une évoque la capacité magique de l’insecte à réaliser les vœux de la personne qui l’aperçoit. Précisons que le papillon de type morpho comprend quelque 60 espèces en Amérique centrale et en Amérique du Sud.

Ballet de colibris

La faune ailée costaricaine comprend plus de 50 espèces de colibris de toutes sortes de couleurs et de tailles différentes. Plusieurs restaurants en plein air suspendent des abreuvoirs à colibris, ce qui permet de contempler ces joyaux ailés de très près.

Oiseau vivant dans les hautes montagnes du pays, le campyloptère violet surprend l’observateur par sa taille gigantesque pour un oiseau-mouche. Aussi gros qu’une mésange à tête noire, ce colibri arbore du vert sur le dos et du mauve sur la poitrine et la tête. Il se nourrit de nectar de fleurs d’orchidées et de fleurs de bananiers.

À l’opposé, le colibri scintillant est d’une taille si minuscule (8 cm) qu’on peut le prendre pour un gros insecte. Ce poids plume pèse à peine deux grammes, devançant de peu le plus petit colibri du monde qu’on retrouverait sur l’île de Cuba. Il porte son nom en raison de sa gorge orange qui scintille au soleil.

D’une taille un peu plus grande que notre colibri scintillant, la coquette adorable est effectivement… adorable avec ses couleurs magnifiques et son comportement familier. Elle présente un ventre marron, une gorge blanche, une tête et un dos verts et une queue rousse. Des plumes noires hérissent sa nuque. Cette coquette butine dans les fleurs de jardin, permettant ainsi son observation à courte distance.

Le terme coquette représente un type de colibris de la famille des trochilidés regroupant six espèces au Costa Rica. Cette famille réunit plus de 340 espèces qu’on retrouve uniquement en Amérique, la plupart en Amérique centrale et au nord de l’Amérique du Sud.

Le Costa Rica offre une diversité d’écosystèmes, de la forêt tropicale aux montagnes en passant par les vallées et les mangroves, favorisant une végétation abondante idéale pour les colibris.