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Raymond Bachand: «<em>J’ai la passion du Québec et de son développement»</em>

Raymond Bachand était de passage à Sainte-Thérèse

Raymond Bachand: «J’ai la passion du Québec et de son développement»

Publié le 19/10/2012

Le député libéral d’Outremont et candidat à la direction du Parti libéral du Québec, Raymond Bachand, était de passage à Sainte-Thérèse, le 16 octobre dernier, une visite effectuée dans le cadre de sa tournée officielle des régions récemment amorcée et qui lui a permis de rencontrer des militants issus des huit MRC des Laurentides.

«Ma conception de la chose, c’est de donner la parole aux militants», a-t-il débuté. Au moment de la rencontre de presse, M. Bachand arrivait d’une visite des locaux de l’organisme Moisson Laurentides, situé à Blainville, elle-même précédée d’une rencontre avec des gens d’affaires de Mirabel. «Je l’ai dit d’entrée de jeu: je veux mettre en marche un processus de débat, de réflexion, de rencontre avec les militants, dans toutes les régions du Québec, dans tous les groupes communautaires. Aujourd’hui, ce sont les gens des Laurentides que je viens écouter», a-t-il ajouté.

L’ambition d’unir

D’avis que le contexte politique actuel offre deux choix, se retirer dans ses terres ou, au contraire, se retrousser les manches, M. Bachand a choisi d’y aller pour la deuxième option. «Je n’ai aucune tolérance pour ces choses (en référence aux allégations de corruption et de collusion qui éclaboussent en ce moment de nombreux élus au Québec). C’est vrai que c’est plus compliqué de faire de la politique aujourd’hui, mais en ce qui me concerne, ça me motive davantage. Je pense que la politique est un métier noble», a-t-il déclaré.

Insatisfait des votes obtenus par son parti aux dernières élections (32 %), M. Bachand dit avoir en lui l’ambition d’unir et c’est dans cette optique qu’il se porte candidat à la direction du Parti libéral du Québec (PLQ). «J’ai la passion du Québec et de son développement et je crois en l’interaction entre les êtres humains», avance-t-il.

À ce jour, quatre candidats visent la direction du PLQ. Outre M. Bachand, on retrouve Philippe Couillard, Pierre Moreau et Jean David, pour une course à la direction stimulante, estime M. Bachand. «Cette course est à la fois emballante, parce que ça redonne la parole aux militants, et à la fois délicate parce que mes adversaires dans cette course ne sont pas des adversaires politiques», relève M. Bachand. Il se dit tout de même confiant que son expérience de vie et sa façon de faire de la politique l’avantageront au bout du compte.

Enfin, invité à donner sa position quant au financement des partis politiques, M. Bachand a plutôt fait valoir que la solution à privilégier, compatible avec la réduction des contributions, devra aussi prendre en compte la protection des partis politiques émergents, surtout au niveau municipal. Autrement, c’est tout l’engagement citoyen qui risque d’écoper.

La tournée entreprise par M. Bachand le mènera jusqu’à la nomination du prochain chef du PLQ, quelque part en février ou mars 2013.