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Ramez Ayoub: «Nous sommes prêts à accueillir des réfugiés syriens»

Ramez Ayoub

Ramez Ayoub: «Nous sommes prêts à accueillir des réfugiés syriens»

Publié le 24/11/2015

Convaincu que le Canada a la capacité d’accueillir les réfugiés syriens, le député fédéral de Thérèse-De Blainville Ramez Ayoub s’est tourné vers les maires de la région des Basses-Laurentides pour prendre le pouls, se renseigner, et discuter avec eux.

« Les maires de la région sont ouverts à l’idée d’accueillir des réfugiés. Ils se posent de questions, mais l’ouverture est là. », remarque-t-il.

Avec comme objectif d’accueillir 25 000 réfugiés, il n’est pas question pour le moment d’augmenter ce chiffre. L’important est, selon le député, de bien faire les choses.

Mais advenant le contraire, les Basses-Laurentides auraient-elles les infrastructures nécessaires pour les accueillir ?

« Oui, même si l’inconnu fait toujours peur, c’est normal. L’important est de ne pas oublier que nous parlons de réfugiés.  Nous allons chercher des réfugiés, des gens qui ne choisissent pas leur pays, qui ne choisissent pas de repartir à zéro, ou de changer de vie. Ils ont tout perdu, n’ont plus d’alternative, et sont pris dans un cul-de-sac. Le Canada va offrir la chance à 25 000 d’entre eux de repartir à zéro sur des bases canadiennes. »

Soutien et hospitalité

Pays dont la situation géopolitique est extrêmement complexe depuis un long moment, la Syrie laisse dans son sillage une population souffrante, martyrisée et complètement tributaire des attaques meurtrières.

« Toutes les guerres marquent. Et oui, nous avons les ressources nécessaires pour y faire face, mais surtout nous avons l’accueil. On est un peuple accueillant au départ. Ainsi, il est plus facile de s’intégrer. »

Rappelant que l’être humain est très résiliant, Ramez Ayoub évoque les conditions de vie que les Syriens trouveront ici et qui ne ressembleront en rien aux conditions qu’ils ont vécues dans leur pays. Un pas de plus pour se reconstruire une nouvelle vie.

« Mon rôle de député,  je veux le jouer à fond.  Je veux vérifier si l’on peut améliorer le sort de certaines personnes. Je souhaite travailler avec la communauté, les maires, et voir si l’on peut aider, en acceptant d’offrir des infrastructures humaines, d’organiser des récoltes de dons. Il y a toutes sortes de façon d’aider et la population est prête à ça. On donne à la hauteur de ce qu’on est capable.  C’est peut-être une goutte d’eau dans l’océan,  mais elle fait la différence. »

3600 réfugiés au Québec

Souhaitant faire équipe avec les municipalités, le député réitère le fait qu’elles ont la curiosité, l’envie et l’ouverture de vouloir collaborer à cet important travail humanitaire. Les définissant comme maires d’expérience, le député rappelle que ces derniers veulent cependant savoir dans quoi ils s’engagent au même titre que la population en générale.

« On sent l’empathie des citoyens face à ce qu’il se passe. Il reste le côté informatif à donner afin d’être rassuré, ce qui est tout à fait normal », de conclure Ramez Ayoub.