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Élections fédérales: Ramez Ayoub donne le ton

Photo Claude Desjardins

La députée d’Ahuntsic-Cartierville et ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie du Canada, Mélanie Joly, était l’invitée spéciale du député de Thérèse-De Blainville, Ramez Ayoub, qui inaugurait son local électoral, mercredi dernier.

Élections fédérales: Ramez Ayoub donne le ton

Publié le 13/09/2019

Le député sortant de Thérèse-De Blainville, Ramez Ayoub, entend porter et promouvoir les valeurs libérales pour un autre mandat, lui qui accueillait une centaine de partisans, bénévoles et amis, mercredi dernier, à l’occasion de l’ouverture de son local électoral, en présence de la ministre Mélanie Joly.

«Pourquoi sommes-nous là? Pourquoi est-ce qu’on se rassemble? Pourquoi est-ce qu’on se connaît? C’est parce qu’on se ressemble et qu’on a des objectifs communs. On aime faire le bien» , a d’abord lancé M. Ayoub, qui affirme s’être entouré des bonnes personnes, toutes disposées à faire l’effort de s’engager pour la communauté.

La force du nombre est un concept qui est d’ailleurs revenu comme une sorte de refrain dans le discours du candidat qui donnait ainsi le ton à cette campagne.

Une oreille à Ottawa

«Si vous n’êtes pas là, quelle est ma raison d’être? » de poursuivre Ramez Ayoub, suggérant alors qu’un député, aussi bon soit-il, ne peut rien faire s’il n’a pas l’appui du milieu, s’il n’est pas mandaté par la population et les décideurs locaux. «L’engagement est un don de soi, c’est vrai, mais c’est aussi une motivation. On se lève le matin avec le désir d’aller défendre vos intérêts» , d’enchaîner l’ex-maire de Lorraine, qui dit s’être lancé en politique fédérale parce qu’il sentait que les besoins exprimés par le milieu ne trouvaient pas d’oreille à Ottawa. Que la couronne nord y était sous-représentée.

«Mes collègues municipaux et moi, nous en avions des projets, mais nous n’avions aucune voix pour les défendre à Ottawa. J’ai été conseiller municipal et maire de Lorraine pendant les dix années Harper et je n’ai croisé aucun politicien fédéral. Ce n’est pas peu dire» , d’exprimer Ramez Ayoub, qui en profitait pour inviter ses concitoyens à son local électoral situé au 280, boulevard Curé-Labelle, à Sainte-Thérèse.

«L’essence du bon gars»

Tout juste avant lui, le président de l’Association libérale fédérale de Thérèse-De Blainville, Martin Leclerc, a fait défiler diverses personnalités à la tribune, soit le maire de Sainte-Anne-des-Plaines et ami personnel de Ramez Ayoub, Guy Charbonneau, la bénévole Nicole Héon-Lepage (également présidente de Concept Santé PLM) et la ministre Mélanie Joly, qui ont unanimement et longuement discouru sur les qualités humaines du candidat Ayoub.

«Ramez, c’est l’essence du bon gars. C’est une personne à qui on peut faire confiance, de dire Mme Joly, en vantant ses qualités d’écoute, de sincérité, de réflexion et d’action. Quand il prend un dossier en main, il le défend avec cœur.»

Tous au combat

Après coup, Mélanie Joly a identifié quelques-uns des enjeux qui seront mis de l’avant par les libéraux, d’ici le 21 octobre (date du scrutin), dont le dossier de la mobilité, sur le plan local, mais aussi des thèmes qui auront une portée plus large, tels le don d’organe («le» dossier de Ramez Ayoub, à Ottawa), la classe moyenne, la langue française, l’environnement (le pari de la transition écologique) et les droits des femmes (éviter de faire migrer, au Canada, les idées de la droite américaine), en suggérant que le Parti conservateur (le seul adversaire qu’elle ait dûment identifié) ferait reculer le pays à chacun de ces chapitres.

«On s’en va au combat, a-t-elle dit, pour faire en sorte que le 21 octobre, il y ait encore plus de députés libéraux à Ottawa.»