Or, ledit bassin est situé à Blainville qui rétorque que «les notions de ce dernier (Martin Lacasse) concernant le but et la fonction d’un bassin de rétention sont erronées.»
L’administration blainvilloise précise au candidat aux élections du 3 novembre prochain que la Ville répond aux principes de bonne gestion des eaux pluviales tels que décrits dans le Guide de gestion des eaux pluviales, du ministère du Développement Durable, de l’Environnement de la Faune et des Parcs, ainsi que du ministère des Affaires Municipales des Régions et de l’Occupation du Territoire.
C’est d’ailleurs à la suggestion du MDDEFP que l’on a opté pour la construction d’un marais filtrant à l’entrée du bassin, afin de traiter les eaux ou enlever les polluants.
La ville précise aussi que «dans le cadre du nouveau développement, les débits de pointe rejetés à la sortie du bassin de rétention, vers les ravins de Lorraine, seront moindres que ceux générés dans les conditions de prédéveloppement, soit environ de 10 % à 12 % de moins».
Et l’administration municipale précise à Martin Lacasse, et à la faveur des citoyens concernés, «qu’un suivi annuel de l’état des cours d’eau en aval doit être conduit par la Ville de Blainville, sur une période de quinze ans.»
Le service des communications et des relations avec le milieu nous prie de noter «que son Service de génie a agi avec rigueur et professionnalisme dans ce dossier, le tout en respect des lois et règlements en vigueur au Québec, en matière de développement durable.»