Qualifiant le projet écoquartier de l’organisation Vivre en ville de campagne de peur, il soutient que ce ne sont que des esquisses et des papiers qui n’ont pas pris forme.
«Le Fleuron sur le Golf est un vrai projet et l’on peut que louanger l’honnêteté de Bâtimo là-dedans. On veut coexister tout en relançant le Club de golf», soutient-il.
Croyant que le projet Fleuron sur le Golf permettra de moderniser le golf tout en le rendant accessible pour tous, notamment par des simulateurs de golf qui verront le jour et par des leçons que l’on pourra prendre sur place, Russell Miller soutient que les grandes ambitions de tous les principaux acteurs du projet sont de garder le golf.
«Je tiens à ce que le 18 trous reste bien implanté. Nous avons pris le temps de refaire le terrain, de redessiner le 18 trous. On verra d’ailleurs un nouveau trou le long du terrain de pratique.»
Tradition
Si l’industrie du golf se porte si mal depuis plusieurs années, Russell Miller croit que ce désintéressement est attribuable, entre autres, aux règlements qu’il qualifie de «serrés», à la difficulté du sport, à la tradition qui ne s’est pas modernisée.
«Le professeur doit s’occuper de sa relève. Aujourd’hui, on voit les grands-parents accompagner leurs petits-enfants. On a carrément perdu une génération avec les parents parce qu’on ne s’est pas occupé d’eux», mentionne le professionnel en titre du Club de golf de Rosemère.
Avec cet allégement des règles, plusieurs collaborations ont vu le jour avec le Club de golf de Rosemère telles que le programme de golf-études disponible à l’école Saint-Gabriel de Sainte-Thérèse, ou encore l’initiation au golf avec des élèves de 6e année de l’école Val-des-Ormes à Rosemère.
«Depuis trois ans, on voit les camps juniors grossir, notamment avec la venue des filles qui viennent rejoindre les rangs», ajoute Russell Miller.
Une industrie que l’on espère relancer par un processus d’évolution et de modernisation.
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