Dans un premier temps, Mme St-Jean avait publié un communiqué de presse, le lendemain du dévoilement des bandes, dans le cadre de l’émission Enquêtes du 15 octobre, à la télévision de Radio-Canada, refusant de s’adresser aux médias. Au début de cette semaine, elle a diffusé, dans tous les foyers boisbriannais, un dépliant dans lequel elle affirme que l’aspect anormal de cette histoire est le comportement de M. Thifault et de Mme Cordato: «La vérité, c’est que nos adversaires ont attendu cinq mois pour rendre publiques leurs manœuvres politiques, en pleine campagne électorale», dit-elle.
Alors que Mme Saint-Jean affirme que M. Thifault a demandé à tenir cette rencontre, ses adversaires affirment que c’est après avoir été approchés qu’ils ont exigé la présence de la mairesse. Par ailleurs, le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) a annoncé, vendredi dernier, qu’il effectuait des vérifications afin de décider s’il déclenchera ou non une enquête à ce sujet.