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PQ de Groulx: désistement et démissions en bloc

PQ de Groulx: désistement et démissions en bloc

Publié le 28/06/2012

Le 20 juin dernier, Pierre Descoteaux a été présenté comme le futur député de Groulx. Six jours plus tard, il informait le président du l’exécutif du PQ de Groulx, Mario Charron, qu’il se retirait de la course à l’investiture, refusant, lui aurait-il dit, d’être le candidat de la chicane et celui qui divise l’exécutif.

Il aurait aussi invoqué des séquelles à son emploi et ses engagements personnels, advenant qu’il soit élu député. Ce faisant, M. Descoteaux a laissé la voie libre à son seul adversaire, Raymond Archambault, actuel président de l’exécutif national du PQ et résidant de Rosemère, officiellement devenu, mercredi soir dernier, le prochain candidat péquiste de Groulx (voir autre texte).

Démissions

Les réactions au désistement soudain de M. Descoteaux n’ont pas tardé à se faire sentir du côté de l’exécutif, d’autant que la presque totalité de ses membres avait choisi de l’appuyer dans sa course à l’investiture. Or, le président Mario Charron, de même que cinq autres membres de l’exécutif, nommément Chantale Paquette, Jean-Frédéric Vaudry, représentant des jeunes, Lucie Charron, Robert Lefebvre et Nicole Tessier, ont fait savoir, à quelques heures seulement de l’assemblée d’investiture, qu’ils démissionnaient tous de l’exécutif.

«C’est avec un très grand regret et une grande déception qu’aujourd’hui, je prends la décision de démissionner du poste de président du PQ de Groulx. Suite au retrait de Pierre Descoteaux de l’investiture du comté et à l’élection de Raymond Archambault, avec qui je n’ai aucune affinité et en qui je n’ai aucune confiance, je ne peux continuer à œuvrer à mon poste», peut-on lire dans la lettre de M. Charron adressée aux militants de Groulx, en date du 26 juin.

Rappelons que Mario Charron s’était également porté candidat à l’investiture du PQ de Groulx avant de se retirer au profit de Pierre Descoteaux. En entrevue téléphonique, mercredi dernier, M. Charron a ajouté qu’il quittait pour ne pas nuire à la cause souverainiste. «Je ne suis plus leur gars dans le comté», a-t-il lâché. M. Charron a aussi tenu à préciser que sa décision de se porter candidat à l’investiture, quoi qu’en disent les rumeurs, avait été prise après que le député actuel, René Gauvreau, eut refusé à au moins trois reprises de se représenter.

Notons qu’il n’a pas été possible d’obtenir d’entrevue avec Pierre Descoteaux.